Petites histoires

2 (Hisoka x Irumi)

L'homme caresse son torse, embrasse son cou, y laisse des marques. Il est désemparé, jamais il ne s'est senti si vulnérable, lui qui est si puissant, qui est toujours le dominant, n'arrive pas à prendre le dessus. Il gémit tandis que l'homme joue avec ses nerfs, jonglant entre plaisir et douleur, griffant puis embrassant.

Il ne sait pas comment réagir, pour la première fois, il ne veut pas prendre le dessus, il veut profiter, tant que c'est cet homme qui s'amuse, tout lui va.

Il se laisse faire, son plaisir augmentant, alors que son supérieur embrasse son ventre musclé, puis remonte vers son torse, sa bouche, mord sa lèvre. La seule lumière qui illumine les pupilles noires de cet être est de l'amusement, alors qu'en-dessous, se trouve un homme complètement démuni dont les yeux brillent d'amour fou.

L'assassin joue avec le magicien, avec son cœur, lui qui était si fier, si intouchable est à la merci de l'homme aux aiguilles. Alors il en profite, parcourant chaque recoin de ce corps si bien sculpté, se délectant de la souffrance du soumis, de ses soupirs.

Le magicien se cambre sous les caresses, il sait que son ennemi en profite, mais il n'arrive pas à réagir. L'assassin observe les iris dorés et voit la tendresse dont le couve l'homme aux cartes, à cet instant, les battements de son cœur s'accélèrent, il en a assez de jouer, il saisit le visage du magicien entre ses mains et l'embrasse fougueusement, laissant son amour passer vers son rival qui le reçoit de plein fouet avant de lui renvoyer.

Les mains glissent, caressent, griffent, les lèvres se délaissent avant de se retrouver aussitôt, les corps se pressent, les souffles se saccadent, la chaleur augmente, l'amour explose dans un entrechoquemnt de baisers, de soupirs, de marques, de plaisir, de sauvagerie et de tendresse.

Ces deux ennemis sont les meilleurs amants, les rivaux sont maintenant les meilleurs amis.

Leurs regards se croisent, ils s'enlacent en murmurant "Je t'aime".