Bonjour, tout le monde !
J'espère que vous allez bien.
J'ai quelques petites choses à vous dire et à vous demander, dans cette note, donc, s'il vous plaît, ne la passez pas.
Je commence : je sais que je suis très peu présente, en ce moment, et ce n'est pas une question d'envie ou quoi que ce soit ; c'est juste que je suis très prise par mon projet du "Calendrier de l'Avent 2020", et je fais mon maximum pour pouvoir terminer mes textes à temps. Et, malheureusement, ça inclut passer moins de temps ici, pour ne pas faillir. Puis, ceux qui lisent mon recueil de textes le savent probablement, parce que comme je l'ai annoncé dans ma dernière partie, je prépare un petit texte spécial que je posterai le 26 de ce mois. Oui, je me tire des balles dans le pied toute seule comme une grande. Donc, n'hésitez pas à tout de même donner votre avis, je répondrai dès que j'en verrai un peu le bout :)
Ensuite... Eh bien, le mois prochain, ça fera un an que ce livre existe, puisqu'il était mon premier calendrier de l'Avent. Un an que vous me suivez, pour certains. C'est absolument et tout simplement énorme, tout comme les statistiques qu'il a en ce moment.
Mais à ce sujet... Je ne peux m'empêcher de remarquer que moins en moins de personnes viennent lire ou donner leur avis sur mes nouveaux conseils ; et je ne suis pas en train de me plaindre, tout ceci est simplement un contexte pour ce qui va suivre. Puis, je comprends totalement : je sais que la qualité est moindre lorsque ce sont des livres qui m'ont moins émotionnellement marqués, je m'en rends compte, je fais de mon mieux pour varier et être le plus intéressante possible. Mais tout ce que je voulais savoir, c'est si ça vous intéresse toujours. Parce que, voilà, je m'amuse énormément à faire ceci, et réfléchir à des livres que j'ai lus m'aide parfois à les voir d'une autre manière, peut-être parfois plus objective ou profonde. Mais, seulement, ce n'est quand même pas pareil si ça ne vous enjoue pas ; j'ai déjà fait exprès de lire un livre plutôt qu'un autre pour pouvoir le présenter, et ça m'est déjà même arrivé de chercher des livres et d'en acheter pour les présenter à une période de l'année, si j'aimais bien.
Donc, voilà, tout ça pour ça : Vous voulez toujours que je continue à publier des conseils ? Est-ce que la fréquence n'est pas la bonne ? Peut-être que vous préféreriez si je diminue à un par mois ? Ou non ? Ou... Je ne sais pas, autre chose ?
Voilà, ce sera tout.
Prenez soin de vous, les gars, je vous adore <3
Et je me réinvestis plus lorsque je serai plus avancée.
Titre : Carmilla
Auteur : Joseph Sheridan Le Fanu
Résumé : Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive. Lorsque surgit d'un attelage accidenté la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne. Tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla, une étrange maladie se répand dans la région.
Métaphore implacable de l'amour interdit, Carmilla envoûte jusqu'à la dernière ligne... jusqu'à la dernière goutte de sang ! Maître du récit de fantômes et de vampires, l'Irlandais Sheridan Le Fanu est l'un des pionniers du roman de mystère anglais. Carmilla annonce le Dracula de Bram Stocker.
Statut : One-shot
Citation : « Mais la curiosité est une passion sans scrupules ni repos, et aucune jeune fille ne peut endurer avec grâce qu'une autre refuse d'accéder à ses demandes. »
Beaucoup de citations s'offraient à moi, j'ai vraiment beaucoup hésité. Finalement, celle-ci m'a paru être celle qui décrivait le plus la personnalité de Carmilla et sa façon de penser.
Contexte de lecture : Si je ne me trompe pas, j'ai profité du tout début du confinement pour lire cette nouvelle – parce que oui, il s'agit bien d'une nouvelle mais tout de même relativement longue. Il s'agit d'un livre parmi tant d'autres que j'ai reçu à un Noël, qui m'intéressait parce qu'on en avait parlé dans un de mes cours de littérature. J'avoue que Mars était un chouette mois pour lire l'ambiance décrite dans l'histoire, mais à mon sens, novembre est encore plus approprié. J'ai été agréablement surprise par l'écriture fluide, bien qu'un peu vieillotte par moments (ça a été écrit en 1872, donc bon), parce que je m'attendais à avoir plus de mal. Mais en fin de compte... Non.
Concrètement, ça raconte quoi ? C'est une rencontre, à la fois incongrue et mystérieuse. Ce sont des liens d'amitié qui se nouent. C'est également un amour, partagé ou non, et une fascination certaine. C'est une maladie frappant vicieusement les personnages et un mystère planant sur une personne en particulier. Ce sont les prémices d'un genre devenu presque banal aujourd'hui. C'est presque une enquête sur la personne de Carmilla. Ce sont des interrogations et des indices constants. C'est une ambiance gothique envoûtante. C'est une histoire en finesse et en naïveté. C'est un récit d'ombre et de lumière. C'est la découverte de soi, de l'autre... et de sentiments, peut-être interdits ?
Pourquoi je vous le conseille ? En premier lieu, je vous le conseille pour le genre. C'est vrai qu'aujourd'hui, les livres de vampires sont assez répandus et pas exactement dans le style inquiétant qui a longtemps accompagné cette créature légendaire. Cependant, si Sheridan Le Fanu et Stocker n'avaient pas écrit... Aurait-on eu les best-sellers du genre que nous avons pu acheter en librairie et lire en bibliothèque ? Enfin, tout ceci est un autre débat, mais tout ce que je veux dire, c'est que parfois, se plonger dans l'origine des genres qu'on aime est assez intéressant. L'ambiance est mystérieuse, un peu gothique avec le château qui y est décrit, et un brin angoissante – tout ce qu'on peut attendre d'une histoire fantomatique.
La narration est très intéressante ; le fait que l'histoire soit racontée par Laura, l'héroïne de l'histoire, nous permet de découvrir les différents éléments au fur et à mesure de notre lecture, comme elle-même avait pu les assimiler en vivant toute cette expérience. Sa vision un peu naïve de ce qu'elle voit permet de laisser planer le doute quant à nos interprétation, et la fascination apparente qu'elle porte à Carmilla atténue son sens de la déduction en même temps qu'il engourdit le nôtre, nous-mêmes influencés par cette admiration. Et pour moi, quand on arrive à douter de nos hypothèses simplement parce que les sentiments de la narratrice nous affectent, c'est formidable.
Les sentiments, justement. Personne ne me fera changer d'avis : c'est une histoire d'amitié, mais aussi d'amour. Subtilement décrit et tout en finesse, mais c'est de l'amour. Chaque observation portée sur Carmilla, chaque émotion exprimée à son sujet est écrite avec une telle délicatesse et une telle sensualité mêlée de douceur qu'on a presque l'impression de surprendre un moment d'intimité entre deux amantes. Rien n'est explicite et l'interprétation est libre, mais c'est celle-là qui m'a sauté aux yeux. Et j'apprécie la pudeur et la tendresse avec lesquelles est décrit l'attachement des deux jeunes femmes, expression probable d'un amour interdit... qui ne devrait pas l'être.
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Conseils de lecture [Terminé]
RandomAnciennement : Calendrier de l'Avent 2019 Ancien Calendrier de l'Avent que deux de mes lectrices m'avaient encouragée à faire, je transforme ce livre en un regroupement de conseils de lecture, sans effacer les précédents. Vingt-quatre livres ont été...