Magnus
-S'il te plaît, reste encore un peu !
-Bébé, ne me regarde pas comme ça. Tu sais très bien que si j'avais le choix, je passerais la journée au lit avec toi mais Raphaël m'attend.
Alexander se penche pour me donner un baiser et, sans un mot de plus, s'éclipse dans la salle de bain.
Frustré de le voir encore une fois sortir très tôt, je grogne et n'hésite pas une seconde pour lui faire part de ma pensée.
-Je suis rentré il y a à peine une heure de cela et tu t'en vas déjà. J'ai l'impression qu'on ne se voit plus ces derniers temps.
-Crois moi, j'en ai bien conscience et j'en suis désolé bébé, s'écrie mon ange depuis la salle de bain avant d'apparaître dans l'encadrement de celle-ci les quelques secondes qui suit, en s'essuyant le bas du visage avec une serviette. Avec Luke en moins au restaurant, tu sais bien qu'on est obligé de travailler un peu plus. Mais je te rassure qu'on en a discuté avec Raphael. Il est clair que ça devient trop lourd pour chacun de nous, et on pense qu'il est temps d'embaucher une personne supplémentaire pour nous aider et qui occupera mes anciennes fonctions de commis.
Mon homme jette sa serviette sur une chaise, vient jusqu'à moi et prend mon visage en coupe.
-Je sais que c'est un peu compliqué en ce moment entre toi au club et moi au restaurant mais je te promets de me rattraper dès que je le pourrais. Et au cas où tu en douterais, tu me manques aussi mon amour. Dit-il tout en joignant ces lèvres au miennes dans un doux baiser qui apaise mon âme.
-Excuse moi mon ange, je ne devrais pas te faire de reproches. Je sais que tu fais ce que tu peux et puis je suis un peu mal placé pour faire des remarques. Après tout c'est moi qui rentre à pas d'heure, la plupart du temps au petit matin.
-Bébé, ton club n'a ouvert que depuis quelques mois à peine. Cela demande de l'investissement pour le faire durer et je ne t'en veux absolument pas de rentrer parfois très tard. Tout comme toi, je regrette juste de ne pas pouvoir passer plus de temps avec toi et encore plus dans tes bras mais je vais tout faire pour que cette situation s'arrange rapidement, promet Alexander en se penchant à nouveau pour m'embrasser.
Cette touche délicieuse me donne des papillons dans le ventre et l'envie de le garder dans mes bras se fait ressentir une fois de plus. Sans hésiter, je le tire un peu plus vers moi, le bascule dans le lit et vient me positionner au-dessus de lui afin d' approfondir ce baiser. Contre toute attente, mon homme se laisse faire et se perd même dans cet échange langoureux, passant ses mains dans mes cheveux avant de faire courir ses doigts sur mon dos et mes flancs, me faisant frissonner par la même occasion. Profitant de ce moment d'égarement, je tente d'être plus audacieux et glisse ma main dans son pantalon attrapant l'objet de mes désir d'une poigne ferme. Alexander pris par surprise gémit d'une voix rauque avant de reprendre mes lèvres avec plus de passion et de me basculer à mon tour pour venir me surplomber de tout son corps. Il attrape mes mains et les place au-dessus de ma tête tout en descendant sa bouche dans mon cou afin de torturer la fine peau qui s'y trouve de ces dents. Une douce chaleur se hisse dans mon bas ventre me rappelant au passage le manque d'intimité de ces dernières semaines. Je mentirais si je disais que nos moments ne me manquent pas. Aussi je ne prive pas de lui faire comprendre combien j'ai envie de lui en cet instant en murmurant son prénom d'une voix implorante tout en me tortillant sous son poids mais la sonnerie de son téléphone informant de l'arrivée d'un message vient détruire tout espoir de se retrouver dans une étreinte charnelle.
-Pourquoi faut-il toujours qu'il soit à l'heure !
Cette remarque fait rire Alexander qui relâche mes mains afin d'attraper son téléphone et vérifier l'expéditeur ainsi que le contenu du message.
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Almost Friends
General FictionAlec, jeune cuisinier débarque à New York avec sa sœur fuyant un passé douloureux dans l'espoir de vivre sa vie enfin comme il l'entend. Il fait la rencontre de Magnus, un jeune Barman dont le charme ne le laisse pas indifférent. Loin d'être un cou...