Chapitre 39

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Quelques années plus tard....

- Les plats sont mal placés Gregorio. Disais-je réajustant chaque couvert.
- Le pauvre fait de son mieux Dalilah ! Laisse-le donc faire une pause. Dit Deborah se rapprochant de moi. Vas-y je vais m'occuper des couverts. Ajouta t'elle.
Le jeune homme disparu pour aller s'occuper des autres préparatifs.
- Je veux que tout soit parfait. Disais-je vérifiant à nouveau la table du buffet.
- Tu en fais trop! Un simple cadeau l'aurait rendu heureux. Dit ma soeur se moquant de moi.
- Ce n'est pas tous les jours que l'on a 16ans je te signale.
- Oui mais Edward aime les choses simples. Je suis sûre qu'il en sera ravi mais décompresse ! Tu mets tout le monde mal à l'aise avec cette attitude. Dit-elle
Je secouait juste mes épaules et alla jeter un coup d'oeil vers la décoration. En entrant dans le hall, Martha et Raoul vinrent en sautillant vers nous.
- Regarde ce qu'on a fait Raoul et moi? N'est-ce pas beau? Me dit Martha agitant un joli tableau rempli de papiers de couleurs découpés en petits morceaux formant un papillon.
- C'est pour l'offrir à Edward ? Demanda Deborah en porta sa fille.
- Oui! Cria cette dernière.
Mon attention retomba sur Raoul qui nous observait sans dire quoi que ce soit.
- Vous avez fait un beau travail Martha et toi. Disais-je à mon garçon caressant ses cheveux. Il fit apparaître un magnifique sourire sur ses lèvres ce qui augmenta le mien encore plus.
Le bruit d'un moteur de voiture se fit entendre et Raoul courut à l'extérieur. Pas besoin de deviner qui venait d'arriver. Seul son père pouvait le faire bondir comme ça.
Marco descendit de la voiture avec Alejandro et n'eu même pas le temps de franchir la porte que Raoul bondi dans ses bras.
- Tu as pris beaucoup trop de temps! S'écria le petit garçon à son père.
- Le temps de chercher ce que ta mère demandais. Dit celui-ci avec un léger sourire en coin.
Derrière nous apparut Debby. Son regard se posa sur nous puis tarda plus sur Alejandro.
Depuis leur arrivée, elle faisait toujours tout pour se retrouver avec lui, je n'ai pas envie de trop penser mais c'est vraiment suspect.
- Alejandro, te voilà enfin ! Edward et papa vont bientôt arriver, nous devons finir avec les chaise! Dit-elle
- Désolé nous avons pris beaucoup trop de temps mais me voilà je te suis.
Un énorme sourire apparut sur le visage de la jeune demoiselle et je ne pus empêcher mon cerveau de penser à ce que Debby avait derrière la tête.
- A quoi penses-tu? Me demanda Marco.
Je n'avais même pas remarqué quand il s'est approché.
- Ne trouves-tu pas que Debby et Alejandro sont comment dire... proches? Disais-je les regardant partir.
- Et alors ? Debby a 20ans non ? Elle a le droit de voir qui elle veut. Dit t-il haussant ses épaules.
- Ce n'est pas convenable ! M'écriais-je. Tu sais très bien..
- Oui je sais et alors? Laisse-la donc faire ce que bon lui semble. Dit Marco. Elle se rendra compte elle-même.
Peut-être il avait raison, mais même comme ça. Je laissais passer le sujet et me dirigea vers la terrasse.
Deborah parlait avec sa fille et Raoul tandis que Debby et Alejandro finissaient de classer les chaises.
J'alla vers ma sœur qui était occupée à papoter avec les enfants.
- Mamá ! S'écria Raoul . Tía vient de me dire que avant tu ne voulais pas vivre avec papá. Elle a aussi dit que après tu l'as forcée à venir vivre ici avec nous.
Je me retourna vers ma sœur qui riait aux éclats et je secouais la tête tout en me courbant jusqu'au niveau de mon fils.
- Il est vrai qu'au début je ne voulais pas vivre ici mais après je suis quand même restée. Et c'est ta tía qui voulait rester avec moi pas le contraire !
- Papa travaille ici. Dit Martha jouant avec les mèches de sa mère.
- Et aussi parce que il travaille ici. Terminais-je.
Il secouait la tête puis courut autre part avec sa cousine.
Mon regard se posa une nouvelle fois sur Debby et Alejandro. Cette fois il était en train de papoter dans un coin reculé de la terrasse.
- Tu ne trouves pas que Alejandro et Debby sont trop proches ? Demandais-je à ma sœur.
- Si, tellement que je suis allée lui parler. Mais il m'a dit qu'il la voit comme sa fille et rien de plus. Ça m'a soulagé sur le coup.
- La pauvre, j'espère qu'elle n'a pas de sentiment à son égard. Disais-je en jouant avec le colier que Marco m'avait offert il y'a 5ans de cela. Tellement de choses se sont passées durant ce lapse de temps qui semble en même temps tellement lointain mais en même temps tellement proche.
- Edward est déjà là! S'écria Deborah courant vers l'entrée.
Je la suivis à grand pas. Arrivé à l'entrée, Deborah bondit sur son fils déjà bien grand. Seulment à 16ans il fait déjà au moins deux têtes de plus qu'elle.
- Je savais que toi et Dalilah en allaient faire une tonne. Dit-il avec un voix légèrement grave. La puberté.
- C'est Dalilah ! Je lui avais dit que s'en était trop. Dit Deborah.
- Viens plutôt voir mon cadeau Edward ! Dit Martha tirant la main de son frère.
- Laissez-le passer d'abord au moins! S'écria Debby.
- Viens voir tout ce qu'on a préparé. Dit Alejandro et ils prirent le chemin de la terrasse. Mais quand moi je voulais les suivre une main me retint en arrière.
- Marco que fais-tu? Demandai je à celui-ci.
Il ne me répondit pas mais me tira vers lui de telle sorte que nos torses se collent puis déposa un délicieux baiser sur mes lèvres.
Je ferma les yeux un instant savourant se moment comme si c'était le dernier.
- Madame Muñoz voudrait bien me suivre jusqu'à notre suite? Dit-il colant son front au mien.
Je laissa échapper un léger rire et encerclant sa taille tandis que ses mains étaient sur mes joues.
- Elle aurait bien aimé mais que dira-t'elle quand tout le monde sera en train de la chercher. Disais-je en relevant ma tête en direction de Marco.
- Qu'elle travaille sur la soeur de Raoul.
Un rire s'échappa de mes lèvres et au même moment Debby débarqua dans le hall.
- Nous n'attendons que vous. Dit-elle puis s'en alla.
Je me détacha alors de Marco mais celui-ci attrapa ma main et me stoppa pour ma deuxième fois.
- Marco, on nous attend. Disais-je sourire aux lèvres.
Il me souria, faisant bondir ma poitrine au passage. Jamais je ne me lasserai de ce visage. Puis m'entraîna à l'extérieur.
Quand je repense à ma vie d'avant, et d'où je vient, je n'arrive toujours pas à croire ce qui m'arrive à présent. Jamais je ne m'étais imaginée cette vie, jamais je n'aurais pensé une seule seconde que je serais aussi comblée, entourée que des gens que j'aime.
Bien que on ne l'entend que dans les films, je pourrais quand même me vanter d'avoir eu un happy ending. A ma manière bien évidement !





Fin.















Saluuuttttt voilà voila! Je vous délivre le dernier chapitre de mon histoire DALILAH. Au tout début du livre je ne savais pas vraiment comment j'allais le terminer mais bon, j'espère que cette fin vous aura plus et qu'elle n'est pas trop « cliché » à vos yeux. J'aimerais vraiment vous remercier, surtout ceux qui ont commencé au tout début avec moi. Je ne sais pas s'il y en a, mais j'avais écrit une histoire avant celle-ci, le nom c'était EDDY. Je l'avais supprimé parce que je me disais qu'elle n'était pas à la hauteur des autres histoires. Plein de fois j'ai été tentée de supprimer DALILAH mais quand je voyais le nombre de personnes qui lisaient, qui votaient et qui commentaient , je me disais non, quand même Zowenne, il y'en a à qui ça plaît ! Bref voilà. Je vous remercie infiniment d'avoir suivi mon histoire jusqu'à la fin. Dites-moi en commentaires vos parties préférées, celle qui vous a le plus marqué, celle qui n'avais pas vraiment sa place , comment vous trouvez la fin, bref dites-moi tout!

Xo

DALILAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant