Chap 29 🍿

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NATHAN


Allongé sur le lit aux draps blancs, le soleil inondant la pièce dans sa descente silencieuse, je me laisse bercer par les caresses de Clément sur mon dos nus. La tête appuyée sur mes mains jointes et posées contre le matelas, je le laisse balader ses doigts sur ma peau nue et profiter des frissons agréables que cela me procure. Kuro joue dans un coin de la chambre avec une petite balle que mon meilleur ami a ramené afin d'éviter qu'il griffe les meubles par ennuie.

— T'as aimé le week-end ? je demande en observant mon félin qui sautille tout seul comme un chaton qui découvre la vie.

— Ouais..., répond-il en embrassant mon épaule.

— On a pas visité tant que cela.

— T'inquiète, on a vu l'essentiel et de toute façon, c'était tout aussi bien ce qu'on a fait, dit-il avec un petit sourire, ses lèvres contre ma chair.

Je souris également et me retourne pour l'observer. Le coude appuyé contre le matelas, son poing soutenant sa joue, ses yeux pétillent et me fixent en silence, joueur. Ses doigts remontent le long de mon torse et viennent chatouiller mon cou, caresser doucement ma mâchoire.

— Il nous reste encore du temps si tu veux..., je minaude en m'humectant les lèvres.

— Non, dit-il en secouant la tête avec fermeté tout en riant. Je vais pas réussir à m'asseoir dans le train.

Je pouffe et vient palper ses muscles avant de le ramener tout contre moi, humant son odeur. Je n'ai pas envie qu'il reparte. Ce week-end ici, avec mes amis, dans mon dortoir, tout proche de mon université, vivant ma vie universitaire, avec lui, était parfait. Trop parfait. Je n'ai pas du tout envie de le laisser. Il devrait rester et faire ses études ici, avec moi, à Paris. Cependant, je ne vis pas dans le monde des bisounours et ce n'est pas possible.

— Tu m'étouffes, geint-il.

— Sale con, je proteste en le relâchant. C'est toute l'étendue de mon amour.

— Toute ton étendue, je l'ai sentis il y a quelques minutes dans mon trou, putain, grogne-t-il en entrelaçant sa jambe avec les miennes.

Je ris franchement et glisse ma main sur sa cuisse avant de m'installer du mieux que je le peux contre lui. Il vient me faire des papouilles dans les cheveux et embrasse mon front avec douceur avant de s'allonger à côté de moi.

— Tu es triste, commente-t-il en venant tapoter mon visage du bout de ses doigts.

— Mais non..., je réponds en fermant les paupières.

— Si, Nath !

J'affiche une moue boudeuse et lâche un soupir profond, conscient qu'il ne me lâchera pas tant qu'il n'aura pas obtenu ce qu'il désire.

— C'est juste.... que c'était trop cool que tu sois là, mais tu vas repartir et on va encore passer une semaine séparée. J'en ai marre.

Il se pince les lèvres et joue avec mes cheveux avant de frotter son nez contre le mien, remontant le drap au-dessus de nos épaules.

— En fait..., commence-t-il avant de se mordre la lippe.

Je lui jette un regard interrogateur et l'encourage à discuter, caressant sa peau laiteuse.

— Je me suis renseigné et j'ai peut-être une solution pour toi... sauf que je ne suis pas certain que ça marche.

— Qu'est-ce que ton cerveau d'érudit à trouver cette fois ? je demande en effleurant ses lèvres.

Meilleurs amis et rien d'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant