Petites histoires

80 (Ray x Norman)

Et comme promis, ceci est pour toi, lapatata19 ! J'espère vraiment qu'il te plaira même si je ne suis pas sûre de moi 😘😅

Hey, désolée pour le retard, j'étais malade 😅 Promis, je vais être régulière et à l'heure maintenant !
J'espère que vous allez tous bien ! Voici un nouvel OS et on va espérer qu'il soit à votre goût. Merci encore de me lire, de voter ou de laisser des commentaires, ça compte beaucoup pour moi ! 🥰

⚠️ Spoils saison 1

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Salut toi !

Je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas à quoi tu ressembles, ni même en quelle année nous sommes. Je ne suis même pas sûr qu'on lira ces mots un jour d'ailleurs. Mais si tu es là, c'est que finalement, contre toute attente, ça doit être le cas. Alors, je ne sais pas comment tu as réussi à trouver cette lettre cachée sous les planches de bois, la quatrième en partant du mur du fond si je me souviens bien, mais maintenant que tu l'as entre les mains, autant en profiter, non ?

Alors, laisse-moi te raconter mon histoire. Elle ne sera peut-être pas aussi fantastique que celle des romans se trouvant dans la bibliothèque de cet orphelinat, elle sera sûrement inachevée aussi car aujourd'hui, je suis sans doute mort ou bien loin d'ici. En tout cas, si tu prends le temps de t'attarder sur mes quelques mots maladroits, merci d'avance pour ça et sois sûr.e que je serai dans les prochaines lignes aussi sincère que possible.

Donc, il était une fois... Non, désolé, mon histoire ne peut pas commencer par cette phrase car elle est loin d'être un conte de fées, même si parfois, je l'aurais vraiment souhaité.

Reprenons, j'ai passé toute mon enfance ici, jusqu'à mes onze ans, exactement. J'ai connu Maman. À mon époque, elle s'appelait Isabella, je ne sais pas si pour toi, c'est encore le cas. Bref, je disais, j'ai vécu ici, assez heureux pour ainsi dire, je passais de bons moments avec mes amis. Il y avait Emma, une fille formidable, débordant de joie de vivre. Il y avait aussi Don, Gilda, et tous les autres. On riait, on jouait, on discutait, on s'entraidait et s'entraînait.

Et puis, il y avait ce garçon, ce magnifique garçon.

Norman.

Mon beau, mon cher Norman. J'aimerais dire l'amour de ma vie mais, c'est un peu présomptueux vu la suite de notre histoire.

Alors, il y avait Norman. Cheveux blancs, yeux bleus, gentil, et intelligent. Souriant aussi, oui, souriant. Je ne te décrirai pas ses traits car leur parfaite beauté serait bien trop dure à coucher sur papier. Je peux être poète aussi, tu as vu ça ? Oui, je sais, ça sonne triste, faux, amer, je n'en sais rien, mais disons que ce n'est pas l'explosion de couleurs chatoyantes dans ma tête ces derniers jours, tu le découvriras bientôt après mes nombreux détours.

Ce garçon, je l'aimais, je l'aimais à m'en damner, m'en tuer, voire m'en oublier. En même temps, comment ne pas l'aimer ? Il était le genre de personne qui, en un sourire, vous redonnait des étoiles dans les yeux, qui, en un regard, chassait tous vos souvenirs malheureux, qui, en un baiser, vous entraînait sur la voie lactée.

Alors oui, je l'aimais.

Effectivement, ce n'est pas très orthodoxe, un garçon qui en aime un autre, alors, si tu as un problème avec ça, je t'en prie, la sortie est par là. Sinon, sache simplement que l'amour est aveugle, il n'a ni sexe, ni âge et puis, le cœur a ses raisons que la raison ignore comme on dit.

Au début, j'étais incapable de m'avouer qu'il me plaisait, que ce que je ressentais, ce n'était plus de l'amitié. Tous les signes étaient là pourtant, le visage rougissant quand il m'observait un peu trop intensément, le cœur qui battait la chamade à la moindre de ses paroles, j'avais même des papillons dans le ventre quand j'admirais les contours de son visage. Mais je me mentais, j'essayais de l'oublier. Comme j'ai été idiot d'ailleurs ! Tout ce temps gâché à ne pas vouloir me l'avouer, puis à craindre sa réaction si je lui en parlais. Quel temps perdu ! Parce que oui, j'ai fini par l'accepter mais l'idée de me dévoiler me terrifiait.