Gendall

Chapitre 1 : La Citadelle

Bonjour et bienvenu ! Je vous présentes aujourd'hui Gendall, une histoire de royaume, de trône, et surtout d'amour !

Je vous conseilles de passer les premiers chapitres de présentation nécessaires à l'histoire pour ensuite vraiment rentrer dans l'action et découvrir le vaste monde autour du château et les différents personnages aux caractères propres à chacun !

Au début de chaque chapitre j'ajouterais aussi une vidéo pour accompagner votre lecture en musique, si vous le souhaitez. D'ailleurs, si vous avez des artistes à faire découvrir, n'hésitez pas ! Je suis là pour ça ! Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe et signalez les moi en commentaire si vous voulez.

Je suis ouverte aux suggestions si vous avez des idées ou même des envies pour la suite.

Sur ce, je vous souhaites une bonne lecture !

Alicia :

- Aller ! Encore un petit effort..., grogna Alicia en tirant Hope derrière elle.

Son valeureux compagnon ne semblait pas enclin à avancer plus vite en cette soirée d'été. Le soleil commençait lentement à décliner dans le ciel et il restait encore un bon bout de chemin avant d'arriver à la Citadelle.

- Aller Hope ! Plus vite, lança-t-elle à l'attention de son cheval, qui commençait à fatiguer.

Ils avaient, tous les deux, fait une dizaine d'allers retours entre Gurdo et la Citadelle pour alimenter la ville en produits frais. C'est ainsi que la jeune fille gagnait sa vie : en livrant nourriture et marchandises à de généreux revendeurs en manque de provisions. Ainsi, elle prenait sur commande et s'occupait d'aller directement aux champs pour faire livrer sa course et recevoir quelques pièces en retour. Hope, son cheval qu'elle avait depuis de nombreuses années, était habitué à tirer la charrette en bois sur les chemins de terre reliant le petit village de paysans à la capitale du royaume : la Citadelle. Elle s'étendait sur plusieurs kilomètres, entourant le château et accueillant des étrangers du monde entiers, tout comme des nobles richissimes ou des migrants en quêtes de paix. Là-bas, il fallait se battre pour trouver du travail et manger à sa faim. La Citadelle était constituée de quartiers riches, au centre, et de quartiers pauvres, à l'extérieur du cercle. Autant ne pas parler de la difficulté à se faire une place parmi la société quand on venait de la campagne. Généralement, quand on naissait dans la pauvreté, on y restait.

Alicia, elle, avait décidé de se battre. Et, au passage, de briser la boucle infernal de sa vie.  Alors, pendant de longues années, elle avait trimé dans les champs, récuré les salles de restaurants, servit des bières aux travailleurs fatigués et même élevé des poules chez la mère Circal, une bonne femme ratatinée et un peu folle au fil des années. Son passé n'était pas une fierté,  se repentir devenant un objectif pour devenir quelqu'un d'honnête. Du moins, elle essayait, en donnant un peu plus d'elle-même chaque jour.

Les contours de la Citadelle se rapprochèrent enfin. Hope avait reprit sa marche et la semaine prenait fin.

- Enfin !, s'écria la jeune fille en foulant les pavés gris de la capitale.

Le claquement des sabots sur le sol prirent une régularité qui rythma sa marche. Elle suivit l'avenue principale en dépassant les bars malfamés et les gangs malveillants pour passer sur l'autre rive, dans les quartiers de classe moyenne. Les rues étaient plus propres, l'ambiance moins tendue. Alicia bifurqua à gauche et déboucha sur une petite place lumineuse où plusieurs stands étalaient leurs marchandises. Des odeurs alléchantes vinrent chatouiller ses narines et son regards dériva vers les différents marchands. Le vendeur de poisson clamait toujours haut et fort la fraîcheur de ses fruits de mers, la vielle femme qui tenait une petite tente de légumes se faisait toujours aussi discrète et silencieuse, malgré les nombreux clients qui venaient réclamer ses fameuses citrouille connues dans le royaume tout entier. Alicia croisa même la mère Circal qui gardait toujours ses œufs de poules, le grand monsieur Damien qui proposait toute sorte de viande et enfin, la jeune Anna avec ses herbes aromatiques qui sentaient si bon... Elle atterrit devant le magasin de John, le boulanger pour qui elle travaillait le vendredi. Elle stoppa son cheval et déchargea la petite charrette de plusieurs sacs de farines avant de les apporter un à un dans la boutique. L'homme était ravie de sa livraison et paya la jeune femme en la remerciant une dizaine de fois, peut-être, avant de retourner à ses fourneaux.