Chapitre 54 : Bras en moins

116 9 1
                                    

C'est avec une grande émotion que je vous annonce que le chapitre 54 sonne l'avant dernier chapitre de ce roman ! Il est court, mais condensé, alors je vous laisses profiter ! Je veux absolument vos retours ! La suite arrive très bientôt, bonne lecture à toutes et à tous !

Marc :

- Noooonnn pas elle !

Marc se releva brusquement, en pleurs. Il voyait son amie, les yeux clos et les poumons vidés de leur dernier souffle. Il était horrifié, mut d'une haine profonde. Il pointa un doigt rageur vers le Commandant qui rigolait sans pouvoir s'arrêter.

- Vous n'aviez pas le droit !, cracha le blond. Pas Alicia ! Pas elle !

Avec une rage qu'il ne pensait jamais ressentir un jour, il attrapa son épée et se lança sur Affran. Dans son rire fou, il ne vit pas l'attaque du jeune homme et se retrouva à terre, ciselé entre les bras du garde. Marc brandit un point et asséna un crochet dans la mâchoire de son ennemi. Ils étaient prit dans une bagarre à mains nues, et pour l'instant le soldat avait l'avantage, dominant le Homors.

- Pour Alicia ! Pour Thomas et tous les autres ! Vous n'aviez pas le droit !, hurla-t-il.

Il déferla une vague de coups sur l'homme qui continuait de rire, le nez cassé et la bouche en sang. Le Commandant ne réagissait pas à la douleur. Il était étrangement heureux, euphorique de sa futur victoire.

- Allons blondie ! Ne soit pas si dramatique !, ricana-t-il.

Marc le frappa d'autant plus fort. Il pleurait sans pouvoir s'arrêter, usant de sa force et de sa colère bien alimentée. Il voulait voir Affran mourir entre ses doigts. Alors il enserra ses mains autour de son coups gonflés de veines et coupa sa respiration. Le Commandant sourit, devenant de plus en plus rouge. Et quand il sentit une violente douleur dans son abdomen, il chercha d'une main son épée. Alors le Homors toucha la lame et s'en empara sans que le soldat ne s'en rende compte. D'une puissance incroyable, il balança l'arme sur le jeune homme.

Marc fut projeté en arrière et hurla de douleur. Son visage était marqué d'une immense plaie pourpre. Il enfouit sa tête dans une main tremblante et se releva, tant bien que mal.

- Vous ne pouvez pas gagner...

Il était essoufflé mais tenait sur ses deux pieds.

- C'est impossible...

Marc regarda Alicia, toujours immobile sur le sol, baignant dans son propre sang.

- Je suis désolé...

Il se pencha vers elle et déposa un doux baisé sur sa tempe. Puis, plus motivé que jamais, prit l'épée sacré qui brillait de milles feux. A son tour, il ressentit la légèreté de la lame entre ses doigts ; sa puissance. C'était comme si elle lui parlait. Comme si elle vivait, respirant au rythme de son pouls.

- A moi de jouer, chuchota-t-il.

Cette fois-ci, il attendit de voir Affran amorcer une attaquer pour esquiver et utiliser son élan contre lui. Sa tactique marchait plutôt bien et lui permettait de se reposer entre chaque coups. Ainsi il fatiguait son adversaire en le faisant bouger dans tous les sens. Mais ce qu'il n'avait pas calculé était les pouvoirs surnaturel du Commandant. Dès qu'il fut lassé, il arrêta de jouer avec le garde et l'observa de loin.

- Tu es malin, doué de tes mains et encore jeune. Pourquoi donner ta vie pour un royaume ? Une cause si faible ?

Marc, étonné de la question, ne perdit pas son sang-froid et y vit alors une chance incroyable de ressentir ses derniers instants. Il baissa sa garde et regarda l'homme en face de lui.

GendallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant