Je souffle et ouvre la porte. Mais à peine suis - je entrée dans la salle de bain, que je détourne les yeux de Declan. Celui - ci se tient devant moi torse nu, recouvert de tatouages tous plus captivant les uns que les autres. Et alors que je m'apprête à ressortir, ce dernier me rattrape par le poignet. Et comme à chaque fois qu'il me touche, des picotements parcourent la zone où il pose sa main.
_ Je vais avoir besoin de toi pour me recoudre, commence - t - il sans lâche mon poignet.
_ Quoi ? ! Mais je n'ai jamais fait ça et . . . et . . . il faut des anesthésiants, des . . . des antiseptiques, . . . tu dois aller à l'hôpital, essayais - je de dire.
Mais Declan balaie tout ce que je dis et m'assoie sur le bord du lavabo.
_ C'est pas la première fois que je me recouds tout seul. J'aurai juste besoin de toi pour faire deux ou trois points tout au plus et m'aider pour les bandages car la zone est pas facile à atteindre.
Je lève la tête vers lui pour lui faire comprendre que je ne serai pas de taille et c'est là que je vois son visage. Il a l'arcade ouverte, et coupure sur la pommette, les jointures de ses mains sont écorchées.
_ Declan, mon dieu, dis - je en levant la main vers son visage mais je me stoppe ne sachant pas comment il prendra mon geste.
_ Bouge pas, dis - je en sautant du bord du lavabo et en me faufilant hors de la salle de bain.
Je ne peux pas le laisser comme ça. Je vais devoir l'aider et si il est dans cet état c'est à cause de moi, c'est pour me défendre. Et je lui en serai reconnaissante à vie. Je trouve rapidement ce que je veux un tabouret que je ramène dans la salle de bain et je mets en route le mode infirmière.
_ Assieds toi, lui dis - je de façon assez directive pour qu'il le fasse sans trop rechigner. Bon je vais t'aider mais j'arriverai pas à te faire des points de suture direct alors on va y aller mais à mon rythme.
Je suis bizarrement surprise de le voir faire ce que je lui demande. Mais bon en même temps si il ne veut pas aller à l'hôpital, il n'a pas trop le choix. Je lui tends une serviette propre pour appuyer sur sa plaie.
_ Ta pharmacie est où ? Lui demandais - je
Il ne dit rien et sors un sac de sous le lavabo. Je le remercie d'un signe de tête et suis surprise de voir à l'intérieur des médicaments et des instruments que pour certains on ne peut trouver qu'en hôpital. Mais bon Declan est un homme plein de ressources. Je ne dis rien et prends des compresses et de l'antiseptique et m'attaque à son arcade. Une fois fait, je place des strips pour maintenir la plaie fermée. Une fois fait, je m'attaque à ses mains. Et même avec ses tatouages, je peux voir que ses jointures ont la désagréable habitude d'être écorchées ou blessées. De savoir qu'il se bat ou doit se battre à ce point me serre le cœur mais je ne dis rien. Quelque part le fait qu'il ne me parle pas m'aide à me concentrer plus facilement sur ma tâche, mais c'est trop beau pour durer.
_ Tu es plutôt douée comme infirmière, c'est pas la première fois que tu soigne quelqu'un ? Me demande Declan en plongeant ses yeux dans les miens.
_ Ma mère était infirmière et elle m'a appris les bases. Elle pensait que je devais savoir soigner que cela pouvait être utile, commençais - je avant de reprendre, et apparemment aujourd'hui c'est la cas, terminais - je en haussant les épaules.
_ Bon on va passer aux choses sérieuses. Tu sens prête ? me demande - t - il avec douceur cette fois.
_ Oui et en même temps je ne pas vraiment d'autre choix, mais quand je vois un voile de tristesse passer dans son regard, je regrette aussitôt mes paroles. Bon je désinfecte et tu m'expliques, repris - je avec plus d'entrain ?
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TEARS, WEAPONS AND BLOOD
General FictionCatriona va fêter ses 18 ans dans quelques mois. Elle partage sa vie entre le lycée, et sa mère, Lisa infirmière au Cedar Sinai de Los Angeles. Jusqu'au jour où tout son univers bascule. Un accident de voiture, de ceux qu'on ne croit arriver qu'aux...