79 (Erza x Gerald/Jellal)

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Hey, me voilà de retour ! Pardon pour cette longue absence, je suis désolée.

J'espère que vous allez tous bien et que cet OS vous plaira ! Ne vous inquiétez pas, les dernières commandes seront dans les prochains chapitres.

Bonne lecture !

***

Je lève les yeux vers la fenêtre, et je pleure.

Je jette un coup d'œil aux teintes claires et immaculées des murs, et je meurs.

Je m'accroche aux draps froissés, et une larme roule.

Je m'effondre à même le sol, et une autre coule.

***
*****

- Papa !

Je cours pour me jeter dans ses bras, il m'attrape tandis que j'éclate d'un rire cristallin. Je tends les mains de chaque côté et il me fait tournoyer. Je ferme les yeux en riant, sentant le vent sur mes joues et dans mes cheveux, j'ai l'impression de voler. De rêver.

Il me repose, un sourire illuminant son beau visage mais je m'agrippe à son bras.

- Encore ! Encore !

- Non, ma puce, chaque bonne chose a une fin. Il est temps d'aller retrouver maman.

Je souffle de frustration avant d'apercevoir la magnifique chevelure écarlate de la reine de mon cœur.

- Maman !

Je cours à nouveau, elle me réceptionne entre ses bras affectueux et me serre fort contre elle.

- Bonjour, ma petite chérie, tu vas bien ?

Elle m'embrasse la joue.

- Non !

- Oh, qu'est-ce qui ne va pas, mon petit ange ?

- Papa a pas voulu me faire voler une autre fois !

Je vois le visage de maman se fendre d'un grand sourire et elle tente de retenir tant bien que mal un fou rire. Je me renfrogne devant sa mine.

- Tu es avec lui, alors ?

Elle retrouve en partie son sérieux et fronce les sourcils.

- Bien sûr que non, ma choupette ! Papa est vilain, tu as le droit de lui tirer les oreilles, me chuchote-t-elle doucement avec un sourire malicieux tout en jetant un regard à papa.

Elle me dépose gentiment au sol et je saute sur le seul homme de la maison avant de brusquement me reculer.

- Beurk ! Tu sens mauvais la cigarette !

Je fais quelques pas en arrière, je ne supporte pas cette odeur. Maman lance un regard réprobateur à papa et je sais que ce soir, dans leur chambre, ils vont crier fort et que papa va peut-être partir alors que maman va pleurer. Et moi, je vais me rouler en boule dans mon lit, de grosses gouttes roulant silencieusement sur mes joues.

- Mais tu m'aimes quand même, hein, ma princesse ?

Je souris et viens lui déposer un baiser sur la joue.

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