Petites histoires

65 (Dazai x Chûya)

On va dire que celui-ci aussi est pour toi, mokalapin 💙
Et cette fois, ne me tue pas please 😅💙

Salut tout le monde, je m'excuse pour ce léger retard, mais je n'ai absolument pas eu le temps d'écrire hier 😅 Désolée 😅

Je tiens à préciser que cet OS n'est pas une lettre, mais simplement les pensées d'un personnage à l'égard d'un autre. Bonne lecture et j'espère que cet OS vous plaira !

***

Tu as toujours été là pour moi.

Tu m'as promis de ne jamais partir en me tenant dans tes bras.

Tu m'as murmuré mille et une choses à l'oreille.

Tu m'as montré un horizon sans pareil.

Tu m'as aimé dans notre ville bien-aimée.

Tu m'as choyé sous un ciel étoilé.

Tu m'a juré que tout cela était vrai.

Tu m'as dit que je n'avais pas de raison de douter.

Tu m'as enlacé tendrement.

Tu m'as offert une vision d'un avenir resplendissant.

Tu m'as chuchoté que peu importe ce qu'il se passait, tu resterais.

Puis, tu es parti.

Tu as menti.

Tu m'as menti.

Parce que j'aurais eu beau être la meilleure personne qui soit, il n'y a jamais eu que lui pour toi.

Cet homme qui est mort dans tes bras.

Cet homme qui t'as demandé de quitter la mafia.

As-tu seulement pensé à moi le jour où, te drappant de ton manteau noir, tu as quitté ces couloirs ?

As-tu seulement regretté les moments passés lorsque sous tes yeux, notre maison s'éloignait ?

T'es-tu seulement demandé si j'allais te manquer tandis que sous tes paumes notre histoire filait ?

Est-ce qu'à un seul instant, tu as pensé les mots que tu avais prononcés en m'embrassant ?

Ou n'ont-ils jamais été destinés à mes tympans ?

Tu m'as abandonné.

Tu m'as laissé.

Tout cela après avoir prétendu m'aimer.

Comment as-tu pu me faire ça ?

Comment as-tu osé partir sans penser une seule fois à mon état ?

Étais-je si peu important pour toi ?

Ou t'es-tu dit que c'était moi qui ne t'aimais pas, donc que cela ne m'atteindrait pas ?

Je sais tout ce que cet homme représentait pour toi. Et je ne te reproche pas d'avoir écouté ses dernières paroles prononcées dans tes bras.

Non, je te reproche de ne m'avoir rien dit, d'être parti sans même m'en avertir.

Je sais aussi que tu as de lourdes blessures, Dazai. Des blessures que tu caches sous un sourire, que tu dissimules sous tes rires, qui s'entendent à travers tes nombreux soupirs.

Je sais que ces blessures ne sont pas guéries, qu'elles te hantent chaque nuit. Et que la mort de cet homme les a sans doute toutes rouvertes en un battement de cil.

Mais cela ne justifie rien, Dazai.

Je t'en veux.

Je t'en veux tellement.

Et à cet instant où mes pensées vagabondent, j'ai l'impression d'entendre ta voix revenant d'outre-tombe.

- Chûya !

Je me retourne en sursaut pour me retrouver en face de toi. Je ne sais pas quoi faire, mon regard se baisse et ma colère arrive à grand pas.

- Que fais-tu là ?!

Tu soupires devant ma réaction et avant que je n'ai le temps de rétorquer, tu t'empares de mes lèvres avec fermeté. Je tente de te repousser, mais, agacé, tu me prends dans tes bras en accentuant ton baiser.

Au bout de quelques instants, tu te recules et je me dégage de ton étreinte brûlante.

- Comment oses-tu ?

Je te regarde, mais je sais que tu ne t'excuseras pas, tu es trop fier pour ça.

- Comment j'ose ? Mais voyons, Chûya, c'est normal, tu es à moi.

Je te regarde avant de te répondre, énervé.

- Pardon ?

- Eh bien oui, je t'aime moi !

Mes yeux s'écarquillent et tes lèvres arrivent. Tes bras m'entourent et mes mains courent.

Je t'aime.

Et je crois que, cette fois, tu m'aimes.