chapitre II

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JOURNAL INTIME ET FIL À COUDRE

DARYL
Après avoir tuée quelques rôdeur pullulants qui étaient sur mon chemin et avoir marché une grosse heure je parvient à sortir de la forêt, et a atteindre la clairière. Celle-ci donnait sur la maison funéraire. Putain de merde ! Cinq errants se tiennent à proximité de la maison en tappant contre l'une des fenêtre extérieur.

Pourvu que Beth se soit mise à l'abris. Je me met à courir à toute vitesse pour attirer ces foutu morts, j'en plante un avec un couteau de chasse dans la tempe. Trois autres arrivent à la charge. Je prend celui de devant et le jette de toute mes forces sur les deux derrière, ils s'entassèrent au sol. Me permettant un moment de répit pour planter mon couteau dans la crâne des deux premiers, puis j'explose la tête du quatrième et dernier avec ma semelle de chaussure.

J'ai un liquide noirâtre pleins sur les godasses mais tant pis j'ai d'autre chats à fouetter. Je détale à l'intérieur.
- BETH ?! BETH ?!! braillais-je en entrant dans la maison.
- DARYL ?! Je suis en bas !  me répondit une petite voix que je ne connaissais que trop bien.
Je descend les marches d'escalier quatre à quatre, voir comment elle allait.

Je suis soulagé de voir qu'elle s'était mise dans un coin assise par terre, son poignard dégainé à la main.
- C'est bon, y'a plus rien dehors. dis-je en mettant ma main sur son épaule. Elle se relève et dans un geste inattendu, encercle ma taille et se blottie contre moi, je reste les bras ballant, ne sachant comment réagir face à un semblant de tendresse.
- Merci.
- De ?
- D'être un excellent chaperon. fit-elle ironiquement,
- dis pas de conneries, j'ai pas fais de prouesse. Marmonnais-je mal à l'aise. Je caresse maladroitement le haut de sa petite tête qui m'arrive sur le torse et me détache de l'étreinte pour aller chercher mon sac.
- Tiens. Dis-je en lui tendant la boîte de tampon et le carnet avec le crayon. Elle l'attrape avec les yeux pétillant.
- Oh, tu m'as trouvé un journal intime ?
- Mmh mmh. acquiesçais-je.
- Mercii ! s'exclame t-elle tout sourire. Elle se met sur la pointe des pieds et me fait un bisous sur la joue. Je rougis sous ma barbichette et fou le camp pour échapper à cette situation déplaisante. Les gestes affectifs très peu pour moi.

Puis elle s'installe confortablement dans le cercueil pour écrire dans son nouveau carnet. Je ne vois plus l'intérêt d'écrire dans un journal, je ne l'ai même jamais vu, c'est bien un truc de gonzès ça concluais-je.

Je remonte dans la cuisine pour faire chauffer les boites de ravioli que j'ai trouver dans l'épicerie.

BETH
« Chère journal,
Malheureusement je n'ai pas eu le temps de te prendre avec moi lorsque les coups de feu et les grenades on retentit à la prison, "0 jours sans accidents" haha j'étais loin de me douter du chaos qui contait se répandre à la prison plus vite encore que la pandémie en elle même.
Le gouverneur a débarqué sur son char, et a décapité mon cher père qui me manques tellement, ce salaud l'avait pris en otage avec Michonne, juste après avoir commis cette acte qui a enlevé à la prison la moindre lueur d'innocence qui lui restait.
Les coups de feu, les larmes, le tank, les grenades, le sang, la mort...
Maggie me manque, maman me manque, Shawn me manque, papa me manque, Rick, Carl, Judith, Michonne, Glenn...ils me manque.
Je me suis enfuie avec Daryl, oui Daryl Dixon. Ne me regardes pas comme sa ce que tu peux être bête. Il m'as sauvé la vie un nombre de fois trop grand pour être écrit sur le papier. C'est grâce à lui que je t'ai d'ailleurs, c'est lui qui t'as trouvé dans une boutiques abandonnée.
Il est toujours aussi dur ? Oui. Mais au fil des cinq jours qu'on a passé ensemble j'arrive à creuser un tout petit trou dans sa coquille d'acier. C'est une bonne personne fait moi confiance.
Comment ça il me voit comme une gamine ? n'importe quoi ! Tu m'énerve ! Je te laisse. »

moonshine || twd bethylOù les histoires vivent. Découvrez maintenant