With this boy (tome 2)

Chapitre 15-Ma crevette

Je rentre aux alentours de 19h30 à l'appartement. J'ai passé la journée avec Amaury, à trainer dans son canapé et à regarder des séries. Ca m'a fait un bien fou de passer du temps avec Amaury. Ca faisait longtemps qu'on avait pas été vraiment que tout le temps. Bien-sûr qu'on a fait un sortie ensemble il y a quelques temps, mais c'était différent.

Je me rends compte que depuis que je vis à la coloc, je ne sors plus beaucoup et je ne vois plus beaucoup mes amis. Et encore moins mes parents. Et je ne sais même pas pourquoi je me suis autant fermé sur moi-même. Peut-être est-ce à cause de toute ce bordel avec Mark...je ne sais pas...

Même si ma colère est passé, je n'ai envie de parler à personne. Toutes ces disputes, qui ne me concernent même pas, jouent sur mon morale et mon humeur. Je n'ai jamais aimé les disputes, en même temps. Au collège ou au lycée, quand il y avait des embrouilles ou des bagarres, je partais très loiiin.

Une fois, Amaury c'était battu avec un mec par rapport à Camille, au lycée. Et je me rappelle bien avoir pris beaucoup sur moi pour allez le séparer de ce mec. Et puis après, il y a eu Mike, et c'est là que j'ai vraiment commencer à haïr les disputes. Et encore plus les bastons.

Dès que j'entre, je me dirige vers la salle de bain. Du coin de l'oeil, je vois les garçons me regarder, mais j'en ai rien à foutre. Je sors, ce soir, avec Amaury, Maya, Max et Ethan. Evan et Honorine ont une sortie en amoureux. On va au restaurant, puis en boîte.

Après ma longue douche, je me pose devant mon armoire et cherche ce que je vais bien pouvoir mettre. Quelques minutes plus tard, je trouve un jean blanc et un chemisier orange en soie. J'enfile donc ma tenue, puis je me sèche les cheveux avec mon sèche cheveux (logique, en même temps).

Après mon séchage de cheveux, je m'installe sur mon bureau et je décide à me faire un trait orange d'eye-liner sur chaque œil, puis j'applique du rouge à lèvre orange. Je dois avoir un truc avec cette couleur, aujourd'hui.

Lorsque je branche mon boucleur, quelqu'un toque à ma porte. Je dis à la personne d'entrer, et je découvre Victor, la mine fatiguée. Tu m'étonnes... Il ferme la porte derrière lui et s'appuie dessus.

-C'est pour ?, demandais-je en commençant à boucler mes cheveux

-Je voulais m'excuser...

-Je t'écoute.

-Je suis désolé, pour cette nuit. Tu n'es pas responsable de mes conneries et encore moins de mes coups de nerfs, comme celui d'hier. Tu m'excuseras au près d'Ethan, aussi. Et les gars m'ont dit que tu avais payer mes boissons. Tiens, je te rembourse, s'excusa Victor en me tendant quatre billets de 50.

Non mais il est malade ! C'est le bien au dessus de ce que j'ai payé ! Je ne peux pas accepter ça ! C'est limite du raquette, là !

-Je ne peux pas accepter tout ça, Victor. C'est bien au dessus de ce que j'ai payé.

-Je m'en fous. Garde tout.

-Victor, j'insiste.

-Gloria, ma petite Gloria...tu es bien la première personne que je vois refuser de l'argent.

Je ne sais même pas quoi répondre à sa remarque, alors je me concentre sur mes cheveux. Du coin de l'oeil, je vois Victor bouger et s'assoir sur mon lit, derrière moi.

-Tu sors ?, me demanda le garçon assis sur mon lit comme-ci la réponse n'était pas déjà évidente

-Ouais. Je vais en boîte avec des potes.

-Dommage...on comptait se faire une soirée film d'horreur...

-Une prochaine fois, désolé. Mais vous avez pas besoin de moi pour le faire...

___________
Dès fois, je me demande si je n'étais pas une grosse connasse dans une autre vie. Parce qu'il ne m'arrive que des merdes dans la vie. La preuve encore ce soir ! Amaury n'allait pas tarder à arriver pour me chercher, et dix minutes avant de partir, je me suis retrouvé la tête au dessus des toilettes, en train de vomir mes tripes.

Et ça fait maintenant de heures que je fais des allers et retour entre ma chambre et les toilettes. J'ai bien-entendu forcé Amaury à quand même allez à la soirée, ce qu'il a fait. Mais voilà, il est maintenant bientôt 23 heures, et je m'ennuie.

Je m'ennuie beaucoup trop, mais le moindre de mes mouvements entrainent...mon vomi. Charmant, n'est-ce pas ?

Quelqu'un toque à ma porte. D'une minuscule voix, j'incite la personne à entrer. Sans surprise, c'est Victor qui entre dans la pièce. Il s'adosse à ma porte et rentre ses mains dans ses poches.

-Ca va mieux, toi ?, me demanda le grand brun

-Nan.

-Tu devrais allez voir un médecin, demain. Pour savoir ce que tu as.

-Ah mais je sais déjà ce que j'ai: la gastro ! Je vais dormir et puis ça ira mieux demain ! T'inquiètes pas pour moi !

-T'es sûre de toi ?

-Mais oui, t'inquiètes pas !

-Mouais...si tu le dis.

Victor me jette un regarde étrange, puis s'approche de moi. Il s'assoit à côté de moi dans le lit, avant de s'allonger.

-Tu fais quoi, là ?, demandais-je en le voyant se coller à moi

-Je dors avec toi, pourquoi ?

Parce que c'est terriblement déstabilisant, abruti !

-Tu vas chopper la gastro, à me coller comme ça, lui expliquais-je

-Mais non...je ne tombe jamais malade !, chuchota Victor en m'attrapant par la taille

Des frissons courent sur ma peau et je ne sais pas pourquoi, mais je suis convaincu que ça ne vient pas de mon état fiévreux, mais plutôt des bras musclés et chaud de Victor qui m'entoure.

-C'est ce qu'on verra demain, vivi..., chuchotais-je en m'endormant

-Bonne nuit, ma crevette..., murmura Victor avant de déposer un petit bisous sur ma joue

Ok, là, je ne comprends rien de ce qu'il se passe, mais ça me plait.