#22 Harley Quinn

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Aujourd'hui, 22 décembre, à deux jours seulement du réveillon, je vous présente une série de comics. Vous l'aurez compris, je n'ai pas eu envie de délaisser les différents types de romans graphiques :

Titre : Harley Quinn

Auteurs : Amanda Conner & Jimmy Palmiotti

Illustrateur : Chad Hardin

Résumé : L'ex-psychiatre Harleen Quinzel n'est pas le genre de femme à se satisfaire d'une vie convenable et tranquille

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Résumé : L'ex-psychiatre Harleen Quinzel n'est pas le genre de femme à se satisfaire d'une vie convenable et tranquille. Elle fuit la routine comme la peste et cherche par tous les moyens à faire de sa vie une aventure. Sa toute fraîche installation à Coney Island est donc l'occasion rêvée d'en commencer un nouveau chapitre ! Avec son entrée fracassante dans l'équipe locale de roller derby, l'approche de la Saint-Valentin et la découverte d'un contrat mis sur sa tête, la mortelle et pétillante Harley Quinn aura beaucoup à faire.

Statut : Saga terminée

Nombre de tomes : Six tomes

1. Complètement marteau

2. Folle à lier

3. Dingue de toi

4. Le Gang des Harley

5. Dancing Quinn

6. Tirée par les cheveux

Dans le même univers :

-Harley Quinn Rebirth

Citation : « Je crois que la St Valentin est la fête la plus vicieuse qui soit. Quand on n'a personne, on se sent mal. Et quand on a quelqu'un, on est obligé de faire tout un cinéma et de se ruiner dans le même temps, sinon, on finit à la niche. »

Non, je ne considère pas la Saint-Valentin comme une fête commerciale uniquement parce que je suis célibataire, qui m'accuse d'une telle chose... ?

Contexte de lecture : Ai-je réellement besoin d'un contexte de lecture pour Harley ? Je crois que j'avais 18 ou 19 ans. Ça faisait un moment que je voyais les dessins de ce comics passer sur internet, et il a fini par sortir ici, dans notre Europe francophone ! Vous n'imaginez pas ce que ce simple fait a provoqué chez moi : je suis fan d'Harley Quinn depuis la série animée de Batman qui est sortie en 1992 aux États-Unis, en 1995 en Europe, et qui a continué à passer pendant mon enfance (parce que je n'étais pas encore née, à ces dates). Ils ont créé le personnage pour cette série animée, et il n'a pas cessé d'être développé. Alors, quand ce comics est finalement sorti ici, j'ai couru dans mon magasin de BD/comics/mangas préféré et je l'ai directement acheté. Quel bonheur pour une fan comme moi, vous n'imaginez pas !

Concrètement, ça raconte quoi ? C'est l'histoire d'Harley Quinn qui reprend un nouveau départ en-dehors de Gotham City. C'est se détacher d'une relation qui a été toxique du début à la fin. C'est vivre avec la personne qu'on est. C'est tisser des liens et créer une vraie bande de canards boiteux. C'est ne pas s'occuper des apparences pour aimer, que ce soit en amitié ou en amour. C'est un personnage généreux qui l'exprime de manière très curieuse. C'est une histoire déjantée et un scénario décalé. C'est de l'humour de la première à la dernière page. Ce sont de belles illustrations qui reflètent parfaitement l'univers d'Harley Quinn. Ce sont les aventures totalement folles de l'anciennement dénommée Dr. Harleen Quinzel.

Pourquoi je vous le conseille ? En premier lieu, je vous le conseille parce que je me suis bidonnée depuis le début et jusqu'à la fin de cette série de comics. Le scénario complètement dingue et décalé convient parfaitement au personnage, et la combination des deux crée des situations très cocasses qui en deviennent hilarantes. Par contre, attention, hein : l'humour est régulièrement, comment dire... déplacé ? provocateur ? osé ? Enfin, bref : on ne lit pas les comics d'Harley Quinn lorsqu'on est trop jeune. Je ne dirais pas que l'humour est fin, mais il est manipulé habilement et il est vraiment drôle – oui, il y a de l'humour qui ne me fait pas rire, voilà, na.

Au-delà de toutes les frasques de cette chère Harley (ma femme... ! *hem* pardon), je trouve qu'un message se fait ressentir, et c'en est un très important. À travers toutes ses aventures, ses différentes rencontres, j'ai l'impression que l'auteure veut faire un grand message de tolérance. Peu importe, si tu as un physique atypique, si tu as l'air d'être une anomalie de la planète, si tu es maboule, peu importe ton orientation sexuelle, peu importe si tes centres d'intérêts ou tes méthodes diffères des miennes... On peut être amis, on peut s'entendre, on peu discuter. Je trouve que c'est vraiment le message principal qui ressort. Harley, personnage principal de la saga, ne se formalise de rien, ne juge rien, n'a aucun préjugé à propos de choses aussi futiles et qu'on ne peut pas changer – bah oui, personne ne peut changer sa couleur de peau, son physique de manière générale ou son orientation sexuelle, alors à quoi bon se formaliser ? Certaines personnes devraient réellement en prendre de la graine, vous ne trouvez pas ?

Je vais terminer sur le personnage. Je vous ai dit être fan d'Harley Quinn depuis – à peu de choses près – la création de son personnage. Alors, pouvoir voir son personnage développé dans une série qui lui est dédiée, c'était fantastique. Vous savez ce qui est encore plus fantastique ? C'est de la voir évoluer sans l'influence du Joker, sans être dans une relation toxique et abusive. On découvre un personnage, non pas sain d'esprit, bien sûr, mais plus généreux que ce que l'on pourrait croire. Oui, Harley est désintéressée et elle l'exprime... à sa propre manière. Elle est intelligente, ce qu'on a tendance à oublier – non, on ne gagne pas un diplôme de médecin psychiatre dans une pochette surprise. Et surtout, comme je vous l'ai déjà dit, elle est ultra tolérante. Je suis extrêmement fan, vous l'aurez compris.

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