Sentiments incassables ~suite~ [Riren]

Chapitre 33: Lavande (1)

J'ai pris une bonne douche réparatrice pour m'enlever toutes traces de la pollution de la ville.

Après, vu que Livai n'était toujours pas revenu, je me suis brossé les dents car je n'avais pas l'intention de manger.

Livai est rentré dans la chambre en même temps que moi. Il s'est assis sur le lit pour enlever ses mocassins.

- Qu'est-ce qu'il a grandi!

- Hum... et grossi... Il dormait?

- Oui malheureusement. Je n'ai fait que le regarder.

On se regarda un moment, je tenais la serviette sur mon corps pour ne pas qu'elle tombe.

- Tu m'avais manqué Eren.

- Pour être honnête, je pensais retrouver l'appart dans un état un peu plus... primaire.

- Pourquoi tu dis ça, je suis le plus soigné de nous deux?

- Je n'ai pas dis sale... Mais, les affaires de bébés, la chaise haute, le berceau, le cadre...

Je baissais la tête en lui faisant dos.

- Eren...

- Ça m'a fait tellement du bien. Je me sens prêt à accueillir pleinement Haru dans notre vie. Il n'y a plus nos parents, plus nos amis, il y a juste nous... notre famille.

Livai se leva du lit à ce que j'ai pu entendre. Il partit vers le commode où il enleva soigneusement ses boutons de manchette et sa montre de luxe.

Je remarquais quand il ouvrit le tiroir un petit boitier noir à part des autres. Mon imagination me fait des tours je pense.

Je déroule la serviette de mon corps pour la faire tomber au sol. Livai se retourna vers moi et resta quelques instants à me regarder.

C'était comme si il redécouvrait mon corps. Il s'avança vers moi très lentement, trop lentement.

Il embrasse mon épaule gauche ce qui me donna un petit frisson. Je serrai mes paumes de mains en le regardant longer mes clavicules avec sa bouche.

Il remonta dans mon cou, je laissais passer entre mes lèvres un soupire d'aise.

Je levais les mains pour les faire glisser sur son torse et déboutonner minutieusement tous les boutons de sa chemise.

Elle rejoignit ma serviette, Livai me poussa gentiment sur le lit et grimpa dessus avec une allure féline.

Je mordis ma lèvre, voyant son torse se soulever en rythme avec sa respiration et ses abdos se contracter. Cette vue m'avait manqué.

Il me surplomba pour fondre sur mes lèvres. Je gémis légèrement pendant le baiser, surtout quand il demanda tendrement l'accès à ma bouche.

Quand elle s'ouvrit, mes gémissements furent encore plus bruyant. Je commençais à avoir chaud, je fondais contre lui.