Chapitre 24

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Lentement et sûrement je me retourna pour faire face à Marco. Il se tenait là devant moi en chemise et pantalon noirs, cheveux parfaitement coiffés et son visage toujours aussi neutre.
Il ne disait rien et continuait de me regarder de son regard perçant.
- Bonjour Marco. Disais-je la voix neutre et maîtrisée.
Il ne fallait absolument pas qu'il se rende compte que j'étais déboussolée.
- Tu te sens bien maintenant ? Me demanda t-il utilisant le même ton que moi.
- Parce que ça t'intéresse ? Disais je du tic au tac.
Je pus apercevoir son regard s'assombrir et ça eu l'effet d'un déclic dans ma tête.
- Tu ne vas pas me dire que tu est tou d'un coup intéressé quand même ! Tu m'as laissé à l'hôpital et tu n'es plus jamais revenu ! Tu ne sais pas à quel point j'ai pu me sentir mal! A quel point j'ai eu peur quand ce personnage est entré dans ma chambre!
Je criais littéralement mais ce qui m'énervait le plus c'était le fait qu'il était toujours aussi posé et calme. Sans rien dire, il me regardait me défouler sur lui.
- Et maintenant tu vas me répondre Marco Muñoz, parce que je ne laisserai pas que tu me laisses sans réponse cette fois ci. Alors où étais-tu quand j'étais à l'hôpital? Et je ne veux que la vérité. Disais-je croisant mes bras sur ma poitrine.
Il ne répondit rien mais prit un pas en ma direction et par réflexe j'en pris un en arrière.
- Bon... Je vois que tu veux faire diversion. Disais-je peu assurante toujours les bras croisés sur ma poitrine.
Il s'arrêta et me dévisagea une dernière fois avant qu'un rire narquois apparut sur ses lèvres.
En plus la situation lui faisait rire?!
- Écoute-moi Marco. Parce que je suis vraiment en colère ! Disais-je me rapprochant tellement de lui que j'avais brûlé la distance maximale de l'espace privé.
Il ne dit rien et fit passer sa main sur ma hanche me pressant encore plus contre lui.
Il rapprocha ses lèvres lentement des miennes sans m'embrasser pour autant, juste pour me taquiner.
- Ne pense pas que tu me feras tout oublier aussitôt. Disais-je dans un souffle alors que mes bras se déposaient sur le cou de Marco.
- Je le sais mi querida. Dit-il lui aussi avant d'écraser ses lèvres sur les miennes avec passion et dominance.
Il me pressa encore plus contre lui tandis que mes mains se baladaient dans ses cheveux.
Nos langues se mirent alors à danser une danse endiablée sur des sons interdits.
Le baiser devint plus intense, beaucoup plus demandant.
Je sentis Marco glisser sa main sous le chemisier que je portais et le contact de ses mains froides sur ma peau me procurait des frissons sur toute l'étendue de mon corps.
Un gémissement m'échappait quand il s'empara de mon cou tout en déboutonnant mon chemisier qui fût rapidement balancé dans un coin de la salle.
Il retrouva mes lèvres pour à nouveau engager un baiser encore plus fougasse que le précédent, chacun de ses touchers beaucoup plus avides.
Sans prévenir il me souleva du sol et me transporta jusqu'au lit où il me déposa puis se débarrassa de sa chemise.
Il se pencha au-dessus de moi et continua de m'embrasser tout en retirant mon soutien-gorge.
Le contact de nos torses nus l'un sur l'autre eu l'effet d'un électrochoc. Je sentais comme ci toute les parcelles de mon corps revivaient à chaque toucher de Marco.
Il s'empara d'un de mes seins dans sa main et se mit à le peloter avec une légère pression sur mon tétons qui me fit gémir encore plus que tout à l'heure.
Il descendit ses lèvres jusqu'à la vallée entre mes seins et déposa des furtifs baisers à cette région avant de s'attaquer à un de mes seins avec sa langue.
Un tourbillon de sensations s'empara de moi à cet instant et mes doigts vinrent s'enfoncer dans des cheveux, tandis que sa langue experte faisait vibrer chaque recoin de mon corps.
Il léchait le bout de chair avec ardeur sans oublier de bien peloter son jumeau qu'il ne tarda pas à attaquer d'ailleurs.
Je n'avais même pas remarqué que mon pantalon avait disparu mais tout ce que je savais c'était que ma culotte devait être un vrai désastre à cet instant.
- eres tan delicioso mi amor. Di Marco me procurerant des frissons.
Il déposa un baiser sur mes lèvres avant de descendre vers la vallée de mes seins, puis mon ventre et arriva plus bas où il se redressa et me regarda droit dans les yeux.
Il était tellement sexy, décoiffé par moi, torse nu et se tenant entre mes jambes. C'était le rêve.
Il attrapa ma jambe et se mit à embrasser ma cuisse, puis mon entrejambe ensuite, il embrassa ma partie intime par la fabrique de ma culotte me laissant alléchante.
Il déposa deux doigts sur mon entrée toujours sur la fabrique de ma culotte et son pouce se positionna exactement sur mon clitoris. Il se mit à faire des mouvements en cercle sur mon point sensible et je ne pus empêcher mon dos de se cambrer face à ce plaisir nouveau et extrêmement agréable. Il y allait lentement, puis je sentis ses doigts se glisser sous ma culotte et le contact chair à chair augmentait mon plaisir au maximum. Ces mouvements devinrent plus rapides et alors que je croyais que ça ne pouvait pas être mieux, il enfonça ses deux doigts dans mon entrée, faisant sortir de moi un grand gémissement. Et alors que je sentais déjà mon climax arriver Marco arrêta ses mouvements.
Frustrée et désespérée je croisa son regard.
Il se redressa et se pencha au-dessus de moi avant de déposer un baiser sur mes lèvres puis retira ma culotte.
Il m'embrassa le cou tout en me murmurant des choses en espagnol et c'est à cet instant que je sentis la verge de Marco sur mon entrée. Je ressera mes bras sur son cou quand je sentis les mes parois être étirées au max. Ça en aurait presque été douloureux s'il n'avait pas commencé à bouger ses reins dans le lent et long va et vient.
Il accéléra ensuite le rythme avec des allers et venues beaucoup plus rapides beaucoup plus violents. Je sentais mes parois se resserer et je savais que j'y étais presque et ce fut le seul coup. Mon corp fut transporté dans un pays de magie et d'extase. Alors que je redescendais de mon nuage, je sentis que Marco était proche lui aussi et après 2...3 coups il déversait l'intégralité de sa semence en moi et je fus satisfaite de tant de plénitude.
Il se laissa tomber sur moi et m'enlaca. Nos respirations étaient saccadées, nous avions les corps en sieur et mon cœur battait à un rythme efreiné. Pas à cause de toute l'action, mais plus à cause des sentiments que j'avais ressenti pour Marco à ce moment là.
- Dalilah. Dit-il dans un souffle.
Je huma comme réponse, trop essoufflée pour répondre.
- Tu m'appartiens, tu le sais ça? Me dit-il et je souris.
- Oui je le sais. Répondis-je en l'embrassant la joue.
Il se redressa et me regarda droit dans les yeux puis repoussa une mèche mouillée de mon visage avant de m'embrasser cette fois ci avec beaucoup plus de délicatesse. Le baiser devint encore plus langoureux et je sentis le membre de Marco se durcir sur ma cuisse ce qui m'effraya et m'excita en même temps.
La journée risque d'être longue...

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