Chapitre 36

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Désolée pour les fautes et l'attente🙈
Bonne lecture !!



Le jour s'était levé sans que je n'ai fermé l'oeil ne serait-ce qu'une seule fois. Le pire c'était que je n'avais toujours pas reçu d'appels de Tyler. Les enfants dormaient à poings fermés tandis que j'essayais d'appeler Tyler une nouvelle fois. Grâce au ciel il répondit.
- Allô ?
- Tyler c'est à peu près la millième fois que je t'appelle ! Pourquoi ne m'as tu pas répondu ? Tout se passe bien?
- Désolé Dalilah, mon téléphone était à plat je vient juste de réussir à l'allumer.
- Comment va Deborah ?
- On l'a mise sous perfusion toute la nuit. C'est aujourd'hui que on la fera accoucher par césarienne.
- Et toi ça va? Tu t'es reposé ? Demandais-je
- Non. J'étais beaucoup trop anxieux.
- Je passerai par là apres avoir déposer les enfants à l'école.
- D'accord à tout à l'heure alors.
Puis il raccrocha. Je laissa échapper un léger soupir puis déposa le téléphone.
Je me demandais si Marco était toujours là.
Aussitôt j'allais vérifier par moi-même et c'est sans surprise que je le trouva dans sa voiture manipulant son téléphone.
Je me dirigea vers celle-ci sans qu'il ne me remarque et frappa sur sa vitre.
Il se retourna vers moi puis ouvrit la portière.
- Je n'arrive pas à croire que le grand Marco Muñoz ait dormi dans une voiture pendant toute la nuit. Disais-je un énorme sourire aux lèvres.
- Je n'avais pas vraiment le choix de toute façon. Dit-il en rangeant son téléphone dans sa poche.
- Bien sûr que tu avais le choix. Tu aurais bien pu partir de reposer dans un hôtel cinq étoiles pas loin. Disais-je
- Pour que après tu me fasses une scène ?
Je ne répondis rien et me retourna vers la maison.
- Nous partons dans 30 minutes, pendant ce temps tu peux continuer à manipuler ton téléphone. Disais-je acquisant un de mes plus beaux sourires.
Je devais profiter du mieux que je peux le temps qu'il est encore docile car on ne sait jamais jusqu'à quand ça va durer.

Comparé à hier l'hôpital était très bondé et on m'avait interdit d'aller voir ma sœur, ce qui m'énervait beaucoup pas plus que le fait que Marco se soit absenté. Il a reçu un coup de fil urgent et a dû partir dès qu'il nous a déposé moi et les enfants. Me voilà seule dans la salle d'attente me tordant les doigts. J'étais tellement stressée.
- J'espère que tout se passe bien. Disais-je à moi-même fermant mes yeux tout en déposant ma main sur mon ventre. Je sentis quelqu'un prendre place près de moi et j'ouvris mes yeux pour croiser celui d'un homme d'âge mûr.
- Bonjour. Dit-il poliment tout en me donnant un sourire qui se voulait charmeur.
- Bonjour. Disais-je lui souriant légèrement.
- Vous venez vous faire consulter ?
Oh non, il voulait continuer la conversation.
- Non non pas vraiment. Disais-je vaguement tout en gardant mon léger sourire.
- Que faites-vous ici alors?
Je ne voulais pas vraiment continuer dans cette lancée mais le problème était que je ne savais pas vraiment comment faire pour lui dire de me laisser tranquille poliment.
- Je suis désolé si ça semble indiscret, c'est juste que je ne comprends pas pourquoi une si jolie femme reste là toute seule dans un hôpital avec cette air inquiét.
Et alors que je m'apprêtais à répondre une voix que je connais assez bien prit les devant.
- Je ne vois pas en quoi c'est étrange qu'une femme enceinte vienne dans un hôpital.
L'homme en question se raidit et ses yeux devinrent ronds comme des billes. Il allait de mes yeux à mon ventre puis se leva d'un bond.
- Excusez-moi, je ne savais pas que vous étiez enceinte. Dit-il reculant légèrement.
Je l'observais partir avec une légère envie d'éclater de rire.
Je me retourna vers mon sauveur qui me regardait avec un énorme sourire aux lèvres. J'aurais aimé le lui rendre mais j'étais aussi en colère contre lui et à la place je fis comme si je ne lavais pas vu.
Il soupira puis puis plaça près de moi.
- Je suis désolé Dalilah.
- Et dire que je te considérais comme mon seul ami là-bas au domaine. Disais-je sans le regarder.
- Je suis ton ami Dalilah tu peux me croire. Comprend-moi, je ne pouvais pas trahir Marco quand même, et encore moins gâcher votre relation. Dit Alejandro.
Je me retourna vers lui pour lui faire face, il avait marqué un point. Il connait Marco beaucoup plus longtemps que moi donc forcément il devait de se montrer loyal à son patron/ami.
- D'accord je te pardonne. Pour cette fois.
Un merveilleux sourire illumina son visage comme quoi ça le rendait vraiment triste de savoir que je lui en voulais.
- Sinon pourquoi tu es là? Demandais-je
- Marco m'a demandé de venir hier soir. Il a eu une affaire urgente à régler aujourd'hui et il se devait d'être à Cuba.
- Tu veux me dire qu'il est déjà parti ? Sans me le dire?
- Si il ne te l'a pas dit c'est qu'il a une raison. Dit-il.
Je me sentais mal. Pourquoi faut-il toujours qu'il fasse un truc du genre. Moi qui pensais qu'il allait changer. J'espère au moins qu'il ne sera pas comme ça quand notre enfant viendra au monde.
- Il t'a dit autre chose? Demandais-je
- Oui
- J'espère que ce n'est pas de repartir à Cuba avec moi. Disais-je automatiquement.
Alejandro ne répondit pas me procurant la réponse à ma question.
- Je n'irais pas là-bas pas tant que ma sœur aura besoin de moi.
- Ta soeur a fondé sa famille Dalilah, bien que tu sois sa sœur, je pense qu'il faudra que tu lui laisses son espace. Ce n'est pas une enfant. Pense aussi à toi juste une seule seconde, ne voudrais-tu pas passer ces mois de grossesse près de Marco ?
Il avait tiré une corde sensible. Évidemment que je voulais passer toute cette aventure avec Marco, mais ma sœur n'était pas la seule raison qui m'empêchait de retourner à Cuba.
- Tu as peur n'est-ce pas ?
Dit Alejandro comme si il avait réussi à me cerner.
- Tu as peur que ce ne soit pas comme tu l'espère n'est-ce pas Dalilah ?
Je n'avais pas besoin de lui répondre, il connaissais déjà la réponse de toute façon.
- Dalilah ? Appella Tyler qui venait de surgir de nulle part.
Je me leva d'un bond me dirigeant vers lui.
- Alors??
Il me sourit et immédiatement mon cœur s'apaisa.
- Elle est magnifique si tu la vois. Dit Tyler tout souriant.
Je le pris dans mes bras toute aussi joyeuse que lui.
- Comment elle s'appelle ?
- Martha.
Aussitôt le nom prononcé mon coeur se pinça et mes yeux se mirent à picoter. Évidemment elle lui a donné son nom, c'était prévisible.
- Tu veux la voir? Me demanda t-il.
J'hocha la tête et me retourna vers Alejandro qui me sourit juste.
Je suivis alors Tyler jusqu'à la salle où se trouvait ma sœur.
Quand j'entra, elle portais son bébé tout en racontant des choses que je suis sur la petite Martha ne comprenais pas.
- Hey. Disais-je tout bas.
- Hey. Me dit-elle en souriant. Viens la voir, comme elle est belle.
Je m'avança vers ma nièce et mon corps fondit face à tant d'innocence. Elle était magnifique.
- Bienvenue Martha. Disais-je et ne pus empêcher une larme solitaire de rouler le long de ma joue.
- Maman doit sûrement être fière où elle se trouve. Disais-je tout en caressant la joue de la petite.
- Je l'espère. Dit ma soeur tout en reposant sa tête sur son oreiller.
La salle fut remplie d'un silence des plus apaisants.
- Dit-moi dalilah. Dit ma soeur rompant ces quelques minutes de silence.
- Quand vas-tu rentrer à Cuba ?
- Je rentrais après t'avoir aidé avec tout. Disais-je comme si c'était une évidence.
- Je n'ai pas besoin de ton aide Dalilah. Dit-elle.
- Si, tu as besoin de moi. Disais-je essayant de me convaincre moi-même.
- Toi même tu sais que c'est faux. Écoute-moi, Marco est un homme. Il a besoin de ressentir qu'il passe en premier. Surtout dans ces moments où il a des doutes si tu l'aimes encore ou pas.
- Il ne devrait pas pourtant.
- Bien sûr que si, il a vraiment gaffé et la peur de te perdre le ronge. Tu le connais mieux que personne, toi-même tu sais que ce n'est pas dans ses habitudes de se plier aux désirs des autres, mais il l'a fait pour toi. C'est une preuve d'amour ça, à la façon de Marco. Dit-elle avec un légère rire.
- Il veut que je parte aujourd'hui.
- Alors vas-y, Debby va m'aider en plus c'est ça sœur donc. Dit-elle en essayant tant bien que mal de faire de l'humour.
Deborah avait raison, Marco en a beaucoup fait, tellement de choses contre sa nature, et moi je suis là toujours en train de douter. J'embrassa ma soeur avant de sortir de la chambre pour me diriger vers le hall ou Alejandro m'attendait.
- On y va. Disais-je ramassant mon sac.
- Ou ça?
- A l'aéroport.
Puis on sortit du building.

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