chapitre VIII

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RETROUVAILLES, GUITARE ET PROCÈS

DARYL
Mon cœur se met à palpiter à l'entente de cette dernière phrase. Rick m'extirpe de mes pensée qui bourdonnaient dans ma tête.
- Viens, laissons Beth se faire réveiller par Maggie, elle sera tellement heureuse. me dit Rick. Je le suis sans rechigné même si j'aurais voulu être là pour son réveil.

Carol était dehors, je refoule mes larmes et elle me prend dans ses bras. Bon dieu qu'est ce qu'elle m'avais manqué ma Carol. Moi qui n'aime pas les contacts physique je suis bien servi maintenant que je l'ai ai tous retrouver, je vais y passer.

Je suis tellement réconforté de les savoirs sains et sauf et qui plus est à mes côtés. Mon cœur est fortement réchauffé par ces retrouvailles.

Maggie suivi par le reste de la famille débarque derrière Carol les yeux exorbités de me voir, je n'échappe pas au gros câlins baveux de l'ainée des Grenne. Je me charge personnellement de lui annoncer la bonne nouvelle.
- Ta petite soeur est là mag' chuchotais-je. Je vois ces yeux verts se remplirent de larmes de joies.
- Elle... elle va... bien ?
- Elle est à l'infirmerie, vas-y elle va pas tarder à se réveiller. Lui dis-je en lui caressant les cheveux dans notre étreinte toute baveuse. Elle rentre timidement dans l'infirmerie.

J'ébouriffe les cheveux bruns de Carl au passage, suivie par ma petite terreur que je serra fort contre moi. Je n'échappe pas au retrouvailles coulantes de Sasha, Michonne, Glenn. Enfin, je fait la rencontre de Tara, Abraham le rouquin baraqué comme une armoire à glace, Eugène le mec à la coupe mulet qui m'avait ouvert à la grille, Rosita l'hispanique et enfin Gabriel l'espèce de clown de l'église.

Jamais je n'avais été aussi heureux de revoir des gens, leurs simple présence apaisaient mon chagrin pour Beth, ma peur de la perdre s'accroît dangereusement de jour en jour et devient presque maladive.

BETH
Mon crâne me fais horriblement souffrir, mes paupières sont lourdes à soulever, je dois faire un effort surhumain pour ouvrir doucement mes yeux. J'aperçois ma grande sœur Maggie, je crois d'abord à un mirage.

Elle fondit en larmes et moi de même, j'ai cru que mon cerveau me jouait des tours et que j'avais un genre d'hallucinations mais non. Mon aînée se tiens bien la, à côté de mon lit d'infirmerie, me serrant dans ses bras.

- où est Daryl ? demandais-je faiblement.
- C'est la première chose que t'as à me dire ? répondit Maggie en riant.
Je me redresse en me tenant le crâne qui tournait.
- Est ce qu'il va bien Maggie ? questionnais-je en chuchotant presque.
- Oui ma puce. Je vais te le chercher on se parlera après. Fit-elle en se levant, elle sort par la porte de l'infirmerie.

Quelques minutes plus tard je vois la tête de Daryl arriver dans le cadre de la porte, il s'approche de moi tout doucement, il me prend dans ses bras avec une douceur qui ne lui étais pas habituelle, une larme dévala sa joue, il l'essuya distraitement avec sa manche.

Je fond en larmes incontrôlables en le serrant aussi fort que je le peux, il lâche un grognement de douleur tellement je l'étouffe, notre étreinte ressemble limite à un duel de catch.
- Je suis si désolé si tu savais... dis-je en sanglotant.
- J'ai cru que je t'avais perdu... murmura Daryl dans mon oreille. Je le serre encore et encore, cet instant de parfaite symbiose semblait comme figé dans le temps.

J'étais énervé contre moi même, Daryl ne faisait que de me sauver la vie encore et encore, et pour lui rendre l'appareil je lui mettait des bâtons dans les roues comme une pauvre idiote.

Notre étreinte fut rythmée par les battement de nos coeur qui allaient à toutes allures et nos respirations saccadée par l'émotion.

Maggie ouvre la porte de l'infirmerie, et interrompt notre étreinte, Daryl me lâche presque immédiatement et quitte la pièce sans rien dire.
- C'était quoi ça ? me dit Maggie en regardant Daryl s'éloigner. Je sèche mes larmes avec le revers de ma main.
- Rien, viens me faire un câlin tu m'as manqué ! Dis-je en ouvrant les bras pour éviter de lui en parler maintenant. Maggie me prend dans ses bras, on se serre comme des hystériques et on rigole comme des gamines. Puis a ma plus grande surprise elle appelle d'autres gens sous mon regard interloqué.
- Vous pouvez venir ! Braille Maggie.

moonshine || twd bethylOù les histoires vivent. Découvrez maintenant