Sentiments incassables ~suite~ [Riren]

Chapitre 37: Lierre (6)

Elle souria tendrement.

- Tu sais Eren, c'est peut-être compliqué à entendre mais l'erreur est humaine. Et Livai a fait une gros bêtise et il s'en veut énormément. Il a peur de te perdre. Parfois même si c'est compliqué, il faut apprendre à pardonner.

- Tu sais... j'avais prévu de le pardonner. C'est juste qu'il me faut du temps.

- Bon c'est déjà ça... je n'ai pas envie de le ramasser à la petite cuillère, rigole-t-elle.

- Et puis, que serait Livai Ackerman sans Eren Jaeger?

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Le PDG d'Ackerman Corporation, Livai Ackerman, a été touché par balle au domicile d'un de ses proches. Il est à l'hôpital et hors de danger. Son agresseur a été arrêté et a révélé faire partie d'un réseau de drogue donc M. Ackerman faisant autrefois parti. Le jeune PDG a affirmé toute les rumeurs qui en ont suivi et annonce qu'il est près à en assumer les conséquences. Son compagnon n'a voulu répondre à aucune questions mais semblait au courant de ses anciens agissements. Une enquête a été ouverte et M. Ackerman a porté plainte pour harcèlement, menace de mort et tentative de meurtre. Il nous a assuré-

- Eren! Haru te demande pour dormir...

- Hum...

- Lâche les magasines de presses à scandales, ça va te trotter dans la tête plus qu'autre chose...

- Mais ils racontent n'importe quoi! J'ai répondu à quelques questions!

- Justement, lâche ça! Fit Kuchel en me prenant le papier des mains.

- Hé!! Rend le moi!

On dirait une dispute entre un adolescent et sa mère.

Mais le vrai enfant dans la maison rentra dans la pièce, machouillant son doudou éléphant.

- Papa... j'arrive pas à dormir...

Il vint vers moi pour se coller. Il avait du mal à se séparer de moi depuis... l'accident. Je pense qu'il a peur qu'il m'arrive la même chose qu'à son autre père.

- Qu'est-ce qu'il se passe mon cœur?

Je l'assois sur mes genoux et embrasse une de ses joues toute ronde.

- Il y a des monstres quand j'éteins la lumière. Il veulent me faire du mal! Et ils me disent qu'ils veulent te faire du mal aussi.

Je soupire, essayant de ne pas transmettre mon inquiétude à mon enfant.

- Aller viens... je vais te montrer qu'il n'y a pas de monstres dans ta chambre.

Je monte à l'étage de la maison des Himoko qui m'avaient gentiment proposé de rester chez eux le temps que Livai sorte de l'hôpital.