Chapitre 17

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PDV de Marco.
( Les discussions entre Marco, ces hommes et Alejandro sont en espagnol)

Je savais que je ne pourrais plus me concentrer des son arrivée mais je ne savais pas que je pouvais perdre autant le contrôle. En plus, la voir traverser mon bureau sans une once de peur avait ravivé une flamme perdue dans le fond de mon être. Qu'a fait cette fille de moi?
Alejandro entra dans mon bureau alors que j'étais perdu dans mes pensées.
- Marco, salua t-il avant de prendre place sur la chaise en face de moi.
- Que se passe-t-il ? Demandais-je reposant mon nez sur mes mains jointes.
- On a un sérieux problème... Le cartel mexicain.... Il ne veulent pas nous laisser tranquille. Il sont obstinés à l'idée que nous avons volé leur cocaïne.
Je le jugea sans pour autant dire un mot.
Durant ces dernières années, quand j'ai succédé à mon père, le mafia mexicaine avait toujours été très docile, pas parce que on était plus puissante mais parce que j'avais réussi à nous lier une certaine alliance.
Maintenant qu'ils se sont retournés contre nous, leur source principale de sécurité face à d'autres clan... je ne vois pas pourquoi on devrait se retenir.
- Qu'est-ce qu'il prépare ? Demandais-je tout en allant me servir un verre.
- Pour l'instant grâce à notre infiltré, je sais qu'il prépare une attaque sur un de nos champs de marijuana.
J'avala une gorgée de mon verre tout en réfléchissant comment je vais tuer ce satané Rocco. Et dire que j'avais eu pitié de lui.
- Tu es sûr que ton infiltré est fiable à 100% ?!
- Je le pense oui mais il n'est pas sûr... Depuis un temps les autres se comportent bizarrement avec lui.
J'hocha de la tête comme réplique puis me retourna vers la vitre qui donnait sur mon entrée. Puis un truc me frappa.
- Alejandro... Appelais-je sortant mon arme de derrière mon pantalon tout en le chargeant.
- Que se passe-t-il? Demanda celui-ci, alerté.
- Je pense que ton infiltré n'a pas été très discret.
Puis je sortis du bureau Alejandro à mes trousses. Arrivé enfin vers l'entrée de la villa, mes soupçons furent confirmés.
Quelques de mes hommes arrivèrent eux aussi armés.
- Faites le tour de la propriété et si vous voyez quelque chose bouger ne vous gênez pas à tirer ! Ordonnais-je et la plupart se dispersa.
- Portez le loin d'ici. Disais-je rangeant mon arme. Je ne veux pas que Dalilah tombe dessus.
- En parlant de Dalilah.
Je me retourna vers Alejandro qui hésitait pour parler.
- Quoi ? Disais-je d'une voix dure et sèche.
- Je pense que ce sera mieux pour elle de repartir juste le temps que tout ça cesse. Dit-il.
Je le regarda intensément et celui-ci ne détourna pas le regard pour autant. Je m'avança alors vers lui d'un bas volontairement lent les mains dans mes poches.
- Écoute-moi bien Alejandro, je suis parfaitement capable de protéger Dalilah de qui que ce soit et ce n'est pas à toi de me dire ce que j'ai à faire d'accord ?
Il ne me répondit pas mais je savais bien que le message était passé. Je me détourna alors de lui direction ma chambre où se trouva ma belle.
Arrivé à ma chambre, je trouva celle-ci endormie paisiblement dans mes draps. Si cela ne pouvait pas rendre n'importe quel homme fou alors Dieu seul sait.
L'envie de la réveiller disparut aussitôt quand elle se retourna faisant ainsi glisser la couverture me donnant le loisir d'admirer ces magnifiques fesses bien rondes et voluptueuses.
La soirée pouvait bien attendre pour plus tard.
Sans perdre de temps j'ôta mes chaussures et me glissa dans les draps sans la réveiller.
Ses longs cils reposaient gracieusement sur ses joues, la rendant encore plus innocente. Je remarqua aussi qu'elle n'avait pas retiré le collier que je lui avais offert ce qui boosta mon ego encore plus.
Comment réagira t'elle quand elle saura que je suis un trafiquant? Et que ce bijou a été acheté avec de l'argent sale?
Toutes ces pensées avaient réussi à gâcher mon humeur en un claquement de doigts.
Évidemment je lui dirais....
Mais pas pour le moment.

PDV de Dalilah.

Je me réveilla difficilement car oui, j'avais absolument bien dormi et le simple fait de penser à devoir me réveiller m'exaspérait.
Et si je ne me levais pas?
Je me retourna sur moi-même puis sentis quelque chose de dur et de chaud.
J'ouvris les yeux à la hâte et du couvrir ma bouche pour m'empêcher de crier.
Marco se trouvait près de moi, allongé sur le dos dans un profond sommeil. Il était torse nue et je pouvais voir sa poitrine monter et redescendre à cause de sa respiration régulière.
C'est pas possible ! J'avais dormi avec Marco, Marco Muñoz ! Dans une même chambre! Dans un même lit! Je me recula et loupais le lit. En un rien de temps je me retrouvais fesses au sol. Je ne pus empêcher un gémissement de douleur sortir de ma bouche.
Espèce de maladroite.  Je me releva et épousseta la poussière invisible sur ma nuisette avant de croiser le regard ténébreux de Marco. Un léger sourire dansait sur ses lèvres et je ne pus empêcher le rouge me monter au joues.
- Bonjour mi hermosa. Dit-il de sa voix grave et mesuré.
- Bonjour.  Répondis-je morte de honte.
Il se leva du lit me laissant le loisir d'admirer les nombreux tatouages qui se trouvaient sur son dos et sur ses bras.
- Aujourd'hui j'aurais à faire, mais tu seras avec Alejandro qui te donnera tout ce dont tu auras besoin. Dit-il se retournant vers moi. Il m'attrapa le relooker et je détourna le regard aussitôt.
Il s'approcha de moi d'un pas lent et sur le coup je ne savais vraiment plus où me mettre.
- Un problème ? Dit-il sa voix caressant ma peau.
- Non pourquoi ? Balbutais-je.
- Tu n'as pas arrêté de me fixer. Dit-il.
Je ne dis rien et détourna le regard du sien. Il prit mon menton et me força à le regarder dans les yeux.
Je ne sentais presque plus mes pieds. Il replaça une mèche perdue derrière mon oreille puis m'embrassa. Je ne m'y attendait pas mais fus rapide à répondre à son baiser. Il sépara nos lèvres sans pour autant se décoller de moi.
Il m'embrassa le front puis dit quelques chose en espagnol que je ne compris pas.
- Il faut que j'y aille. Dit-il se dirigeant vers la douche.
Je me lassa tomber sur la chaise qui se trouvait à côté et soupira longuement.
Je récupéra mon téléphone posé sur le chevet et composa le numéro de ma sœur.
- Allô ? Répondis celle-ci au bout du fil
- Ça fait des années que j'essaye de te joindre!
- Désolée Dali. C'est juste que hier j'étais trop crevée pour répondre. Qu'est-ce qui se passe? Demanda t'elle.
Au même moment Marco sortit de la douche une simple serviette au reins.
Son corps bronzé était parfaitement sculpté et ses cheveux mouillés étaient encore plus bouclés que d'habitude. L'envie d'y passer mes doigts était tellement forte que je referma mon poing sur le draps.
- Dalilah? Tu es encore là?!
La voix de ma sœur me fit sortir de ma trance tandis que Marco se dirigea vers son dressing.
- Oui je suis la.
- Et bien qu'est-ce qui se passe ?!
- Tu ne vas pas me croire. Disais-je tout bas de peur que Marco ne m'entende.
- Quoi?!?!
- J'ai dormi dans le même lit avec Marco.
Le silence s'installa à l'autre bout du fil et alors que je m'apprêtais à parler un cri ardent vint dans mon oreille me rendant à demi sourde.
- C'est pas possible!! Je t'avais bien dit que ton boss te draguait et te voilà dans son lit! Oh mon Dieu Dalilah, j'espère que vous n'avez pas couché ensemble !
- Non! M'écrias-je et au même moment Marco sorti du dressing fraîchement habillé et coiffé au millimètre.
- Je peux savoir pourquoi tu cries? Me demanda t-il se tenant devant moi.
- Non c'est rien du tout, n'y prête pas attention. Disais-je nerveuse.
Il ne me répondit pas et sortit de la chambre. Enfin!
Je relâcha ma respiration dont je n'avais pas remarqué que je tenais.
- C'était lui? Demanda ma soeur
- Qui?
- Barack Obama ! A ton avis on parle de qui?!
- Oui c'était lui. Disais-je
- En tout cas. Tu ne dois en aucun cas coucher avec lui tant que ses intentions ne sont pas claires. C'est clair ?!
- Oui très clair.
- Sinon faut penser à m'inviter chez vous un de ces quatre. Dit-elle
- Quoi?! Je te signale que je ne suis ici que pour 6 mois.
- Et puis quoi encore?! Tu es bête ou tu le fais exprès ?! Tu vas vraiment partir après ces 6 mois?
Pas vraiment. Disais-je à moi-même
- Pourquoi pas?
- Ne sois pas idiote Dalilah ! La vie t'offre le bonheur sur un plateau d'argent et toi tu refuses?!
- Non c'est juste que...
- C'est juste que rien! Tu vas rester avec lui aussi longtemps que possible au pire même tu l'épouses
- Ein?!
- Et oui tu m'as bien comprise. Maintenant faut que j'y aille mais surtout n'oublie pas le plus important, ne couche pas avec lui tant que tu ne connais pas ses intentions !
- D'accord Deb. Salue tout le monde de ma part. Disais-je
- Okay bisous. 
Puis je raccrocha et m'effondra sur le lit.
Ne pas coucher avec lui sans connaître ses intentions , plus facile à dire qu'à faire!
Ce n'est pas elle qui doit partager un lit avec quelqu'un qui a un sex appeal plus que celui d'Apollon

DALILAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant