La fille d'un mafieux

Alia

Mes yeux s'ouvra. Je vis le ciel étoilé. Je sentis le sable sous mes pieds. J'entendis les vagues se heurter contre le sable. Je ferme les yeux et hume l'odeur de la mer. Je souris. La mer m'apaise.

Steven: Tu es réveillé ?

Je regarda autour de moi et vis Steven à ma droite, assis, qui regard la mer. Je me relèva de façon à être moi aussi assise.

Moi: J'ai dormis longtemps ?

Steven: 2 min.

Moi: Ah oue ? J'ai l'impression d'avoir dormis 5 heures voir 6.

Steven: Alia...

Moi: Oui Steven

Steven: Pourquoi tu ne me parles pas ?

Moi: Mais enfin, je te parle. On a fait que sa de parler il me semble.

Steven: Tu sais très bien de quoi je veux parler

Moi: Pourquoi tu insistes ?

Steven : Parce que c'est la raison qui fait que tu es encore là

Je me mis à avoir un rire nerveux. Je reprends vite mes esprits

Moi: Mais n'importe quoi, je suis encore là parce que...

Steven: Tu es intelligente. Je sais que tu sais. Tu es là parce que ta douleur est trop forte. Tu es encore là parce que tu as mal. Tu serais partit depuis longtemps sinon. Mais cette douleur, elle est tellement forte que tu hésites. Tu hésites à retourner sur terre et voir le visage de la personne qui t'a infligé cette douleur. Tu hésites parce que tu penses qu'en y retournant tu seras seule. Tu hésites parce que tu as un vide en toi. J'ai raison n'est ce pas ?

Je ferme mes yeux. Bien évidemment qu'il a raison. Je rouvre mes yeux et regarda la mer. J'emmena mes genoux pour les serrer contre ma poitrine.  Je souffla et pris mon courage à deux mains.

Moi: Tu as raison

Steven: Raconte moi, n'est pas peur

Alia: Tu sais déjà, j'ai pas besoin de t'en parler

Steven: Alia, s'il te plaît

Il mis son bras autour de mon coup pour me rapprocher de lui. J'ai ma tête posée sur son torse. Je sentis son baiser dans mes cheveux.

Moi: C'était pendant que j'étais au lycée...
A la sortie des cours...

Flashback

J'allais prendre ma moto. Une voiture noire était garé juste à côté. La vitre se baissa et je vis Raphael. Il me demanda de le suivre. Au début j'ai contesté mais j'ai finalement accepté. Il s'était arrêté devant une villa. Le portail s'ouvrit et je le suivis. Une fois arrêté, nous descendons tout les deux. Je déposa mon casque sur la scelle.

Moi: Pourquoi tu me fais venir ici ?

Raphael: Entre !

Il me parle d'un ton autoritaire ce que j'apprécie pas.

Raphael: ENTRE TOUT DE SUITE

Moi: Baisse d'un ton !

Il passa sa main dans ses cheveux et repris.

Raphael: Excuse- moi, entre, s'il te plaît

Moi: Je préfère

Je le regarda de travers et le dépassa pour entrer dans la villa. C'est grand, lumineux et haut. Les escaliers couper en deux devant moi me font penser que je suis dans un château.