Après avoir fini avec Jake au club, je passe chez moi mettre une chemise propre. Puis je reprends ma moto direction Washington Park. J'apprécie clairement la ballade, le temps est idéal. Quand j'arrive, presque tout le monde est déjà là. Laura s'est littéralement surpassée, c'est juste magnifique. Probablement la plus belle fête que le club n'ait jamais organisée.
Je balaie la foule du regard et cela fait chaud au cœur. On a rarement la chance ou même la possibilité de voir l'intégralité de sa famille réunie qui s'amuse et profite d'un bon moment. Et c'est exactement ce que j'ai la chance de voir. Des enfants qui jouent sous le regard de leur mère qui parlent entre elles alors que les mecs et les pères parlent et comparent leur bécane. Une vraie carte postale !
Mais le fait que toute la famille soit réunie au même endroit la rend aussi plus fragile. C'est pourquoi certains des gars sont de service alors qu'officiellement tout le monde doit faire relâche. Logiquement on risque rien. Ce genre d'événement ou de fête c'est un peu comme un trêve, une sorte de drapeau blanc. Les clubs qui se respectent connaissent les règles.
Voulant profiter de la fête mais en gardant les idées claires, je vais me chercher une bière bien fraîche et discuter un peu avec le patriarche. Tout en buvant ma bière et discutant de tout et de rien avec Jeffrey, je balaie le groupe du regard quand mes yeux marquent un arrêt sur elle. Je ne rends même plus compte que Jeffrey me parle.
_ Oh ! Don juan tu m'écoutes ou tu baves ? me lâche ce dernier en buvant une gorgée de sa bière.
_ Quoi ? Grommelé - je peu content de mettre fait capter en flagrant délit de matage de Laura et du costume trois pièces qui l'accompagne.
_ Depuis le temps que vous vous tournez autour tous les deux. Baisez un bon coup et passez à autre chose bordel. Deux loups solitaires ne feront jamais une meute, crois - moi reprend sérieusement Jeffrey cette fois.
Je suis totalement d'accord avec lui. Je ne peux être fidèle à une femme que la seule nuit que je passe avec elle. Alors ma philosophie est la suivante, pourquoi rendre une femme malheureuse quand on peut en satisfaire plusieurs.
Mais ce que je détaille ce n'est pas que Laura, qui est soit en disant passant est particulièrement canon, que le costume trois pièces qui n'a qu'une envie. Celle de la faire sauter sur ses genoux, alors qu'il fait tout pour ressembler au gendre idéal. Ce que je n'aime pas, c'est que je ne le connais pas. Et je n'aime pas qu'un inconnu s'approche d'un peu trop près de ma famille. C'est comme ça, ma famille c'est mon club, et le club ma famille.
_ Tu le connais ? Le mec qui est avec Laura ? demandé - je sur la réserve. Une réserve que comprend immédiatement Jeffrey.
_ C'est un type de la mairie. Spencer Travis, il est nouveau. Et oui tu as raison, elle aurait pas du l'inviter aujourd'hui, me répond Jeffrey en le regardant à son tour.
Un silence s'installe alors que je l'observe un truc ne me revient pas, me bloque. Et c'est particulièrement cela qui me gène, de ne pas arriver à mettre la main dessus. Jeffrey reprend alors la parole.
_ Allez profite de la fête Alvaro. Regarde un peu à trois heure, y a un avion de chasse roux.
Je me décale et regarde dans la direction que m'indique le patriarche.
_ Putain, mais ça c'est une bombe ! Jeffrey tu as raison, rétorqué - je, et ce soir y a pas que ma bécane qu'elle va chevaucher la rouquine, terminé - je en donnant une accolade à mon vieil ami.
Je m'approche de l'avion de chasse qui semble avoir repérer l'étalon que je suis. Mais plus la distance diminue entre nous plus cette bombe me dit quelque chose. En repensant au mot étalon les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place. Je connais cette rousse, elle bosse dans le club où bossait Chrystal. C'est cette rousse qui m'a amenée mon verre au "Fun Nipples".
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TEARS, WEAPONS AND BLOOD
General FictionCatriona va fêter ses 18 ans dans quelques mois. Elle partage sa vie entre le lycée, et sa mère, Lisa infirmière au Cedar Sinai de Los Angeles. Jusqu'au jour où tout son univers bascule. Un accident de voiture, de ceux qu'on ne croit arriver qu'aux...