Chapitre 37

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Une merveilleuse brise vint caresser ma peau dès que mon pied heurta le sol cubain, comme si elle m'avait reconnue. Une voiture nous attendait à notre arrivée et j'étais tellement excitée pour je ne sais quelle raison. Sûrement parce que j'allais retourner chez Marco.
- Alors Marco sera au travail à notre arrivée ? Demandais-je à Alejandro.
Il se contenta de soulever les épaules un léger sourire aux lèvres.
Et si Marco m'avait fait une surprise ? Cette idée disparut aussi vite qu'elle est apparue.
Il va sûrement m'emmener dans un restaurant d'ici pour me faire goûter leur cuisine authentique.
Tellement de choses traversaient mon esprit que je ne me suis même pas rendue compte quand nous sommes arrivés au domaine.
Devant l'entrée se tenait Sofia et un des hommes de Marco. Quand la voiture garra devant ceux-ci, L'homme près de Sofia ouvrit ma portière et m'aida hors de la voiture.
- On aurait dit une présidente. Disais-je tout bas.
- ¿lo siento?
- Oh non rien. Disais-je à l'homme de Marco.
- Bienvenue señorita. Dit Sofia le visage toujours aussi stoïque.
- Contente de te revoir. Disais-je avec un magnifique sourire. Et j'aurais juré avoir vu l'ombre d'un sourire sur les lèvres de Sofia.
Alejandro s'exprimait en espagnol avec l'homme de tout à l'heure et moi je n'avais qu'une seule envie, c'est de passer ces portes et retrouver mon Marco.
- Vous voulez manger ? Me demanda Sofia me sortant de mes pensées.
- Non pas pour le moment je vais juste allez me reposer. Disais-je la dépassant pour entrer.
Quand je fus à l'intérieur mon coeur s'emballa. Fallait avouer que cet endroit m'avait manqué. Les vitres et les murs ont été refaits mais mis à part ça tout est toujours pareil. Je gravis les marches et emprunta le couloir familier puis m'arrêta devant la porte de notre chambre. Mon cœur battait la chamade et mes mains tremblaient. Et alors que je cherchais à calmer les battements de mon coeur la porte s'ouvrit brusquement et me voilà face à face avec Marco.
Il portait une chemise noire tout comme son pantalon et ses cheveux étaient en pagaille comme si il avait passé son temps à mettre ses doigts.
Nous nous fixions sans vraiment savoir ce qui venait ensuite.
- Je peux entrer au moins ? Disais-je en essayant de garder une voix correcte.
Celui-ci me regarda encore un instant puis me laissa le passage.
La chambre portait son odeur et tout était comme je l'avais laissé. J'entendis le bruit de la porte se fermer et quand je me retourna, Marco vint écraser ses lèvres sur les miennes avec fougue et ardeur mêlées. Il attrapa mon visage avec autorité mais aussi beaucoup de douceur tandis que mes bras vinrent l'enlacer. Il sépara ensuite nos lèvres nous laissant le temps de reprendre notre respiration lui et moi tout en déposant son front sur le mien et toujours les yeux fermés il dit ;
- J'avais peur que tu ne viennes pas.
Sa voix n'était pas comme d'habitude, et c'est vrai que ce n'est pas la première fois que Marco me parle dans le genre mais à chaque fois ça a un effet apaisant sur mon cœur, comme pour me rappeler ce à quoi je m'accroche.
- Pour quelle raison ne serais-je pas venue? N'es-tu pas l'homme avec qui je veux être?
Il redressa la tête et me jugea un instant. Oui je l'avais dit à haute voix et il avait l'air tout aussi étonné que moi.
- Tu es sûre de ce que tu dis? Parce que Dalilah je ne suis pas...
- Je m'en fou de ce que tu es. Disais-je lui coupant la paroles. J'attrapa une de ses mains et l'emballa dans les miennes.
- Il est vrai que au début j'ai douté, mais je ne peux pas nier l'évidence. Je ne sais pas si tu te souviens, la première fois où nous avons dîné ensemble le jour de notre arrivée, tu m'as dit que notre rencontre n'avait rien d'un hasard. Sur le coup je t'ai trouvé fou, et même légèrement psychopathe. Mais, tu avais raison, et c'était moi la folle d'avoir douté. Je suis désolé Marco. Disais-je
Il me regarda longuement puis me pris dans ses bras. Il m'enveloppa de ses grands bras musclés tout en me murmurant à quel point il m'aimait.
J'aurais aimé que cette étreinte dure l'éternité, car si on m'avait dit avant que j'appelerai quelqu'un mon chez moi, je ne l'aurais jamais cru. Mais me voici, chez moi, avec celui avec qui j'ai toujours voulu être attendant un enfant de lui. Que demander de plus ?

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