La fille d'un mafieux

Rayan

Médecin: Excusez-moi de vous déranger. Il est temps de me rendre votre réponse.

Je tiens la main d'Alia. Mon regard ne cessa de faire des allers retours entre Alia et le médecin. Je pris une inspiration, expira et....

Tiiiiiiiiii.... Tiiiiiiiiii... Tiiiiii

Je n'eu pas le temps de répondre. Enfaîte Raphaël non plus n'eu le temps de répondre car Alia convulsa. La boîte afficha une ligne continue, infinie. Je me rendis pas compte de ce qui était en train de se passer. Le médecin me poussa.

Médecin: SONIA ! VENEZ M'AIDER! ON EST EN TRAIN DE PERDRE UNE PATIENTE

Je suis debout en train de regarder le médecin. Il essaye de calmer Alia. Il l'a mis sur le côté. Il lui parle mais je t'entends pas. Je suis trop occupé à me concentrer sur leurs gestes. Une main se mit sur mon bras. Je ne regarde pas la personne. Je dégage la main. Deux mains m'acripent les bras. Je sens qu'on me tire. Je me sens reculer.

Moi: Non, non, non je veux rester

Je commence à me débattre. Je vois son corps ce calmer. Elle ne bouge plus.

Médecin: le défibrillateur à 200

Les deux plaques se posent sur ses côtes. Son corps monte violemment puis redescend, vide. Aucune réaction. Toujours la ligne infinie.
Non sa peut pas se finir. Pas maintenant.

Médecin: à 300

Les deux plaques retournent sur ses côtes. Son corps se lève violemment et redescend brusquement. Je ne veux pas qu'il redescende vide. Je veux qu'elle vive. Je me dégage de l'emprise de la personne et couras

Moi: ALIA ME LAISSE PASS ! JE T'EN PRIS!

Je me stop quand son corps redescendis. Je regarda avec panique la boîte. La ligne continue, le bruit strident qui ne s'est pas arrêté. Le médecin ? Pourquoi ne parle t'il pas ? Qu'est-ce qu'il fait ?

Médecin: Heure du décès 14h 17

Moi: Nonnn !

Je pousse le médecin, commença un massage cardiaque.

Médecin: Sa ne sert à rien Mon...

Moi: Elle est toujours là, aidez moi

Je regarde le médecin tout en fessant le massage cardiaque. Les larmes commencent à apparaître.

Moi: Le défibrillateur !

L'aide soignante regarda le médecin. Il hocha la tête.

Médecin: 300

Il posa les deux plaques sur ses côtes. Il me regarde. Me dit de stopper le massage et actionna le défibrillateur.

Moi: Aller Alia, t'es une battante!

Son corps atterrit. Je le tourne vite pour voir la boîte. Une ligne, continue, toujours.
Je m'écroule, j'hurle.

Moi: ALIAAAAAAAA

J'ai l'impression de plus pouvoir respirer.

Moi: Alia, reviens, s'il te plaît, me laisse pas...

Bip.... Bip...Bip

Je releva mon regard vers la boîte. Une ligne continue, puis, la ligne descends, elle remonte, elle continue, elle descends, elle remonte. Je regarde Alia. Elle est vivante. Elle est vivante!
Je me releva, regarda Alia, pris sa main.

Moi: Restes là, avec moi

Je lui posa un délicat baiser sur sa main froide. Je tiens sa main fermement dans la mienne. Je sentis sa main se serré.

Moi: C'est moi, c'est Rayan

Je la scrute. Les moindres changements sur son visage, je les verrais. Elle ne bouge pas. Je comprends pas. Je regarde le médecin qui prends ces constantes.

Médecin: Ne vous inquiétez pas, c'est normal. Elle a réagit c'est une bonne nouvelle, cela veut dire qu'on abandonne le fait de la débrancher. Cependant, je ne peux pas vous dire quand elle ce réveillera. Sa ne dépend pas de moi mais d'elle. Continuer à lui parler, elle vous entends.
Je vous laisse, ces constantes sont bonnes.

Moi: Merci docteur

Il me fit un signe de la tête pour me dire « derrien ». Je le regarde sans- aller et vis Mickael à l'encadrement de la porte. Son visage est humide. Il a pleurer.

Moi: Viens

Il avance, il ne me regarde absolument pas. Il l'a regarde. Sa tête est blanche, vraiment blanche. Il a eu peur comme moi.

Moi: Ça va Mickael ?

Il hoche la tête de haut en bas. Il ne parle pas. Il est sous le choque je pense. Il se tient debout. Il prend sa main gauche. Il l'a caresse avec son pousse. Il penche sa tête sur le côté droit.

Mickael: Ne me refait plus jamais sa tête de singe. J'ai eu la peur de ma vie. Comment j'aurais fait moi, sans toi ?

Sa voix est triste, pleine de sanglots. Il se retient ça se voit.

Moi: Tu veux que je demande un autre lit pour cette nuit ?

Je dors ici. Normalement, il n'y a qu'une personne mais bon la chambre d'Alia est immense donc il peut rester. Je sais que sa le rassurerais. Je le connais.

Mickael: S'il te plaît

Moi: Je reviens Alia. Je te laisse entre de bonnes mains. Je suis sûre que si tu verrais sa tête tu rigolerais.

Je souris en coin, fière de ce que je venais de dire. Je regarde Mickael mais aucun sourire, aucune émotion. Il a vraiment du avoir peur pour ne pas rire. Il rit tout le temps normalement.
Je vais dans le couloir et cherche une infirmière ou aide soignante.

Moi: Oh, excusez-moi. Est-ce que sa serait possible d'avoir un lit dans la chambre 350?

Aide Soignante (AS): Oui bien sûre, je finis avec ce patient et je vous en apporte un

Moi: Merci infiniment

AS: Redites moi la chambre

Moi: 350

Elle note sur son cahier et part. Je fais demi tour quand je vis une machine à café.

Moi: Je pense qu'on en a bien besoin

Je prends deux cafés avec du sucre et pour Mickael du lait.
Quand j'arrive à la chambre, Mickael est effondré. Il a son front sur la main Alia. Les larmes n'arrêtent pas de couler. Je pose les cafés sur la table. Je vais le voir. Posa ma main sur son épaule.

Moi: Que t'arrive t'il? Elle est en vit.

Mickael: Je... sais...j'ai...eu... tellement... peur

Moi: Aller, ça va aller. Le lit arrive bientôt. Tu vas prendre le mien. Tu dois te reposer. Sa te ferais du bien de dormir.

Il s'effondre sur le lit. Il a sa tête enfouis dans mon oreiller et les deux bras son de chaque côtés.

Mickael: Oh, il en peste ton odeur.

Je ris. Sa me fait du bien de rire.

Moi: C'est le mien andouille.

Il ne répondis pas. Il doit déjà dormir. Je retourne auprès d'Alia. Je me pose sur ma chaise. Je suis soulagé. Soulager parce qu'elle ne partira pas dans l'autre monde. Soulager qu'elle se soit battue. Soulager parce qu'elle va se réveiller d'un instant à l'autre.
Je mis ma main sur la sienne.

Moi: Je t'aime Alia

?: R...Rayan?