L'esprit encore embrumé, Luna se lève de son lit où elle se reposait avant de passer cette grosse journée. Quatre jours étaient passés depuis que son père l'avait profondément touchée. Elle sort de cette chambre où elle se reposait puis se rend dans le salon où son père l'attendait. Il lui lance un rapide regard avant de lui faire signe d'avancer. Elle se place devant son père qui lui tend un livre.
« Tu as quatre ou cinq heures pour lire ce livre de six cents soixante-dix neuf pages. Je viendrai t'interroger ensuite pour m'assurer que tu as bien lu ce livre. » , lui annonça t'il.
Luna se contenta de récupérer le livre et d'aller dans cette pièce où elle a l'habitude de travailler. Elle se pose à même le sol avec le livre sur ses genoux, avant de l'ouvrir et commencer à le lire.
Les heures passaient et Luna n'en voyait pas la fin. Ce livre était infecte, vulgaire, nul, inintéressant, et c'était une torture pour elle de le lire. Elle savait qu'il lui faisait lire pour égayer son esprit critique et logique, mais ce semblant de roman policier était une catastrophe totale. Elle avait réussi à trouver le mystérieux meurtrier au bout de seulement quelque pages et avait ressenti un profond ennuie en lisant les rapports que l'enquêtrice faisait au fil de l'enquête.
Un bruit de porte se fit entendre mais elle ne bougea même pas. Elle préférait finir les quelque pages de livre qui lui restait. Elle avait sauté quelque passages assommant mais avait tout de même compris le livre, dans sa globalité.
« Bien, à ce que je vois tu as fini le livre. Passons à ton questionnaire. Quel rôle joue le personnage de Amélie Carbanélie ? »
Luna écrivit sa réponse assez rapidement puis tourna un carnet, qui était d'ailleurs différent, vers l'homme.
Amélie Carbanélie a pour rôle de nous faire découvrir le métier d'enquêteur. Elle nous le fait découvrir à travers le meurtre de Nathan Boisier, un jeune étudiant en littérature et qui avait pour vocation de devenir journaliste. Elle cherche donc à nous faire découvrir qui est ce mystérieux meurtrier.
« As-tu trouvé la personne correspondant ? » , poursuivit son père.
Oui. L'assassin n'était autre que Camille Grenier. Elle supervisait les progrès de Nathan mais il s'attaquait à un sujet qu'elle ne voulait pas qu'il dévoile parce qu'elle en était fautive. Elle a donc décidé de le faire disparaître, en prétendant que cela était un simple suicide, dû a une énorme pression et du stress.
Le regard de cet homme se posa à nouveau sur le jeune fille. Elle ne tenait pas le livre, il était posé au sol et fermé. Elle écrivait cela comme si elle se souvenait de toute l'histoire en entier, et, dans les moindres détails.
« Quelle a été l'erreur de Camille Grenier ? » , demande t'il, curieux de lire ce qu'elle allait écrire.
Luna sembla hésiter plusieurs minutes. Elle observait la couverture du livre sans bouger. Elle finit tout de même par poser son crayon contre le papier et écrivit pendant quelque longues minutes.
Camille Grenier avait presque tout prévu. Elle n'avait laissé aucuns éléments lui échapper. Son plan était presque parfaitement opérationnel mais une chose lui a fait commette une erreur fatale. Elle ne connaissait que trop bien le sujet sur lequel Nathan travaillait alors qu'elle avait révélé plus tôt à Amélie Carbanélie qu'elle le laissait travailler et qu'elle n'intervenait que s'il avait besoin d'aide. Or, Nathan n'avait jamais révélé son sujet à Camille. Elle l'avait découvert un soir alors que l'étudiant était parti. C'est à ce moment là, qu'elle a eu peur et est passée à l'acte. Son mensonge était presque parfait mais comme toute chose parfaite, il y a toujours une imperfection.
« Tu te contredis à la fin, est ce normal ? » , demanda son père, assez surpris et curieux.
Oui. Rien n'est parfait dans la vie. Même si des gens prétendent l'être. Il y a toujours une petite faille dans leur masque parfait. Comme un miroir ou un joyau. On va penser qu'ils sont parfaits, mais ce n'est qu'en regardant plus attentivement que l'on voit l'imperfection de la chose. , écrivit t'elle rapidement.
Son père ne répondit rien, il reste là, perdu. La jeune fille ne le regardait pas, elle fixait son carnet du regard. Le silence régnait et elle pouvait presque entendre les battements de son propre cœur. D'un geste simple de la main, son père lui fit signe de disposer tout en demandant de laisser le carnet ici. Luna se dirigea vers sa chambre et une fois à l'intérieur, soupira de soulagement. Si elle avait réussi à le faire taire, cela veut dire qu'elle avait touché exactement le point qu'il voulait. Restait à savoir, combien de paliers elle allait devoir gravir, avant de pouvoir atteindre la sortie.
Au centre d'entraînement du club de foot de la capitale française, une personne rumine pour la énième fois de la journée. Il grommelait des paroles incompréhensibles, tout en étant d'une humeur massacrante.
« Ney, pára de agir assim, estás a dar-me dores de cabeça. (Ney arrête d'agir comme ça tu me donnes mal au crâne.) , intervient le capitaine de l'équipe .
- Eu não vou parar. (Je n'arrêterai pas.) , répliqua froidement le brésilien.
- O que se passa contigo? (Qu'est ce qu'il t'arrive ?) , demanda soudainement Marquinhos.
- Sabeis. (Vous savez.) , répondit-il, d'un ton sec.
- Não vale a pena preocupares-te, Ney. (Ça ne te sert à rien de t'inquiêter Ney.) , soupira le capitaine.
- Neste momento, não sei. (Je ne sais pas, pour le moment.) , reprend le brésilien.
- Temos de o apoiar, Thiago. (Nous devons le soutenir Thiago.) , intervient son coéquipier, Marquinhos.
- Iniciei um processo judicial. (J'ai engagé une procédure de procès.) , annonce soudainement Neymar.
- Achas que vai funcionar? (Tu penses que ça va marcher ?) , soupire à nouveau Thiago Silva.
- Não sejas negativo, Thiago. (Ne soit pas négatif, Thiago.) , le reprend Marquinhos, d'un ton assez dur.
- Acha que ela está bem? (Vous pensez qu'elle va bien ?) , demande soudainement Neymar, changeant de sujet.
- Sim. (Oui.) , affirme Marquinhos.
- Esperamos. (Espérons.) » , répondit Thiago.Marquinhos soupire une nouvelle fois face à l'attitude de son capitaine. Il sourit à son ami pour le réconforter et lui donner de la force. Celui-ci lui offre également un sourire. Il était heureux d'avoir le soutient d'au moins un de ses coéquipiers.
« Não posso perder a esperança. (Je n'ai pas le droit de perdre espoir.) » , pense Neymar.
***
Oi gente!
La musique est vraiment le meilleur moyen pour avoir de l'inspiration et écrire tranquillement. Vous écrivez avec quoi comme style de musique vous ?
Até já 🤙🏼
Questions:
- le trio brésiliens ?

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Luna
أدب الهواة« L'espoir est une illusion créée pour nous aider à supporter notre souffrance. » L'espoir. Cette illusion à laquelle nous nous accrochons tous. Cette illusion qui nous force à ne pas baisser les bras. Qui nous force à nous à battre. À combattre. À...