Chapitre 51 : Manchot aveugle

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Bon Dieu de bois ! Depuis quelques chapitres je fais une grossière erreur ! Ce n'est pas « Martin » mais THOMAS le Homors charmeur pour qui Marc est tombé ! Rahhhh je suis vraiment désolée si vous avez été confus en lisant, et retrouvant le jeune homme du début, contre qui Alicia c'était battue aux qualifications. Vous savez ce macho sexiste torse nu ? Et bah c'était pas de lui que je parlais, vraiment désolé ! Je me suis un peu emmêlée les pinceaux mais normalement les corrections ont été faites... Du coup, reprenons le cours de l'histoire, avec un Thomas plus présent que jamais ! Bonne lecture !

Alicia :

Héloïse est en sécurité. Héloïse est en sécurité. Héloïse est en sécurité...

Alicia essayait en vain de s'en persuader alors qu'elle s'enfonçait de plus en plus dans les profondeurs de la Citadelle. Elle ne se battait plus, son épée bien rangée au fond de son fourreau. Elle traversait la ville, observant avec douleur la violence des combats. Un brouillard épais c'était emparé de chaque parcelle de rue, étouffant les soldats, brouillant la vision et isolant les bruits atroces des pistolets et des cris. Les habitants se réfugiaient comme ils pouvaient, s'enfermant chez eux ou courant rejoindre le château en tentant le tout pour le tout. Un dernier espoir fugace qui les faisaient fuir, risquant leur vie pour le seul prix de la liberté. C'était ce pour quoi tous se battaient à présent. Cette liberté, ce sentiment de fraternité qui les unissaient tous, ces cœurs qui battaient au même rythme dans une même quête. Car ce n'était plus une simple question de territoire. Le peuple de Gendall vivait pour son roi, pour ses dirigeants qui les avaient menés à la paix. Et c'est en l'honneur de cette famille ; c'est pour l'amour de cette famille que l'armée et les clans combattaient à l'unisson. La princesse leur avait donné quelque chose de plus précieux encore. Ce sentiment d'appartenir à quelque chose de plus grand, une guerre unie contre les forces du mal. Un mal qui luttait, mais ne passerait jamais.

- Marc !, hurla la jeune garde à travers les grondements des troublons. Marc bon Dieu où te caches tu !

Le blond arriva en courant comme une flèche sur son amie. Dans sa course effrénée il la percuta et l'entraîna derrière un tas de décombre. Il se baissa et se couvrit les oreilles. Une énorme explosion retentit non loin de là. Des guerriers Homors hurlèrent, puis un grand silence s'en suivit.

- Qu'est-ce que tu as fais ?, demanda la brune en se relevant avec difficulté.

- J'ai fais exploser une troupe de la Guilde ! Boom ! Ah ah !

La jeune fille, passé son étonnement, sourit et frappa amicalement l'épaule de son ami.

- T'es un génie Otterson !

- On me le dit souvent, oui !, répliqua-t-il, aux anges.

- A présent, il faut qu'on retrouve Thomas, c'est le seul à pouvoir empêcher cette guerre de tous nous détruire.

- Je suis d'accord. Avec sa place à la cour, son ancien statut auprès des Homors et sa présence sur scène, il saura réunir les troupes au traité de paix.

- Allons-y.

Marc hésita un instant et retint la chevalier par le bras.

- Alicia attends... Il faut que tu saches quelque chose avant qu'on y aille...

- Tu l'aimes c'est ça ?

Le garde releva vivement sa tête. Étonné, il ouvrit la bouche, ne sachant que répliquer.

- Je le sais depuis le premier jour, Otterson. Mais tu sais, on a vécu tellement de trucs cette année que maintenant, je suis juste heureuse pour vous deux. Tu... tu es mon meilleur ami Marc. Je ne veux pas te perdre et... et Thomas non plus. Si il compte pour toi, il compte d'autant plus pour moi aussi. Il ne seras pas mit en danger, je te le promet.

GendallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant