Chapitre 34: Jonquilles (2)

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De ce fait, l'appartement a du être totalement sécurisé. L'escalier est bloqué, la porte de notre chambre aussi et par peur, j'ai enlevé la table basse du salon.

Livai m'a dit que j'exagérais mais j'avais peur à chaque fois qu'il s'y approchait.

Mais heureusement, ce petit bonhomme se fatique vite. Un bébé de 1 an doit dormir généralement entre 13 et 15h, ce qui nous laisse des temps de libertés à Livai et moi.

Malgré nos deux travails qui nous prennent du temps, on essaye de passer le maximum de nos journées avec lui. Nous avons engagés une baby-sitter. Ça a été très dur de le laisser tout seul avec elle les premières semaines. Mais c'était malheureusement un cas de force majeur.

Je ressors de la chambre une fois habillé. Livai avait abandonné de laisser Haru en autonomie, ayant trop peur pour son costume. Il lui faisait manger sa compote en lui parlant sûrement de son travail qui lui cassait les pieds.

Haru était un peu le psychologue personnel de Livai, avec des réponses à base de "Pa!"(papa normalement), "Bo!" (Biberon probablement) et "Li!" (Livai assurément).

- Alors, où en est Max?

- À deux rues d'ici... bloqué derrière un accident à cause du verglas. Je me demande si on ne devrait pas prendre la moto...

- Heu... tu viens de dire le mot verglas! Pour moi c'est suffisant pour ne pas sortir en moto. De toute façon, on ne peut pas partir avant que Isabella soit arrivée.

- Liiii! Surmonne Haru car Livai avait arrêté de lui donner sa compote.

- Je te l'ai dis... dit Livai en soupirant, il ne nous aime que pour ça.

Je passe mes bras autour de ses épaules et embrasse sa tempe.

- Tu es nerveux. Ce ne serait pas à cause de la fête de ce soir?

- Hum... tu sais bien qu'un attroupement d'humain ce n'est pas ma sauce...

- Oui mais ces humains tu les connais, il s'agit de ta famille et de tes amis.

Je réfléchis quelques instants.

- Ou alors... c'est parce que tu détestes vieillir!

- Ce n'est pas parce que mon âge va monter d'un cran que je vais devenir fripper en une soirée...

- Toi! Non... ce serait impossible. Tu es un véritable vampire.

- Ironique.

On sonna à l'interphone. Je pose un baiser sur ses cheveux avant de me diriger vers la caméra. Je vois Isabella attendre devant le palier.

- Bingo! La voilà!

Sentiments incassables ~suite~ [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant