Chapitre 45 : Catriona / Declan

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Je m'agrippe comme je peux, une main sur le siège et l'autre contre la vitre pour éviter à ma claquer la tête dans celle - ci. Tout se passe vite et comme au ralenti en même temps, c'est assez étrange. J'entends Declan crier mon prénom et essayer de garder le contrôle de la voiture. Mais c'est totalement impossible. Il ne contrôle plus rien. La voiture fait plusieurs tours sur elle - même avant d'entamer son premier tonneau. Je ne sais pas combien on en enchaîne car je perds connaissance quelques secondes. 

J'entends Declan qui m'appelle mais j'ai tellement mal à la tête que je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Visiblement je n'ai pas réussi à éviter les chocs à la tête.

_ Cat, . . . bébé, . . . s'il te plaît, ouvre les yeux . . ., me supplie Declan.

A force d'encouragement de sa part, j'arrive à cligner des paupières plusieurs avant d'ouvrir les yeux.  J'ai mal partout comme si j'étais passée sous un rouleau compresseur mais aucune douleur fulgurante. C'est probablement signe que je n'ai rien de bien grave. Je mets quelques secondes à comprendre que la voiture est sur le toit. 

_ Ça va ma puce ? Tu crois que tu peux réussir à sortir ? Me demande - t - il.

_ Oui, je crois en passant par la fenêtre brisée. Et toi ? Lui demandé - je en le regardant inquiète.

_ Oui ça va le faire. Ecoute on n'a pas beaucoup de temps. Attrape le sac et sors. Ensuite éloigne le plus possible de la voiture et cache toi, me dit - il en grimaçant signe qu'il ne doit pas aller si bien que cela.

_ Non Declan, je ne pars pas sans toi, répondis - je en sentant les larmes rouler sur mes joues.

_ Cat, je te retrouve dans cinq minutes. Je t'aime ma puce. Fais le, m'implore - t - il presque.

_ OK mais je te dirai je t'aime que quand tu m'auras rejointe, lui répondis - je en essayant d'esquisser un sourire malgré mes larmes.

_ Ça marche ma puce, me répond - t - il avec un clin d'œil qui le fait grimacer de douleur.

Je détache ma ceinture de sécurité et rampe au milieu des bris de verre pour sortir par la fenêtre et au passage je prends le sac. On ne sait jamais, il peut toujours servir et Declan veut que je le prenne alors. Je fais quelques pas en boitant car ma cheville droite me fait un mal de chien. Je remarque un bosquet suffisamment étoffé pour me cacher en attendant que Declan sorte. Mais rien. Je ne le vois sortir. Par contre deux hommes armés approchent.

_ Alors Declan, on ne sait plus conduire, lâche un blond acerbe qui doit être un peu plus vieux que mon père.

Je n'entends pas la réponse de Declan mais elle ne semble pour le moins ne pas plaire à cet homme.

_ Tony, sort moi ce connard de sa bagnole, dit - il en s'adressant à une armoire à glace qui semble avoir le quotient intellectuel d'une huître. Ah et tu regarderas si la fille de mon cousin est encore dans la voiture, termine - t - il en se reculant de quelques pas.

_ Y a qui lui Niall, répond le fameux Tony en tirant sur les bras de Declan pour le sortir de la voiture sans grand ménagement.

_ Alors où est la fille ? Demande Niall en regardant Declan droit dans les yeux.

Ce dernier lui crache au visage avant d'exploser de rire et de tousser.

_ Pauvre con, commence Declan. Elle est déjà loin. Elle était pas dans la voiture, c'était un leurre, lui balance - t - il plus convaincant que jamais. 

_ Tu sais que tu as une sale tête Declan. On dirait que tu as bien morflé dans l'accident, reprend Niall en faisant une pression sur la blessure qu'il a l'épaule puis sur celle qu'il a à l'abdomen. Je vois Declan grimacer de douleur mais il ne dit rien.

TEARS, WEAPONS AND BLOODOù les histoires vivent. Découvrez maintenant