J'étais sur la terrasse de la chambre de Marco qui donnait sur son immense domaine. J'avais envie de visiter mais je ne savais pas trop si c'était acceptable. Apres tout je ne suis pas dans un hôtel. De plus tous ces gardes du corps éparpillés partout me faisaient froid dans le dos. Je pris une gorgée de mon café puis entendis la porte de la chambre s'ouvrir. C'était Sofia, la gouvernante de la maison.
Elle s'approcha de la terrasse et y déposa quelques croissants.
- Merci mais je ne me souviens pas te les avoir demandés. Disais-je essayant d'être la plus aimable possible. La femme avait environ la cinquantaine et était taillée comme un crayon. Son visage était toujours dur et elle ne me parlait que pour me dire que le repas était prêt.
- Ce sont les ordres de Monsieur. Dit-elle avant de se retourner et quitter la pièce.
Je retourna mon attention sur l'immense verdure qui s'offrait à moi. Cette forêt pouvait s'étendre sur des kilomètres on dirait.
- Perdue dans ses pensées à ce que je vois. Dir Alejandro prenant place devant moi. Je ne l'avais même pas entendu entrer.
- J'ai frappé au moins mille fois mais comme tu ne répondais pas je me suis permis d'entrer. Rajouta t-il.
Je souris face au seul ami que j'ai pu faire depuis mon séjour ici. Toutes les autres personnes était fades et sans expression.
- Marco ne sera pas en colère de te voir dans ses appartements ? Disais-je prenant une autre gorgée de mon Café.
- Peut-être parce que tu es à l'intérieur mais comment je vais te servir si tu ne sors pas. Dit-il une pointe d'humour dans sa voix.
- Dis-moi... Disais-je fixant les arbres.
Ton patron... parle-moi de lui. Disais-je détournant mon regard à lui.
- Et bien... qu'est-ce que tu veux savoir ?
- Qui il est.
- Il est chef de multiples entreprises comme tu peux le voir. Dit Alejandro se grattant la tête.
- Et sa famille?
- Quoi sa famille ?
- Où sont ses parents, si il a des frères et sœurs.
- Son père est mort il y'a 7 ans déjà et il est fils unique.
Mon cœur se serra légèrement. J'imagine seulement se qu'il a pu ressentir.
- Et sa mère ?
- Sa mère. Dit Alejandro laissant échapper un léger rire. Cette femme n'est pas vraiment grand chose. Oui elle a donné naissance à Marco mais c'est la seule chose qu'elle a faite pour lui.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là? Demandais-je
- Comprends juste que Marco n'a que lui seul et personne d'autre.
- Comment peux-tu dire ça? Tu es son ami non?
Celui-ci se leva et porta ses lunettes de soleil avant de me répondre.
- Je suis peut-être son ami, mais quand il s'agit de sa vie émotionnelle... Marco n'a personne. Puis il tourna le dos et s'en alla.
Donc Marco aime se la jouer solitaire? Rien qu'à le voir on le devinerait sûrement mais au fond de moi, je me dis que peut-être, je me trompe peut-être, mais je pense que je pourrai faire quelque chose contre ça.
Maintenant je l'avoue pleinement Marco Muñoz m'intéresse et je ne peux rien n'y faire. Pas le genre d'attirance qu'on a le coup d'un soir mais de l'attirance pure et brute.
J'avais envie de rester avec lui pour les 6 mois à venir et même après ces 6 mois. J'avais envie d'être avec lui aussi longtemps que mon cœur le voudra.
Je me leva moi aussi avec un esprit nouveau.Il était déjà presque 7 heures du soir et Marco n'était toujours pas rentré. J'avais passé ma journée à vagabonder dans les couloirs de ce château que je n'avais même pas remarqué l'heure. En plus je n'avais vu que l'aile où je me trouvais. Il manquait encore l'autre côté et l'extérieur.
J'enfila une nuisette avec quelques dentelles d'une haute transparence. Je me sentais toute gênée de porter ça mais je voulais attirer Marco, donc je n'avais pas trop le choix. De plus, c'est lui qui m'a acheté ceci.
J'hésita à attacher mes cheveux ou les laisser tomber et alors que je réfléchissais devant le miroir, la porte s'ouvrit sur Marco.
J'étais figée sur le coup, la main dans les cheveux, le fixant à travers le miroir. Celui-ci s'avança vers moi d'un pas lent sans pour autant détourner son regard du mien. Quand il arriva à ma hauteur, son corps ferme et chaud plaqué derrière mon dos, il déposa ses grandes mains sur mes épaules.
- Je t'ai manqué mi hermosa ? Dit-il d'une voix basse et sensuelle. Je ne répondis rien et continua de le fixer par le miroir. Ma main retomba immédiatement le long de mon corps quand il commença à caresser mes bras dénudés, me procurerant des frissons à chaque toucher. Il attrapa alors ma taille avec une main et l'autre remonta jusqu'à mon cou qu'il attrapa délicatement et pencha ma tête en arrière le laissant une magnifique vue sur mon cou blanc. Il déposa alors une vague de baisers dans cette zone sensible de me corps, me procurerant un énorme plaisir. Je laissa échapper quelques gémissements et je sentais la pression sur mon ventre se raffermir. Sa main remonta jusqu'à ma poitrine et il attrapa un de mes seins dans sa main le malaxant légèrement. Alors que le plaisir se formait déjà dans tout mon être, celui-ci me retourna avec une rapidité qui me fit laisser échapper un léger cri qui fût vite étouffé quand il s'empara de mes lèvres avec force et voracité. Sa main retrouva mon sein tandis que l'autre se glissa en dessous de ma nuisette. Un gémissement m'échappait quand il prit une de mes fesses dans sa main chaude. Il se sépara de moi, la respiration hérétique tout comme la mienne.
- Dalilah... Dit-il dans un souffle.
- Oui...Répondis- je
- Je suis désolé. Dit-il me laissant assez perplexe. Je releva ma tête, ce qu'il fit de même et dégageait son visage de cette mèche qui retombait tout le temps sur son front.
- De quoi es-tu désolé?
- Je , Tu , tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques avec moi. Dit-il, me regardant droit dans les yeux. Je ne...
- Qu'est-ce que tu veux de moi exactement Marco ? Demandais-je le coupant. Il me fixa de ses yeux noirs et ténébreux puis dit d'une voix presque inaudible.
- Je veux tout de toi.
- Quoi?
- Je te veux toi Dalilah, c'est toi que je veux. Dit-il déposant ses mains sur mes hanches.
Un sentiment de bonheur m'envahit et d'un coup je bondit sur ses lèvres, déposant le baisser le plus ardu qu'il n'ait jamais ressenti.
- Je dois prendre ça comme une invitation ? Demanda t-il pendu à mes lèvres.
- Prends le comme tu veux. Disais-je le serrant contre moi.
- Te amo mi querida. Murmura t-il dans le creux de mon coup.
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DALILAH
RomanceAvoir à se battre tous les jours pour se nourrir, Dalilah le connait mieux que personne tellement qu'elle en vient à prendre une décision qui chamboulera sa vie de misère à tout jamais. Sans s'en rendre compte, elle tombera dans les fillet d'un per...