Chapitre 50 : Du sang et des retrouvailles

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Bonjour messieurs dames ! Voilà enfin le chapitre 50 de Gendall ! Oui, j'ai tardé à le sortir... Mais vous verrez, il est innovateur !

Déjà 50 chapitres, je n'arrive pas à y croire... Merci pour tout ! Vous êtes ma motivation quotidienne pour écrire ! Et pourvu que l'histoire continu de vous plaire et de vous donner le sourire en 2021 ! Que tout aille mieux, et que le monde cesse de tourner à l'envers !

Bonne lecture :) Et dites moi en commentaire si vous avez des demandes particulières pour la suite ou des remarques ! Après tout je suis ouvertes aux critiques...

Héloïse :

- Réunissez les troupes devant le château, je m'occupe du discours de guerre. Marc, va chercher mon père, il faut que je lui parle.

Héloïse sortit de la pièce d'un pas déterminé. Alicia la suivait de près, et cette présence la rassurait. Son cœur s'affolait de plus en plus, les explosions parvenant du troisième cercle s'intensifiant de plus en plus. Elle était la princesse du royaume de Gendall, héritière du trône et il était temps pour elle de porter la couronne avec honneur.

Mais elle avait si peur... Ses talons se stoppèrent et son Altesse fit demi-tour. Sa garde l'attendait sagement, abordant une mine inquiète mais confiante.

- Alicia je...

La chevalier avança d'un autre pas et regarda la princesse dans les yeux. Un doux sourire anima son visage.

- Tout va bien se passer votre Altesse. Vous allez être fantastique ! Je suis là, dans n'importe quelle situation. D'accord ?

Héloïse acquiesça, plus anxieuse pour la vie de la soldate que pour l'avenir du royaume.

- Promet moi de rester en vie.

- Je vous le promet.

Alicia déposa un léger baisé sur sa joue et se recula respectueusement.

- Je m'occupe de mettre votre père à l'abri. J'écouterais votre discours d'en bas. Je vous retrouve plus tard. Courage Héloïse !

La jeune fille opina et prit ses responsabilités à deux mains. Elle avait enfilé une tenue apte au combat. La tenue de sa mère. Un long manteau souple et un pantalon de jute. Ainsi habillée elle ressemblait à un pirate prêt à crier à l'abordage.

Montant quatre à quatre les escaliers, elle se trouva finalement au balcon royale, généralement utilisé pour faire des saluts à la foule ou montrer sa présence quand des sorties n'étaient pas organisées pour les Saint-Clair. A ce moment là, avant de paraître aux yeux de l'armée de Gendall, Héloïse prit le temps de respirer. Elle écouta ce grand silence de mort, précédant chaque combat. Un silence pour le sang et la violence qui allait se dérouler dans quelques minutes. La pression montait, encore et encore. Comment avaient-t-ils pu en arriver là ? Le matin encore, la princesse jouissait d'un bonheur sans fin, imaginant sa nouvelle vie en tant que reine aux côtés de la femme qu'elle aimait ; et cet espoir un peu fou n'avait pas disparu. Il restait là, en attente d'un entrain d'amour. Mais elle devait se concentrer sur la guerre. Celle qui rugissait et se rapprochait, de seconde en seconde, prête à détruire ce monde si beau, si innocent. Héloïse fit deux pas.

Un millier de soldats se tenaient au garde à vous, en rang serrés, armées et protégés. Le stresse apparaissait dans leurs yeux. Mais aussi une certaine forme de détermination. Et cet éclat futile, Héloïse comptait bien le transformer en fougue mortelle. En un courage capable d'anéantir, de terrasser, de brûler.

- Soldats de Gendall ! Écoutez mon appel ! Écoutez ce grondement qui brûle votre terre ! Qui brûle vos entrailles de vengeance ! Aujourd'hui c'est à nous de défendre la Citadelle du mal ! Que les Anciens Dieux guident nos gestes et bénissent nos lames. Soldats, au combat !

GendallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant