J'avais passé la nuit la plus belle de ma vie et ne pensez pas que j'ai couché avec Marco, non pas encore. Apres notre accolade on est allé se coucher et il m'a gardée enlacée dans ses bras pendant toute la nuit. Dommage que ce matin il a du partir pour le travail... encore.
Je vagabondais dans un couloir du manoir quand j'aperçus par les grandes fenêtres qui bordaient tout le couloir, Alejandro discutant avec un des hommes. Je ne savais pas vraiment ce qu'il disait mais à l'expression de celui-ci ,il devait sûrement être énervé. D'autres hommes arrivèrent eux aussi et formèrent maintenant un petit circle autour de l'homme. Puis, de nul part, un des hommes donna un coup de poing à celui-là, puis un autre et encore. Les autres aussi venaient s'ajouter sur le pauvre homme et je ne pus m'empêcher de laisser échapper un cri d'horreur quand celui-ci tomba au sol le visage ensanglanté et inconscient. Alejandro ne réagissait même pas alors que les autres continuaient de le tabasser.
- Mademoiselle.
Je sursauta comme un enfant pris en flagrant délit devant une Sofia toujours aussi rigide et sèche.
- Sofia, ils sont en train de tabasser un homme là-bas en bas, il faut faire quelque chose. Disais-je en m'approchant de celle-ci apeurée.
Elle ne me dit rien mais guetta tout de même la fenêtre.
- Vous ne devriez pas être ici. Dit-elle avec un fort accent.
- Vous avez vu comme moi ce qui s'est passé n'est-ce pas ? Vous allez en parler à Marco?
Elle me jugea un instant puis tourna les talons vers autre part.
Je la regarda partir avant de me retourner vers la fenêtre et fus suprise de voir que tout le monde avait disparu. Même le gars qu'ils tabassaient n'était plus là mais son sang au sol me prouva que je n'avais pas l'halluciné.
Je me dépêcha vers le bas, intriguée de savoir ce qui est arrivé à cet homme.
Le hall était désert grâce au ciel et je pus me faufiler à l'extérieur. Maintenant dehors, j'étais désorientée. Je ne savais pas vraiment où s'était passée la scène que je venais de voir mais me dirigea tout de même vers le côté Est du manoir. Je marchais tout en regardant derrière mon dos de peur que quelqu'un me trouve. J'entendis des voix provenant de l'autre côté du mur sur lequel je prenais appui. Je jetai un coup d'oeil et aperçu un cabanon et devant celui-ci se tenait des hommes armés. Je n'avais jamais vu d'armes de toute ma vie et encore moins dans cet endroit. Ils avaient de gros fusils et rôdaient autour de la porte d'entrée comme pour surveiller. Alors que je me cachais toujours derrière mon mur, j'aperçus Alejandro sortir du cabanon téléphone aux oreilles. Il parlait d'abord en espagnol puis drifta dans la langue que je comprenais le mieux.
- Non, il n'a toujours rien dit. Même avec toutes ces menaces il veut toujours garder le silence. Je ne pense pas qu'il ait des complices dans le domaine. Oui. D'accord je t'attends. Puis il raccrocha et se redirigea vers le cabanon.
Mon cœur battait à mille à l'heure, la peur se formant dans mon ventre.
Pourquoi est-ce qu'il parlait comme ça a? Et de quoi est-ce qu'il parlait ?
Je ne resta pas la plus longtemps et retourna à l'intérieur. Je courais pratiquement et bouscula un des homme de Marco sans faire exprès.
- Señorita. Salua t-il puis continua son chemin. Je laissa échapper un soupir de soulagement puis sprinta vers la chambre de Marco. Enfin arrivée, je referma la porte et me laissa tomber sur celle-ci.
Tout ça est bien trop étrange...Je me réveilla le corps tout engourdi, par la fenêtre je pouvais voir qu'il était déjà presque 4h du soir. Je me redressa et me rendit compte que je me trouvais sur le lit. Mais je ne me souvenais pas mettre couchée.
Marco sortit de la douche et déposa son regard sur moi. Il avait l'air tendu.
- Tu t'es réveillée. Dit-il sa voix distante.
Qu'est-ce qui lui arrive.
- Oui. Disais-je d'une toute petite voix.
Il s'approcha de lit muni d'un pantalon et une chemise noire.
Il se tenait face à moi sans s'asseoir sur le lit.
- Alors, comment s'est passée ta journée. Me demanda t-il toujours avec la même voix distante.
- C'était bien. Balbutais-je.
Il me fixa de ces yeux d'ébène sans ciller.
- Tu en es sûre? Dit-il et là, je me rappella.
Évidemment Sofia ou l'homme de tout à l'heure m'a sûrement trahie.
- Je.. commençai-je. Ce matin j'ai vu un homme se faire tabasser. Disais-je difficilement.
- Et?
- Apres j'étais curieuse et je suis allée voir mais je n'ai rien vu.
- Vraiment ?
- Oui. Disais-je retenant ma respiration. Je ne savais même pas pourquoi j'étais si nerveuse.
Il s'approcha un peu plus de moi et caressa mes cheveux puis mon visage.
- D'accord. Tu n'as pas à être si nerveuse. Dit-il.
- J'avais l'impression que j'avais fais un truc de mal. Disais-je, un poids se libérait de mes épaules.
- Ne te promène plus sans Alejandro. Dit-il tout en caressant mon visage.
- Pourquoi ? Demandais-je reculant légèrement sa main.
Il soupira puis s'installa en face de moi.
- Pour que tu ne sois plus seule. Dit-il en me montra un léger sourire ce qui fit flancher mon coeur.
Il rapprocha ses lèvres des miennes et y déposa un furtif baiser.
- Tu es rentré tôt aujourd'hui. Disais-je tandis qu'il se leva du lit, ce que je fis aussi.
- J'ai eu un contre-temps.
- Ce n'était pas moi j'espère. Demandais-je
- Non pas du tout. Dit-il se rapprochant. Mais comme je suis là... Il laissa sa main glisser le long de mon épaule puis la fit remonter et attrapa une mèche de mes cheveux entre ses doigts. Pourquoi ne pas se distraire un peu. Son visage était à quelques centimètres du mien et je sentais son souffle sur mes lèvres.
- En quoi faisant ? Demandais-je attrapant son cou.
Il me saisit par la taille et me souleva du sol comme si je ne pesais rien. J'enroula mes jambes autour de sa taille par réflexe et un léger rire narquois apparut sur ses lèvres. Il me porta jusqu'au lit ou il me déposa puis se redressa pour déboutonner sa chemise. Je sentais la chaleur monter en moi comme jamais auparavant. Enfin débarrassé de sa chemise, il me laissa le loisir d'admirer son corps parfaitement sculpté et ses tatouages sur ses gros bras veineux.
Il se mit au-dessus de moi et écrasa ses lèvres sur les miennes. Mes mains s'enroulèrent sur son cou puis descendirent à ses épaules, puis son torse. J'avais envie de le sentir contre moi et je savais que cette robe faisait obstacle. Je commençais donc à soulever ma robe quand celui-ci me stoppa. Il sépara ses lèvres des miennes puis me dit d'une voix basse et sensuelle:
- Laisse-moi faire mi querida.
Il se redressa très lentement puis se tenait entre mes jambes. Mon visage était sûrement déjà très rouge.
Il se courbant et souleva la fabrique de ma robe puis embrassa ma cuisse me procurerant des frissons. Il fit remonter celle-ci encore plus puis embrassa ma hanche. Il continua son mouvement puis embrassa mon ventre ensuite la vallée entre mes seins, sur laquelle il s'attardait le plus. Enfin débarrassée de ma robe, il fit glisser sa main sur tout l'étendue de mon corps murmurant certaines choses en espagnol.
- Tellement douce. Dit-il dans un souffle. Pour moi. Termina t-il.
Il m'enlace encore plus et alors qu'il descendait sa main sous ma culotte, quelqu'un frappa à la porte.
Il jura et je retrouva à faire de même puis il se redressa pour aller ouvrir. Je couvrais mon corps à moitié dénudé et tout en chaleur avec le drap.
La porte s'ouvrit sur Alejandro qui n'entra pas.
- Qu'est-ce que tu veux. Demanda Marco d'une voix glaciale.
Je tendis mon oreille pour entendre de quoi ils parlaient mais c'était impossible vu que il se sont mis à parler espagnol.
Marco referma la porte et s'avança vers moi. Je savais que quelque chose n'allait pas vu son changement d'humeur.
- Un problème ? Demandais-je
- Non.
- Alors qu'est-ce qui se passe? Tu es tout bizarre. Disais-je me redressant. Laissant la couverture tomber au passage.
Il s'attarda sur mon corps couvert que de sous-vêtements avant de me regarder dans les yeux.
- C'est ma mère.
- Qu'est-ce qu'elle a ta mère ? Elle est malade ?
- Non elle est là.
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DALILAH
RomanceAvoir à se battre tous les jours pour se nourrir, Dalilah le connait mieux que personne tellement qu'elle en vient à prendre une décision qui chamboulera sa vie de misère à tout jamais. Sans s'en rendre compte, elle tombera dans les fillet d'un per...