Chapitre 4: Adrian

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Bonjour! J'espère que vous allez bien!

Pour information, j'ai continué le chapitre 3 pour ceux qui n'auraient pas lu la fin!!!

Voilà , merci beaucoup de lire mon livre, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à voter !!!

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Adrian avait à peine terminer d'enfiler son Jean qu'Azélie entra en trombe dans la salle de bain. Elle poussa un petit cri et se retourna en disant:

- Ho heu... désolée... J'ai heu... oublié...

- C'est pas grave, t'inquiète. Tu peux te retourner, c'est bon. Répondit le jeune homme.

Azélie se retourna lentement, Adrian remarqua qu'elle était rouge pivoine, il lui sourit. Il attrapa son tee-shirt et l'enfila vivement pour que la gêne présente entre lui et sa petite amie se dissipe. Ensuite le jeune homme prit une serviette et essuya ses cheveux noirs comme le jais qui lui arrivait juste en dessous les oreilles. Azélie lui dit d'un ton plus assuré :

- Donc, je t'ai dérangé car on a reçu une info sur la tempête de jeudi. Apparemment, elle va atteindre les 160 km/h vers 19h.

- Ha oui, carrément... C'est ouf !

Il n'avait eu que rarement  des tempêtes si puissantes mais à chaque fois, il y avait eu de gros dégâts. Azélie paraissait très inquiète, elle qui ne se tourmentait  jamais pour des choses comme de cet ordre...
Adrian ne trouvant pas de mots réconfortants, la prit dans ses bras une nouvelle fois et la serra d'un geste protecteur. Ils sortirent de la salle de bain comme ça, enlacés... Adrian s'allongea sur le lit d'Azélie quand celle-ci le lâcha, et la jeune lycéenne fit de même en tenant la main de son petit ami. Au même moment, la sonnette qui annonçait l'arrivée de la mère du jeune homme retentit. Adrian se redressa vivement et se dirigea vers les escaliers suivi par Azélie. Arrivés en bas des marches, le boxeur entendit la voix d'Anna et de sa mère. Son père ne serait pas là, ni sa sœur d'ailleurs. Cela faisait deux ans que ses parents avaient divorcé et son père était parti de la maison avec Philippe, sa petite sœur.
"C'était en partie de ta faute, Adrian" lui avait dit son père juste avant de quitter le domicile familial et ce fut d'ailleurs les dernières paroles qu'il lui  dit avant de le voir passer le seuil de la maison. Mais le boxeur ne s'en voulait pas. Son père et lui n'avaient jamais été en bons termes et ce fut même une sorte de délivrance du point de vue du lycéen. Il ne l'avait jamais revu à part pour certains anniversaires mais ils ne s'étaient jamais parler , appeler ni même envoyer de message ou en appel. Le pire était de ne plus voir sa petite sœur Philippe. Heureusement ? elle venait à chaque période de vacances ainsi qu'aux anniversaires . Malgré cela,  elle manquait toujours autant à Adrian.
La voix de sa mère le sortit de ses souvenirs.

- Bonjour Adrian, ton cour s'est bien passé ?

- Très bien et toi, cette journée ? Répondit-il avec le même enthousiasme que sa mère.

- HO !!! Mais tu t'es fait mal !

Elle s'approcha de son fils et examina sa tempe en l'effleurant du bout des doigts. Sur le côté de la tête d'Adrian se tenait un hématome violacé. Il se l'était fait pendant le tournoi de boxe, il l'avait presque oublié mais maintenant qu'il y repensait, son sang commença a battre le long de sa tempe blessée et lui donna un mal de crâne soudain. 

- T'inquiète maman, ça va... Mentit Adrian en lui souriant.

Mais c'était trop tard, Anna arrivait déjà avec une poche de glace bleue. Adrian la prit et la posa délicatement sur sa tempe douloureuse.

La tempêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant