Défier la mort en tombant amoureux en temps d'apocalypse ? C'est le choix qu'ils ont décider de mener à bien. Dans un monde où les défunts reviennent à la vie, languis de chaire fraîche et assoiffés de sang, la fille d'un fermier et un chasseur bour...
DARYL Je ne voulais pas laisser Beth toute seule mais j'avais un job à tenir auprès d'Aaron, Deanna et au près de leurs communauté qui nous avez donné une maison et de la nourriture en échange de nos services. Si Spencer s'approche d'elle aujourd'hui je jure de lui faire la peau.
Après plusieurs heures de marche sans croisé un chat, on aperçu au loin dans une clairière un cheval noir sauvage sans selle ni maître. Aaron m'explique qu'il essayais de l'apprivoiser depuis des mois sans succès. Je m'approche doucement de la jument qui broutait de l'herbe, elle n'avait pas l'air apeuré à ma vue. Une corde en main, je me rapproche encore un peu d'elle.
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- Tout doux ma belle. Fis-je en la caressant, je grimpe sur son dos, elle prit peur et essaya de me faire tomber en arrière, Aaron vint à mon secours. Mais esquiva un coup de talons, je m'agrippe à la crinière de la jument pour ne pas tomber à la renverse mais lorsque des rôdeurs ramène leurs poires pour compléter le tableau la jument panique de plus belle et me fait tomber en arrière. Mon dos heurte violemment le sol mais j'ai eu le bon réflexe de protéger mon crâne avec mes bras.
Aaron m'aide à me relever et dégaine sa machette, je me contente de me relever un peu sonné mais j'aperçois la jument noir partir au galop dans un cul de sac. Elle se retrouve coincée entre la barrière de barbelés électriques ou la dizaine de rôdeurs qui s'avance d'un pas décidé vers leurs proies. On se rue sur elle dans l'idée de lui venir en aide, mais il est trop tard, elle hennit de douleur lorsque les errants s'attaque à son flanc qu'ils déchirent de leurs dents noirâtres acérés. Elle tombe à la renverse, tandis qu'ils s'occupent d'arracher les tripes de la pauvre bête agonisante en guise de casse dalle.
Dépité, nous tuons avec facilité la petite dizaine d'affamée trop occupé sur la pauvre jument pour nous voir. Je récupère mes carreaux et Aaron achève la jument agonisante d'une balle dans la tête lui empêchant le supplice d'une mort lente. Je crache par terre de rage, bien que ce ne soit qu'un stupide canasson, cette défaite est pesante étant donné que j'aurai pu l'éviter si j'avais eu un peu plus de jugeote. Nous reprenons notre route à pied.
Nous avançons depuis des heures en silence quand nous tombions nez à nez sur un couple qui marchaient au bord de la route je leurs braque immédiatement mon arbalète dessus, une femme et un homme, tout les deux maigres comme des rôdeurs.
On pouvait lire la peur dans leurs yeux, ils levèrent leurs mains en l'air. Ils semblait complètement paumé. Je baisse mon arbalète, ils tremblaient comme des feuilles, je les analyse du regard et vu que la femme avait une morsure sanguinolente sur l'avant bras et son teint blême ne me présumait rien de bon.
Soudain Aaron prit la parole, il ne semblait pas avoir remarqué la morsure de la femme. - Vous avez un refuge ? La femme fit non de la tête, je me retourna vers Aaron et lui fit un signe de la tête, il m'échange un regard, et compris qu'il ne restait plus beaucoup de temps à ces pauvres gens. Visiblement tout le monde ne s'en sortait pas aussi bien que nous, je soupire et fait signe au couple de déguerpir avant que ma méfiance n'ai raison de moi. Ils s'exécutèrent au pas de course. Puis nous repartions en direction d'Alexandria dans le silence, laissant ce couple derrière nous.
