XXXII

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Les yeux vides. Le cœur absent. Les pensées brisées. Le corps épuisé. L'attente devenait longue. Le temps devenait long. Le silence pesant semblait influencer le comportement de Luna. Ses gestes lents et contrôlés étaient d'un calme profond. Son expression si neutre lui donnait l'air d'un fantôme. Son père ne remarquait plus sa présence.

Elle était devenu un fantôme. Fantôme de sa vie. Fantôme de son existence. Elle avait l'impression de n'être qu'une enveloppe corporelle vide.

Debout, les jambes tendues, les bras le long de son corps, le dos bien droit, les yeux dans le vague, elle se perdait. Elle se sentait partir. Partir dans un autre monde.

« You know you're voice? I think she's beautiful because you're beautiful. (Tu connais ta voix ? Je pense qu'elle est magnifique parce que tu es magnifique.)
- You're so interesting. I want to know you, to know Luna. I want to see the stars in you're eyes when I see you. (Tu es tellement intéressante. Je veux te connaître, connaître Luba. Je veux voir les étoiles dans tes yeux quand je te vois.)
- This stars when you dance. When you play. When you look the world. You can't lie. I think, you are a bad liar. A very bad liar. (Ces étoiles quand tu danses. Quand tu joues. Quand tu observes le monde. Tu ne peux pas mentir. Je pense que tu es une mauvaise menteuse. Une très mauvaise menteuse.)
- I know you from a very short period but your words are so hopeful. And, you know now, you're not alone Luna. I'm with you. (Je ne te connais que depuis une très courte période mais tes mots sont si encourageants. Et, tu sais, tu n'es pas seule. Je suis avec toi.) »

Un petit frisson passa le long de la colonne vertébrale de Luna. Sa main se leva d'elle même pour se placer près de son visage. Elle observa sa main pour se rappeler qu'elle n'était pas dans un rêve.

Soudain, une scène lui revint en mémoire. Elle était dans une salle. Elle l'observait. Ses mouvements si gracieux. Son regard si concentré. Elle aimait le voir. Sa présence la réconfortait. Sa main arriva devant son regard. Il lui offrit un sourire bienveillant. Luna saisit sa main et se leva. Ils se placèrent côte à côte. La musique les berçait et le silence ne les gênait pas. Seulement, Luna rata un pas et se déconcentra. Elle manqua de tomber mais en se rattrapant à son ami, elle l'entraîna dans sa chute. Se qui devait arriva. L'erreur fut commise. Le premier baiser parti. Cela ne dura qu'une seule seconde et le malaise augmentait le silence de la pièce. Malgré cela, ils n'avaient fait comme si de rien était. Malgré cet incident, cela n'avait rien changé à la relation qu'entretenait les deux jeunes.

Luna se réveilla de son état de songe et baissa la main qui se tenait pressée contre son cœur. Elle avança. Ses pas la guidèrent jusqu'à la fenêtre. Elle observa le paysage gris qui s'offrait à elle. Plusieurs minutes passèrent. La pluie commençait doucement à tomber. Le vent faisait vibrer l'herbe. Les branches bougeaient au rythme du vent. Les gouttes voulaient le long de la fenêtre. Luna pouvait à la fois observer l'extérieur et son propre reflet sombre. Son reflet sombre, pâle.

« Je suppose que tu dois être Luna. » , fit une voix.

La jeune fille observa le reflet dans la vitre avant de tourner sa tête vers le nouvel arrivant. Étant de profil, la tête sur le côté, elle pouvait observer parfaitement son interlocuteur. Celui-ci lui offrait un grand sourire.

« Je suis la personne chargée de constater les effets du traitement. Tiens toi prête, dans une semaine à deux semaine, tu seras libérée de ta douleur. » , fit son interlocuteur.

Tandis que celui-ci tentait de s'approcher, Luna se recula d'un pas. Elle ne voulait pas qu'on s'approche d'elle. L'individu s'arrêta. Il se perdit pendant plusieurs secondes dans le regard sombre de Luna. Il baissa ensuite le regard. Cela était normal, après tout, même son propre père ne pouvait plus soutenir son regard. D'après lui, elle lui faisait parfois peur. Elle ressemblait exactement à ce qu'il voulait mais sans le regard. Le regard le pétrifiait sur place. Son regard laissait transparaître la noirceur de sa personne.

« J'ai entendu par Henri que tu étais très douée au basketball. C'est rare. Tu t'es inspirée de quelque chose ? , demanda t'il. Suis-je bête, ce n'est pas possible, tu vis dans un autre monde. , rectifia t'il. Sinon, je me présente, mon nom est Lucius. » , se présenta t'il.

Un hochement de tête traduit la réponse de Luna. Son regard restait planté sur la silhouettait qu'était celle de Lucius. Son regard froid semblait sonder son âme. Comme si elle cherchait la moindre trace de noirceur.

« Tu sais, je crois que tu n'auras plus jamais d'éclats dans ton regard. C'est comme si ton cœur s'était brisé. Comme s'il te manquait une partie de toi même. » , fit soudainement Lucius, relevant le regard.

Il soutint le regard que lui offrait Luna. Au fond d'elle, elle savait qu'il avait raison. Elle s'était déjà résout à son sort.

Je ne suis plus que l'ombre de moi même. , pensa t'elle.

***

Oi gente!

Comment vous allez ?

Je sais pas si vous réussi à capter l'esprit de profondeur que je voulais dégager de ce chapitre. Je veux vraiment donner une sorte de profondeur au personnage de Luna. Je veux vraiment pousser les choses.

Ce chapitre était peut être court mais il était nécessaire pour la compréhension du personnage de Luna qui est quand même au centre de l'attention. Quand j'y pense, quand je décris Luna, j'ai l'impression de me l'imaginer tel un générique de manga ou comme une représentation animé. C'est fou comme l'esprit et le cerveau peuvent créer comme illustrations. Personnellement, tant que j'ai cette idée en tête, ça me va parfaitement car c'est ce qui m'aide à écrire sur elle.

Chaque lignes, paragraphes, je me les représente. Je sais pas ce qu'il en est pour vous mais moi c'est mon sentiment.

Até já 🤙🏼

Questions:

- le personnage de Luna ?
- l'arrivée de Lucius ?
- l'opération ?
- l'impression que donne Luna ?

Luna Où les histoires vivent. Découvrez maintenant