NATHAN
Partie I/II
Les grandes vacances sont arrivées à une vitesse hallucinante et pour ne pas perdre la tête, j'ai tué le temps en allant chez Aïdan quand ce dernier était disponible et je suis sortie avec Jacques quelques fois en ville. Tout cela parce que monsieur devait passer du temps avec Lisa. Je n'ai jamais été quelqu'un de très jaloux. Je me sais possessif quand il s'agit de ma famille ou de mes amis, mais cela ne s'est jamais répercuté sur mes relations amoureuse. Sauf qu'il s'agit de Clément. Et sachant à la base à quel point je déteste qu'on empiète sur mes plates-bandes, je ne parviens pas à me réguler d'autant plus que mes sentiments sont en jeux.
J'ai pensé qu'ils disparaîtraient avec le temps, mais cela ne fait qu'augmenter. Surtout qu'il ne cesse pas son jeu stupide. Je ne le comprends pas ! Il a une copine. Pourquoi revenir sans cesse vers moi ? J'aimerais y voir là un début de quelque chose, n'importe quoi !, mais je n'ai pas envie de nourrir d'espoirs insensés. Aussi, je me contente de ces moments volés même si je sais parfaitement que ce n'est pas bien vis-à-vis de la petit blonde.
Ce matin, quand nous sommes montés dans la voiture pour partir en direction du camping, j'étais heureux d'occuper le siège passager. J'ai bien vu, lorsque nous nous sommes présentés devant le véhicule, que Lisa attendait que je me décale au second plan, mais j'ai fais mine de ne pas comprendre en la fixant, attendant patiemment qu'elle monte à l'arrière. Et puisque Clément n'a rien réclamé, je me suis contenté d'un sourire victorieux avant d'arriver chez le blondinet.
Je sais que je me conduis de façon mesquine, mais je n'arrive pas à m'en empêcher lorsqu'elle est dans les parages. Comme si je devais marquer mon territoire, lui montrer que je serais toujours supérieur et qu'elle ne pourra jamais m'égaler. Ridicule. Sauf que c'est plus fort que moi. J'ai envie de parader aux côtés du brun et de lui lancer un sourire narquois au visage en lui montrant qu'elle ne pourra jamais voler ma place. En bref, je suis un gamin..., je songe, dépité.
Je crois que le plus gênant a été l'attribution des chambres. Mon meilleur ami a foncé dans une pièce contenant le lit double et je me suis empressé de le suivre avant de me confronter à Lisa qui m'a observé comme si je venais de me transformer en dinosaure. Je me suis alors rendu que cette place ne me revenait pas et ce serait mentir que de dire que mon cœur ne m'a pas fait mal. J'ai eu l'impression de recevoir un coup violent, comme si on m'ordonnait de me réveiller pour me plaquer la vérité en face.
Et ça fait toujours aussi mal.
Rajoutons à cela les deux abrutis dans la chambre voisine qui n'ont pas pu s'empêcher de copuler la nuit dernière.... Ont-ils simplement conscience que les murs sont aussi fin que du papier ?! Pour la peine, j'ai voulut me venger en faisant quelques sous-entendus, mais Clément les as sauvé. Dommage parce que j'aurais adoré contempler le visage rouge écrevisse de mon ami d'enfance. Et en parlant du loup... je m'avance jusqu'à lui tout en m'accroupillant, lui glissant :
— Je devais te parler hier.
Il rougit et hoche la tête en déglutissant difficilement. Je ricane, conscient qu'il repense à sa soirée et m'apprête à le charrier lorsqu'un pied s'abat brutalement dans mon dos et m'éjecte des marches. Je tends la main pour me rattraper à n'importe quoi et mes doigts accrochent le débardeur d'Aïdan tandis qu'il récupère mon poignet, freinant ma chute.
— Ah, mais ça va pas ! je m'écris, le cœur battant.
Je fusille Clément du regard, ce dernier se contentant de croiser les bras sur sa poitrine tout en m'offrant un air hautain, tel un roi contemplant son sujet. De quoi lui offrir une paire de claque bien mérité.
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Meilleurs amis et rien d'autre
Roman d'amour/!\Ce texte n'est pas représentatif de mon style d'écriture actuel, il y a beaucoup d'incohérence et de fautes, achetez-vous de quoi soigner vos yeux et votre mental... /!\ Nathan. Clément. Deux garçons nés dans une famille différente et pourtant...