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Cette journée, qui avait bien commencé, allait virer au cauchemar. Notre jeune brésilienne était dans sa chambre, elle se préparait. Alice lui avait demander de s'habiller d'un maillot de bain, ainsi que d'un short et un débardeur. La chaleur était tout de même présente. Elle s'apprêtait à enlever son collier, pour ne pas l'abimer, quand elle senti une présence dans son dos. Elle se retourna brusquement et alors qu'elle voulait s'écarter, deux mains se plaquèrent contre ses épaules et la poussèrent jusqu'au lit. La vision d'horreur qu'elle avait lui faisait peur. Son regard était horrible. Ses traits étaient déformés par une sorte de désir atroce.

« Tu ne ressembles tellement pas à ta mère, et pourtant, tu es magnifique. A chaque fois que je te vois, j'ai l'impression de la voir. Je ne peux m'empêcher de t'admirer. Ton si beau visage. Ton corps, si jeune, si bien formé, si beau. J'admire tout de toi. Je ne pourrais jamais me lasser de toi. » , fit cette voix.

L'une de ses mains attrapèrent les poignets de la jeune brésilienne et les plaqua sur un côté de sa tête. De son autre main, il parcourait son corps. S'attardant sur le haut de son corps. Il caressa son visage. Le regard de Luna devient apeurée. Elle tente de se défaire de la prise de cette personne. Elle se débat. Rien à faire, elle ne lâche pas l'affaire.

« Vas-tu donc t'arrêter de bouger ! » , cri t'il.

Un coup se fait sentir sur son visage et elle ferme les yeux. Elle a peur. Elle est apeurée. La crise de panique n'est plus très loin. Sa main libre passe de ses lèvres à sa gorge, puis jusqu'au bas de son haut qu'il relève d'une seule main. Alors que celui-ci approchait son visage du corps de la jeune brésilienne, la porte s'ouvre. Les yeux de Luna s'ouvre et elle tourne le regard vers la porte. Le nouvel arrivant ouvre des yeux grands de surprise et il se précipite vers la personne qui tient fermement Luna plaquée contre le matelas du lit.

« Mais t'es malade ou quoi ?! Qu'est ce qu'y va pas dans ton crâne ?! » , cri le nouvel arrivant, délivrant Luna de l'emprise de cet homme.

Le nouvel arrivant lui lance un regard, signifiant qu'elle doit partir immédiatement de la pièce. Elle s'exécute et sort de la pièce en courant. Elle se réfugié dans un coin de l'hôtel et laisse ses larmes couler. Elle repli ses jambes contre son torse et enfouit sa tête à l'intérieur de ses bras. La pluie commence à tomber. Elle tombe d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Le vent se lève également. Pour autant, Luna ne bouge pas de sa place. Elle continue de pleurer. Cette scène tourne en boucle dans son esprit. La crise de panique est présente. Le cur de Luna bat vite. Trop vite. Sa respiration s'accélère. Ses membres tremblent. La peur ne la quitte pas.

Soudainement, un tissu se pose sur sa tête. Une odeur inconnue s'en dégage. Elle relève lentement la tête et remarque un jeune homme. Elle ne le reconnait pas tout de suite. Malgré cette nouvelle sensation, elle sert fort le tissu contre elle. Le jeune homme auparavant debout, s'accroupi, genoux au sol. Il pose l'une de ses mains face à la jeune fille qui relève une nouvelle fois la tête. Ses larmes continuent de couler. Sa respiration est toujours aussi forte. La native brésilienne observe la main du jeune homme, apeurée.

« I'm not gonna do anything to you. I just wanna help you. (Je ne vais rien te faire. Je veux juste t'aider.) » , fit le jeune homme.

Craintive, Luna avance sa main vers le jeune homme qui l'enveloppe doucement. Il s'avance ensuite pour la prendre dans ses bras. Luna ne comprenait pas. Elle avait peur. Elle avait voulu se dégager des bras de ce garçon mais elle comprit son geste. Il tentait de la calmer. Plusieurs minutes passèrent et les deux jeunes ne bougeaient pas. Une fois que le cur, la respiration et les larmes de Luna s'estompèrent un peu, le jeune homme reprit la parole.

Luna Où les histoires vivent. Découvrez maintenant