Gendall

Chapitre 7 : Deux Klork s'il vous plait

Alicia :

- Chhhhuuuuutttttttt, gronda une vieille dame derrière une étagère.

- Mais qu'est-ce qu'elle fait là, celle là ? Elle n'était pas ici il y a deux secondes, on est d'accord ?, demanda Alicia avec une mine agacée.

- C'est pas la question, reprit le garde plus doucement, regardes !, s'écria-t-il.

- Chhhuuuttt, recommença la femme en insistant.

- Oui c'est bon on a compris ! Vas-y montre Otterson, finit la soldate, épuisée et légèrement énervée avec un regard menaçant vers la bibliothécaire.

Le jeune homme s'empressa d'attraper le livre et la carte pour venir étaler le tout devant son amie.

- Juste ici, il est écrit que des galeries avaient été creusées pour l'évacuation du château en cas de problème.

- Oui ça, je suis au courant... J'ai étudié les plans, commenta la soldate.

- Non mais ça, je le sais... Mais je ne te parles pas des galeries modernes, qui se trouve, elles, vers nos dortoirs. A l'époque des Homors, d'autres sous-terrains, plus profonds, s'enfonçant encore plus loin dans les entrailles de la Citadelle, avaient étaient creusés. Ceux-ci furent bouchés à la mort de la reine, car c'était par cet endroit exact que c'était introduite la Guilde. Mais je pense, à mon humble avis, que les Homors y sont encore...

- Attends, quoi ? Tu penses vraiment qu'ils se cachent là-bas ? Mais pourquoi ! Ils pourraient se terrer n'importe où... de plus... je ne sais pas, confortable que des galeries sous terre, s'étonna Alicia en étudiant les plans que le jeune homme avaient sortit.

- Oui oui, je sais. C'était d'ailleurs la chose la plus illogique en pensant à cette planque... Mais pas tant que ça en faite. Même si les entrés des galeries sont effondrées, je pense qu'une partie secrète et mieux cachée se trouve toujours là-dessous. Les arguments tiennent debout : ils ont un accès direct vers le château, peuvent se ravitailler facilement à l'intérieur de la Citadelle et sont discret au possible !

- Malin...

- J'ai même une théorie... Je pense que certains Homors sont ici, dans le château en tant qu'employés..., chuchota Marc en regardant autour de lui pour vérifier que personne ne les écoutent.

La jeune fille ouvrit grands les yeux et se penchant vers son camarade.

- Tu sais que ce sont des accusations grave, là..., dit-elle tout bas en attrapant le col du garde pour le rapprocher.

Le jeune soldat prit une mine sérieuse et plongea ses yeux bleus dans ceux vert émeraudes de la fille.

- Oui, je sais et il va falloir qu'on mène notre petite enquête. Mais je suis sûr à 90 % pour leur planque souterraine, reprit-t-il. Et je crois avoir trouvé la nouvelle entrée...

- Ok, je te fais confiance, on y va ! De toute façon, on a pas de meilleures options...

Les deux acolytes s'empressèrent de ranger rapidement leur bazar et filèrent dans leur dortoir pour se changer, sans oublier de lancer un regard mauvais à la vieille bibliothécaire avant de partir.

Ils prirent du change et se rhabillèrent en tenu de garde plus simple, les dorures en moins et épée en main. Alicia prit le temps de lancer un bouclier à son ami et d'attraper un arc et un carquois de flèches. Un de ses nombreux talent au combat...

C'est sans attendre le petit déjeuné qu'ils se rendirent aux écuries pour récupérer leur cheval respectif.

- Bah, t'as un cheval toi ?, s'étonna la garde.