moonshine || twd bethyl

chapitre III

MEZZANINE ET LAPIN GRILLÉ

DARYL
Voilà une bonne heure qu'on est sur la route, je jette un œil dans le rétro et vois Beth qui s'est endormie. Je me demande où on va aller putain. C'est pas plus mal, en bougeant on aura plus de chance de retomber sur des survivants de la prison, enfin si y'en a.

Après toute les blessures qu'elle s'est faite j'espère qu'elle va tenir le coup, je tacherais d'y faire en sorte.

Un bruit me sors de mes pensées,
- Putain ! râlais-je en donnant un coup dans le volant, plus d'essence, il manquait franchement plus que ça. Beth s'est réveillée suite à mon juron.
- Tout va bien ? demande t-elle d'une petite voix.
- Plus d'jus. marmonnais-je.
La caisse c'était arrêtée en plein milieu de la route, Beth récupère ses quelques affaires et moi les miennes.

On sort de la voiture et elle m'aide à pousser la caisse dans un fossé, on prend soin de la recouvrir de feuilles.
- Pourquoi on fait ça ? demande t'elle.
- C'est une voiture... Répondit-je comme si c'était évident.
- Sans essence. ajoute t-elle persuadée que je racontait n'importe quoi.
- Si on en retrouve tu sera bien contente d'avoir une voiture qui marche. marmonnais-je en m'enfonçant dans la forêt. Beth marche dans mes pas. Après avoir avancer quelques kilomètres on tombe sur une cabane de chasseur.

- Ça fera l'affaire. dis-je en montant les escaliers du perron. Je prend mon arbalète en main pour tirer si le besoin se présente. C'était comme je le pensais un genre de chalet avec des têtes d'ours et de cerfs sur le mur.

Néanmoins il y avait un mort en tenue de bûcheron qui semblait s'être tiré une balle dans la tête. Le revolver était à ses pieds, le sang avait giclé sur le mur derrière lui.

Beth soupire à la triste vue du corps, et s'avance pour tirer le tirer dehors, elle me fixe.
- Tu m'aides ou c'est pour demain Dixon ?
Je m'avance à mon tour et l'aide à tirer le corp à l'extérieur de la baraque. Je prend soin de l'allonger, les mains en croix.
- Merci pour la piaule vieux. dis-je au défunt ironiquement.

On rentre pour se mettre à l'abris après l'avoir enterré. C'est Beth qui a insisté, elle dit que tout le monde mérite d'être enterré. Ça m'as fait grogné, je trouve sa ridicule mais est ce que je peux le lui refuser ? La réponse est non.

Je m'affale sur le canapé cassé, et ronge frénétiquement mes ongles. Beth grimpe sur la petite mezzanine et s'allonge sur le lit qui semble affreusement confortable, je monte à mon tour pour tester ce matelas.

- J'peux me joindre à vous ma'mselle ? fis-je en m'asseyant.
- Mais je vous en prie cher monsieur prenez place, prenez une douche aussi s'il vous plaît... me dit-elle avec son jolie sourire taquin. Je lui balance un coussin dessus et elle se mit à rire en l'attrapant au vol.

BETH
Allongée sur le lit de la mezzanine, je rêvassais, plongée dans mes pensée en train de m'amuser à imaginer ce qu'était en train de penser Daryl à ce moment précis où quel endroit avaient trouvé ma sœur et Glenn pour batifoler en ce moment même. J'attrape mon carnet et commence à écrire dedans,
- J'vais sécurisez l'extérieur. Me balance Daryl en descendant.
Trop occupé à écrire dans mon journal j'acquiesce simplement de la tête et continue d'écrire.

« Chère journal,
Oui je t'ai écrit il y a 4heures mais on a du quitté la maison funéraire :(
Oui moi aussi je suis triste, on étais bien là bas. Une horde de rôdeurs est arrivée je n'ai pas demandé à Daryl comment. Je t'ai raconté qu'il m'avait fait des points de suture ? Oui, cet homme est un don du ciel. Je me suis ouverte la tête contre le siège de la voiture quand celle-ci a percuté un charognard. L'alcool sur la chaire ensanglantée fait affreusement mal je te déconseille ! Par contre je te recommande l'infirmier daryl ! Il m'as très bien recousue et m'as sauvé la peau une énième fois. Tu dois en avoir marre d'entendre sa non ? Je m'en fiche de toute façon c'est moi qui raconte.
Tu te demande si Daryl était infirmier avant ? Non il était un "moins que rien" c'est l'affreuse expression qu'il a utilisé lorsqu'il s'est confié à moi pour la toute première fois. Il se recousait tout seul quand son père le frappait. J'aimerai l'aider à guérir ces blessures du passé, malheureusement je pense qu'elles sont encrée en lui et qu'elle font de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. Je te laisse je vais le voir. »