CHAPITRE 17

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Alexander

Lorsque nous arrivons devant la porte de l'appartement, Simon vient nous ouvrir laissant apparaître derrière lui Clary, Lily et Magnus. En entrant, nous découvrons que l'appartement a été plongé dans une ambiance tamisée grâce à des bougies et des guirlandes lumineuses créant ainsi une atmosphère chaleureuse et unique.

Surpris par la décoration improvisée des lieux, nous restons sans voix face à nos amis qui viennent se présenter chacun leur tour le visage empli de tendresse pour nous serrer dans leur bras.

Simon nous invite à prendre place sur le canapé alors que Lily et Clary viennent se tenir au centre de la pièce où se situe une petite table sur laquelle se trouve une bougie, une bouteille de whisky, des verres et un cadre dans lequel repose une photo qui m'est chère.

- Dans ma famille, lorsqu'une personne décède, au delà de la tristesse que nous ressentons, nous choisissons de célébrer sa vie. Déclare Lily. Nous ne voulions pas vous laissez seul en ce jour si particulier et nous avons pensé, si ce n'est pas trop déplacé de notre part, que de partager ensemble des souvenirs liés à votre mère seraient une manière de lui rendre hommage.

Face à cet élan de sympathie, je reste muet, ma raison me dictant une nouvelle fois de ne pas craquer devant cette attention si délicate que nos amis ont décidé de nous apporter. Izzy, bien plus sensible, ne peut retenir quelques sanglots bien qu'elle aussi voudrait remercier nos amis d'avoir eu cette intention si prévenante à notre égard.

Simon se précipite à ces pieds et prend ces mains dans les siennes.

- S'il te plaît ne pleure pas. Je peux comprendre la peine que vous ressentez en cet instant mais si c'est trop dur de parler d'elle, personne ne vous y oblige, Déclare Simon sincèrement

- Non, votre idée est magnifique. Je ne sais pas ce qu'on a fait pour mériter des amis comme vous. Répond Izzy la voix tremblante

Réconfortant ma petite soeur en la pressant contre moi, je jette un œil à Jace, qui les yeux luisants, me donne aussi son accord pour poursuivre en posant sa main sur mon épaule.

- Isabelle a raison, c'est une merveilleuse idée. Je ne sais pas comment vous remercier pour cette délicate attention. Je déclare ému avant de lever les yeux vers Magnus.

Celui-ci me sourit lorsque qu'il croise mon regard troublé. Il incline simplement la tête un sourire tendre sur les lèvres m'encourageant aussi à sa manière face à la situation.

Clary reprend la parole tout en s'adressant à Jace.

- Jace, je t'ai vu à plusieurs reprises regarder cette photo et je sais au combien elle compte pour toi. Je ne voulais pas fouiller dans tes affaires mais j'ai pensée qu'elle méritait un joli cadre afin que tu puisse te rappeler tout les jours l'amour qu'elle avait pour toi.

Sur cette fameuse photo, on peut voir Izzy et moi au côté de notre mère et Jace à sa droite riant sous le baiser forcé donné par celle-ci sur sa joue. Je me rappelle lorsque cette photo a été prise, c'était l'anniversaire de Jace et elle avait insisté pour prendre une photo de famille avec CES enfants.

- Merci mon cœur, dit Jace en venant cueillir les lèvres de sa belle dans un tendre baiser.

- Tu veux peut être commencer ? Murmure Clary

Jace nous lance un regard hesitant avant de venir se dresser devant la petite table. Il sert un verre de whisky tout en réfléchissant à ces mots.

- J'avais 16 ans quand mes parents sont mort dans un accident de voiture. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé seul dans ma ville natale et Maryse n'a pas hésité une seule seconde quand elle m'a accueillit au sein de sa famille. Pendant longtemps, j'ai été perturbé par l'accident de mes parents. Je rêvais sans cesse d'eux et du moment où l'on m'avait annoncer leur mort à la sortie du lycée. Maryse entendait mes cris la nuit et venait à chaque fois me réconforter en m'apportant un verre de lait chaud ou simplement en me berçant dans ces bras pour me dire que tout finirait par aller mieux. Je pouvais lui parler de tout, elle était toujours à l'écoute. Un jour, alors que je rentrait d'un entraînement de basket où le coach n'avait fait que me pousser à bout, j'ai fait part de mon envie de tout arrêter à Maryse. Le basket ne m'attirait plus vraiment et j'avais envie d'orienter mes études vers autre chose que le sport. Le souci c'est que personne ne me prenait vraiment au sérieux et abandonner le sport pouvait être considérer comme une défaite pour certains. Maryse m'a soutenu comme elle le fessait toujours en me disant que qu'elle que soit ma décision elle resterait fière de moi. Elle ne voyait que le meilleur en moi et me montrait sans cesse son amour comme elle le fessait avec ces propres enfants. Apprendre sa maladie alors que j'étais à des milliers de kilomètres a été très difficile. Le peu de temps que j'ai pu passer à ces côtés par la suite n'a jamais été suffisant pour lui montrer tout l'amour que j'avais pour elle. J'aimais Maryse comme ma propre mère. Elle ne pas seulement ouvert sa maison, elle m'a recueilli et fait de moi un membre de sa famille à part entière en fessant de mon meilleur ami mon frère et en me donnant la plus agaçante mais aussi la plus merveilleuse petite soeur qui soit. Déclare Jace en cachant sa tristesse derrière un de ces sourires que l'on connaît trop bien.

Almost FriendsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant