- Neymar
Neuf jours. J'ai attendu neuf jours mais pas un de plus. Je refuse d'attendre plus longtemps. J'attends avec impatience qu'elle rentre. Qu'elle le veuille ou non, je reste son père et je me dois de la protéger. Peu importe qui je suis, je dois le faire pour son bien. Trainant sur mon téléphone, je reçois soudainement qui attire mon attention.
Bruna|
provavelmente vamos para casa mais tarde com a Luna (nous allons probablement rentrer plus tard avec Luna)Bruna|
[photo]J'ouvre la photo de Bruna et remarque qu'elle vient de se prendre en selfie avec ma fille. Luna est plus en retrait et sur son téléphone. Un petit sourire s'installe sur mes lèvres et je reçois ensuite une vidéo. Je l'ouvre rapidement et les découvre dans un magasin, Luna a l'air d'être heureuse car j'aperçois un petit sourire gêné sur ses lèvres et Bruna la pointe du doigt en riant. Elle retourne la caméra et me sourit en disant quelque chose en portugais. Elle vient vraiment de me dire qu'elle est plus forte que moi pour prendre ma fille par les sentiments ? C'est ce que nous allons voir. Quelque minutes passent et j'organise quelque chose en silence. Je reçois très vite un autre message de Bruna et c'est avec un long soupir que je découvre ce qu'elle m'envoie. C'est un message vocal. Dans celui-ci, Bruna m'explique rapidement qu'elle a récupéré Luna près ses cours et qu'elle l'emmène se promener dans différents coins pour avoir une petite discussion avec celle-ci. Elle m'explique également qu'elle a découvert quelque chose qui risque de moins me plaire mais je ne dois pas m'énerver. Tout cela ne me dit rien qui vaille.
C'est donc dans l'attente de découvrir ce qu'il ce passe que je passe le temps qui me sépare de la vérité. Lorsque la porte d'entrée s'ouvre, je me lève rapidement de ma place et m'aventure à la rencontre de ma petite amie et ma fille. Celle-ci regardait ses chaussures, elle semblait éviter le regard de Bruna.
« Luna, tell him. (Luna, dit lui.) » , lui intima Bruna.
Luna releva son regard vers elle et se mordit la lèvre. Que ce passait-il ? Luna s'approcha de moi et ma tendit sa main. Je regardais Bruna, lui signifiant que je ne comprenais pas.
« Ela quer pedir desculpa pelo comportamento dela contigo. (Elle veut s'excuser pour son comportement envers toi.)
- Oh. » , prononçais-je.Je m'apprêtais à serrer sa main lorsque Bruna nous interrompit. Elle regarda Luna avec insistance et lui fit de rappeler d'une chose. Luna abaissa son regard vers ses pieds. Je lis sur ses lèvres le mot désolé prononcé en anglais. La jeune fille retira sa main. Elle la porta à sa manche opposée. D'un geste qui me partit extrêmement lent, elle la releva. Avec horreur, je découvris un bandage cachant son avant bras. Je pensais qu'elle s'arrêterait mais elle releva le bas de son pantalon et descendit sa chaussette haute. Mon regard s'agrandit. Lorsqu'elle porta ses mains à son pull, la dure réalité me frappa. Je la vis se mordre la lèvre plus fortement et ses mains se crisper contre le tissu.
J'allais l'arrêter mais Bruna m'en empêcha. Luna retira alors son pull. Elle se tourna et releva son t-shirt, me dévoilant son dos. L'une de mes mains se porta à ma bouche lorsque je découvris une marque. Puis une deuxième. Puis une troisième. D'un geste qui me partit surhumain, je m'approchais pour l'entourer de mes bras. J'emprisonnais son corps par le miens. Bruna s'absenta de la pièce et revint plusieurs minutes ensuite. Lorsqu'elle me força à lâcher ma fille, je n'avais aucune idée de ce qu'elle ferait. Ce n'est que lorsque Bruna la força à se changer que je compris l'horreur qui m'attendait. Bruna m'assura que tout ce passerait bien mais j'avais peur.
Luna s'éclipsa de la pièce et revint plusieurs minutes ensuite. Lorsque mon regard se posa sur sa silhouette, mes muscles se bloquèrent. Comment était-ce possible ? Qu'avait-elle fait ? Pourquoi était dans cet état.
Des tonnes de marques couvraient son corps. Positionnées à différents endroits de celui-ci. Son visage et ses mains étaient les seules zones épargnées.
J'aurais voulu lui crier ce qui lui était arrivé mais à en voir son état, je ne préférais pas. Bruna pris alors la parole. Elle me conta, tout. Je fus alors possesseur de cette histoire. Ma fille venait d'être victime de harcèlement. Elle vivait sous mon toit, était sous ma protection et je n'avais rien remarqué. Je n'avais jamais remarqué tout cela.
Tout cela avait été causé par le seul fait qu'elle n'avait jamais parlé de ses parents. Qu'aux yeux de tous elle était orpheline. Et que, par dessus tout, elle protégeait son ami.
Ces deux adolescents ne méritaient même pas de poser leurs regards sur ma fille. Pourtant, ils l'avaient fait souffrir. Ma fille avait souffert en silence de ces gens.
Je ne désirais même plus m'énerver. Ma colère avait disparue. La peur l'avait remplacée. J'étais inquiet. Horriblement inquiet. Lorsque je posais cette simple question : depuis combien de temps ? La réponse me frappe de plein fouet. Quelque jours avant que tu ne l'emmènes jusqu'à maintenant. Pourquoi ? Pourquoi n'avait elle rien dit ? Pourquoi n'avais-je rien vu ? Pourquoi n'avais-je pas forcé ?
Je me retrouvais à présent devant une adolescente complètement perdue. Perdue, non. Elle semblait apeurée, désolée, lassée. Doucement, je m'approchais d'elle et la serrait dans mes bras. J'enfouis sa tête dans mon cou et lui caressa tendrement les cheveux.
Ma fille ne méritait pas de souffrir. Elle avait déjà assez souffert. Je ne laisserai plus jamais cela se reproduire. Jamais.
***
Oi gente!Comment vous allez ?
Deuxième chapitre du point de vue de Ney. Il découvre enfin toute la vérité grâce à l'aide de Bruna. Vous pensez qu'il y a encore autre chose où ils savent vraiment tout ? A votre avis, que vont faire Neymar et Bruna ?
Até já🤙🏼
Questions:
- la sortie entre filles ?
- la discussion mère et fille ?
- la découverte ?
- la réaction des parents ?
- la situation de Luna ?
- la suite ?
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Luna
Fanfiction« L'espoir est une illusion créée pour nous aider à supporter notre souffrance. » L'espoir. Cette illusion à laquelle nous nous accrochons tous. Cette illusion qui nous force à ne pas baisser les bras. Qui nous force à nous à battre. À combattre. À...