Chapitre 30: Lys (4)

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- Maman? Allô... maman!

Livai éloigna quelques secondes son portable pour le lever afin d'essayer de capter avant de regarder l'écran.

- Pff.. ça vaut bien la peine que je dépense une fortune pour ce bidule s'il capte rien dès qu'on s'éloigne légèrement de la ville.

- Livai... ce n'est pas un problème avec ton téléphone. C'est juste que le réseau est très mauvais ici... dit Mikasa.

- Fais la maline... à me prendre pour un vieux qui sait pas se servir de ce machin. Je vais dehors pour voir si je les vois arriver.

Je me ventile avec l'éventail de ma mère. Je meurs de chaud, être enceint pendant l'été c'est une horreur.

Mikasa replongea son nez dans ses bouquin de chimie. Je dois avouer que pour ce point là, je ne peux pas vraiment l'aider. J'ai tout oublié de mes années de lycée.

Ma mère s'approcha d'elle avec un petit plateau avec des fruits frais recouverts de chocolat.

Elle lui tendis avec un grand sourire. Ces deux là s'entendent extrêmement bien.

Je voulus prendre un fruit aussi mais ma mère le retira de ma portée d'atteinte.

- Ah non! Tu as déjà assez grossi, et puis il faut qu'il en reste pour Han et Kuchel.

Elle reposa le plateau plus loin pendant je renfrognais dans ma barbe.

Elle revint en enlevant son tablier. Elle se recoiffa devant un miroir puis se tourna vers moi.

- Comment je suis?

- Très bien maman...

- Je ne veux pas paraître minable devant la mère de Livai.

- Pourquoi tu le serais?

- Elle est une citadine riche aux millions et épouse d'un grand avocat alors que moi je suis une simple... enfin je suis moi quoi...

- Tu n'as pas à t'inquiéter sur ce qu'elle va penser de toi. Je te rappelle qu'elle a vécu ici pendant des années.

- Hum...

Ma mère sortit une brosse pour de débarrasser des cheveux indésirables pendant que je vis nos invités arrivés depuis le jardin.

- Maman... ils sont là.

Elle se redressa vivement et défroissa sa robe. C'est Livai qui apparu le premier avec des valises. Suivi de Kuchel et de son mari.

Elle avait l'air légèrement fatiguée mais était souriante.

Je viens vers elle pour lui souhaiter la bienvenue.

- Kuchel, je te présente ma mère Carla.

- Bonjour! Votre fils m'a tellement parlé de vous Mme. Jaeger.

Les deux femmes se serrèrent la main.

- Je pense qu'à ce stade, vous pouvez m'appeler Carla. Dit ma mère en nous regardant Livai et moi.

Sentiments incassables ~suite~ [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant