- M. Jaeger?
Je relève la tête, épuisé par la nuit horrible que je venais de passer.
- M. Ackerman est hors de danger.
Je lâche un soupir de soulagement, agrippant ma tête.
- Il a eu beaucoup de chance, à quelques centimètres, la balle touchait le cœur. Il a perdu beaucoup de sang mais il s'en remettra.
- Je peux le voir?
- Oui bien sûr... Mais soyez prudent, il est sous l'emprise de médicaments. Il est encore en phase de réveil donc je ne vous garantie pas qu'il vous parle.
- Merci docteur! Dit ma mère prescipitement.
- Mais de rien. Je n'ai fait que mon travail.
- Maman, tu peux me rendre un service?
- Oui bien sûr!
- Tu peux appeler Kuchel, il faut rassurer Haru.
- Tu ne penses pas qu'il faudrait qu'il vienne voir son père?
- Je ne sais pas... il doit être encore sous le choc.
- Justement, peut-être que le voir pourrait le rassurer.
- D'accord... Demande à Kuchel si elle veut bien l'amener.
Je suis le médecin vers une chambre de l'hôpital. Je pousse la porte et vois un grand lit où Livai est branché à plein d'appareil
Il respire à l'aide de l'un d'eux. Le médecin me laisse seul.
Je me rapproche de lui, il est endormi, propageant de la buée quand il respire dans l'appareil.
Je m'assois doucement sur le lit sans déranger les fils. Je prend sa main dans la mienne.
- Espèce de gros bêta... tu m'as fait peur!
Livai ne bougeait pas du tout. Je soupire, restant de longues minutes auprès de lui sans rien dire, le regardant juste.
Puis on frappa à la porte, j'entendis mon enfant parler fort derrière celle-ci.
Quand elle s'ouvrit Haru se précipita dans mes bras et me serra fort. Il avait très mauvaise mine, Kuchel, qui était rentrée en même temps, aussi.
- Papa! Comment va Li-San! Mamie a dit qu'il allait s'en sortir! C'est vrai?
- Oui... tu connais Li-San, il n'est pas du genre à se laisser faire!
Le garçon acquiesça doucement. Ça me brisait le cœur de voir qu'il avait sûrement pleurer toute la nuit sans nouvelle de son papa.
Il le regarda un moment, montant sur le lit sans permission.
- Li-San! Tu dors?
- Il se repose Haru, il faudrait le laisser tranquille.
Mais Haru ne se laissa pas faire quand je voulus le prendre dans mes bras, il refusa de quitter Livai.
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Sentiments incassables ~suite~ [Riren]
FanfictionRien n'est plus difficile que de réaliser que nous sommes devenus grands, qu'il est tant de partir de chez nous et de créer notre propre foyer. De dire adieu à notre ville natale, les champs à perte de vue pour rencontrer les grands gratte-ciels des...