Chapitre 5

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Cela faisait déjà une semaine que je n'avais pas vu le patron et ça ne me gênait pas, au contraire j'étais comme soulagée.

Parce qu'à chaque instant que je passais dans cet établissement j'avais toujours peur d'être appelé à son bureau.

Aujourd'hui c'est le dernier jour de son séjour ici et je me sens très nerveuse. Si il part sans m'appeler ça veut dire qu'il a renvoyé quelqu'un d'autre à ma place n'est-ce pas ?

Bref, j'étais entrain de classé les documents par ordre quand je reçus un appel. C'était de la maison.

- Allô ? Dit la voix de ma mère au bout du fil.

- Maman ? Qui t'a donné le téléphone ? Demandais-je en arrêtant tout ce que je faisais
.
- C'est Edward,  je voulais te parler ma chérie ça fait longtemps que je n'ai plus entendu ta voix à chaque fois que tu rentres je suis déjà endormie et tu quittes aussi très tôt.

- Aujourd'hui j'essaierai de rentrer tôt ne t'inquiète pas. Où est Deborah ?

- Elle est allée au travail dans une maison pas très loin.

- D'accord, je rentre avec un truc à manger ou... ?

- Si tu peux rentrer avec plus de riz, car notre stock est épuisé.

- D'accord maman je dois te laisser. À toute à l'heure.

- Okay ma chérie.

Je raccrocha et regarda l'heure sur ma montre dix-sept heures trente. Si je me dépêche je pourrais être partie avant dix-neuf heures.
Je termina mon boulot à dix-neuf heures vingt-sept et je me pressais déjà vers la sortie. Je prîs l'ascenseur parce que c'était beaucoup plus rapide et de plus il n'y avait aucune chance  que je croise Mr Muñoz car son vol était il y'a peu près trois heures.

Le hall était vide, signifiant que tout le monde était déjà rentré et alors que je m'approchais des portes d'entrée, une voix grave me stoppa.

- Mademoiselle Brown?

Je  m'arrêta dans ma lancée, le cœur tambourinant dans ma poitrine. J'entendis ses pas s'approcher et j'avais la folle envie de courir passer ces portes mais ça aurait été un vrai suicide.

Avec une certaine appréhension,  je me retournai et fus emprisonnée par son regard sombre et ténébreux. Ses yeux étaient plus noir que l'ébène donnant l'impression de pouvoir voir des âmes meurtries dans ces prunelles.

Je ravala ma salive et senti mes doigts trembler face à tant de dominance.
Il m'inspecta longuement avant de se retourner d'un geste lent.

- Suivez-moi .Dit t-il me procurant des frissons.

Il avait déjà commencé à marcher quand je me décida à le suivre. J'envoya furtivement un message à la maison avant d'entrer dans l'ascenseur avec mon bourreau.

Je manquais affreusement d'air dans cette boîte confinée et le faites qu'il soit si proche n'arrangeait rien.Je faisais déjà de l'hyperventilation et il le remarqua vu qu'il me prêta maintenant attention.

- Vous allez bien ? Me demanda t-il en me regardant.

- Non pas très bien. Il fait très chaud là dedans. Disais-je essoufflée et transpirant comme un bœuf.

Classe.

Les portes s'ouvrirent finalement et il me prit par la main m'entretenant dans son bureau.
Il me fit asseoir sur son sofa et se mit à déboutonner ma chemise. Je poussait sa main d'un geste tout en le questionnant du regard.

DALILAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant