CLÉMENT
Partie II/II
Endormis depuis de longues heures, je me réveille en entendant la voix rauque de mon meilleur ami résonner dans mon dos. Je fronce les sourcils et prend un temps fou à ouvrir mes paupières, groggy. Je me retourne et tâtonne, mais le corps chaud du châtain se trouve à l'extrémité du matelas.
— Putain..., grommelle-t-il.
En plissant les yeux, j'aperçois une lumière blanche éclairer sa silhouette et je ne peux m'empêcher de lui donner un coup de pied dans le bas du dos, désireux qu'il se taise afin de replonger dans le monde des songes. De sa main, il récupère ma cheville et m'emprisonne avant de demander :
— Oui ? Allô ?
Je perçois que cela lui est un effort compliqué à une heure aussi avancée de la nuit, mais il se redresse rapidement, comme s'il venait de se prendre un seau d'eau glacée sur la figure qui aurait chassé toute brume de sommeil. Je fronce les sourcils et rampe jusqu'à lui, enroulant mon bras gauche autour de sa taille. Son odeur sucré titille mes narines et je souris, me sentant chez moi.
— J'arrive... Aïdan, chut... ça va, envoie l'adresse et j'arrive.
Je fronce les sourcils parce que, malgré l'état second dans lequel je me trouve, je parviens encore à réfléchir un tant soit peu. Pourquoi le petit blondinet l'appelle aussi tardivement ? Et comment ça « j'arrive » ? La main du châtain secoue mon épaule et je grommelle, les paupières closes.
— Clem, réveille-toi, dit-il en venant effleurer la joue du bout de ses doigts.
Je souris et resserre mon étreinte, ravis de voir qu'il me connaît par cœur. Je ne suis pas particulièrement du matin, ce pour quoi je frappe toujours le châtain lorsqu'il me réveille. Sauf qu'utiliser la douceur pour me sortir du lit est toujours une bonne alternative. Et surtout, je suis de bonne humeur.
— Clem, Aïdan a besoin de nous. S'il te plaît, on a pas le temps pour des papouilles.
Je grogne et, au prix d'un effort surhumain, je me redresse. Ébouriffant mes cheveux, je le vois se lever avec la même énergie que d'habitude et maudit son corps survolté. À l'aide de la lampe torche de son IPhone, il récupère des habits qu'il me balance au visage, m'ordonnant de me vêtir.
Je soupire et enfile le sweat qu'il m'a passé, sortant du lit. Encore à moitié endormit, j'enfile une paire de chaussette et suis mon meilleur ami qui descend les escaliers en silence.
— Qu'est-ce qu'il se passe ?
— Je te raconte dans la voiture, réplique-t-il en chuchotant. Mets tes baskets.
Je lui obéis, habitué à ce genre de plan foireux et récupère une écharpe avant de sortir puisque le mois d'octobre se fait relativement frisquet. J'échoue sur le siège passager et m'attache avant de poser ma tête contre le carreau, désireux de finir ma nuit. Nathan fait vrombir le moteur, puis sort de la place de parking après avoir mis le GPS.
Une fois sur la route, il m'explique rapidement la situation :
— Aïdan a appelé en pleurs.
— Hein ? je fronce les sourcils. Pourquoi ?
— Je sais pas, répond-il en se mordant la lèvre inférieure. Normalement, il était en soirée avec Alex...
— Tu sais pas ce qu'il s'est passé ?
— Non... j'ai à peine parlé qu'il a fondu en larmes.
Je reste de longues minutes silencieux avant de me redresser, le sommeil disparaissant rapidement. Je me frotte les paupières pour me redonner un peu de peps et tente de réveiller mes neurones.
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Meilleurs amis et rien d'autre
Romance/!\Ce texte n'est pas représentatif de mon style d'écriture actuel, il y a beaucoup d'incohérence et de fautes, achetez-vous de quoi soigner vos yeux et votre mental... /!\ Nathan. Clément. Deux garçons nés dans une famille différente et pourtant...