88 (Ranpo x Poe)

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Et oui, deux OS dans la même journée, c'est une révolution 😂 Je plaisante bien sûr, j'ai surtout était absente bien trop longtemps, mais je me suis déjà expliquée dans l'OS précédent. Alors je vous souhaite à tous la meilleure lecture possible et vous remercie du fond du cœur, que ce soit ceux qui votent, commentent, ou lisent simplement, ça compte tellement pour moi 🥰

Voilà ta deuxième demande, lapatata19, j'espère vraiment que cette histoire te plaira, merci encore d'avoir été si patiente et compréhensive ! C'est adorable ❤️

***

Ennemis.

Amis.

Amants.

Soutien dans les tourments.

Tout et son contraire, alliés au milieu de l'enfer.

Lien complexe, parfois convexe.

Misère ! Bientôt, ils seront à terre.

Tués.

Achevés.

Peut-être blessés ?

Tragédie, humiliante folie.

Qu'est-ce qui leur a pris ?

Insuffisance, ou maltraitance.

Stupidité ! Ils n'auraient pas dû y aller.

Plus forts que le feu, meilleurs qu'eux.

Idiots ! Ils leur on fait la peau.

Pas le niveau, ni le sceau.

Personne pour les sauver, juste la Mort pour les emmener.

Seuls dans leur détresse, abandonnés dans leur faiblesse.

Sacrifice.

Fruit de tous les délices.

Effondrement des vices.

Supplice.

Terreur tordant le ventre, chaleur à jamais absente.

Perdus mais plein d'espoir, déchiquetés mais défiant le noir.

Amour.

Ils y ont cru.

Ils l'ont voulu.

Comme si à deux ils pouvaient vaincre tous les dangers, comme si de la fin ils étaient protégés.

Beau sentiment, triste destinée. Faute de leur absurdité. Quelle idée !

Foncer dans la gueule du loup, seulement deux, bientôt à genoux, échec douloureux.

La lumière s'éteint, puis s'allume.

Clignote.

Les yeux se perdent, la vision s'annule.

Désinvolte.

Triste histoire, les collègues arriveront trop tard.

Ils devaient le récupérer, ça devait les sauver.

Foirer, c'est ce qu'ils ont fait.

S'aimer, jusqu'à ce qu'ils cessent de respirer.

Enchevêtrement des mains, sourires jusqu'au matin.

Pourquoi ne pas rester dans cette routine ? Pourquoi avoir voulu jouer avec les épines ?

Baisers cachés, volés ou simplement enchantés. Corps emboîtés, symbiose enracinée.

Amour éclaté.

Non, abîmé.

Toujours pas. Ensorcelé ? Tout à fait.

Cœurs envoûtés, âmes attachées, lien immortel, sentiment éternel.

Le sang coule, les souffles cessent.

Les yeux s'accrochent, les blessures agressent.

Le bout du tunnel s'approche, la lumière se fait plus forte.

Le défilé est terminé, l'histoire est bouclée.

Amour sincère, mais dérisoire.

Brave action, fin de l'histoire.

Les coups ont tonné, le sang s'est propagé.

Blessures empirées.

Le combat est long, ne leur parviennent que les sons. Faible consolation.

Leurs doigts s'attachent, leur tendresse jamais ne les lâche, tout comme leur espoir vivace.

Ils sont là.

Enfin, peut-être, sans doute, sûrement.

Ils s'accrochent à cette idée, ne voulant laisser le désespoir les gagner.

Banalités.

De l'esprit, de la vie, de leur vie.

Pure folie. Trsite mélancolie.

Tragédie !

Tragédie des sentiments, tragédie au fils des ans. Tragédie des rues, tragédie des abus.

Meurtres, violence, vols, tueries, viols, boucheries, agressions, menaces, mensonges, trahisons, mépris, insomnies, traumatismes.

Catastrophes ! Enfants plongés là-dedans depuis la naissance, adolescents grandissant avec les mains pleines de sang, adultes ne connaissant pas la rédemption, ne cherchant que pénitence, appliquant une sentence.

Malédiction ! Drame réccurent, se perpétuant, sans jamais se soucier de tous ces petits innocents. Il attrape, tue et emprisonne, matrixe, manipule et empoisonne, capture, blesse et transforme. Tout le monde le sait mais personne ne fait rien pour l'arrêter.

Fatalité du monde, désastre pour ces victimes à la ronde.

Injustices, calamités, mais la vie est belle, pas vrai ?

Mensonges ! Ils le savent bien, tant d'écarlate sur les mains, priant pour échapper à leur destin, mais ne se voilant pas la face, sachant très bien que cette étincelle d'espoir sera sans doute fugace.

Les revolvers tirent, les sons se rapprochent, leur rêve s'étire, la déception s'amorçe, résultat de trop de desseins brisés, jamais réparés.

Cœurs fracassés cherchant à se consoler, voilà comment ils se sont trouvés.

Âmes déchirées voulant se recoller, atteignant des pansements de qualité dans le regard de la personne aimée.

Absurdités ! Quel est l'intérêt de tous ces actes s'ils ne parviennent pas à la fin du spectacle ?

Explosions de bâtiments, fracassement de vitres, cris de douleur, lumière des balles, hurlement des camarades, bruits de pas.

À côté, juste à côté, ce sont leurs coéquipiers. Mais les voilà cachés dans la masse de corps ensanglantés, incapables d'élever la voix pour les appeler.

La fin du tunnel, c'est tout ce qu'ils voient.

Doigts entrelacés, chaleur et souffles partagés. Regards passionnés, ou peut-être désolés. Résignés.

La lueur s'amplifie, bientôt le tourbillon des souvenirs se finit.

Les paupières se ferment, les cœurs s'arrêtent, des yeux les voient, des gens accourent emplis de désarroi. Ou de désespoir.

Quelle ironie !

Morts trop vite, trop jeune, ou trop bêtement.

Leurs amis ne s'en relèveront jamais vraiment.

Affliction ! Malheur ! Un deuil est un deuil, toute âme s'échouant un jour sur cet écueil.

Suffis ! Plus de lamentations, seulement le son des violons.

Ils sont partis, tués par la vie ou par leur folie, affreuse mélancolie.

Mais c'est terminé, le livre est achevé.

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