31 (Victor x Yuri)

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Salut salut, je suis désolée pour le retard, j'étais en week-end et n'avais donc pas de co pour poster, excusez-moi 😅
J'espère que cet OS vous plaira !

***

Je lève les yeux en repensant à la manière dont tout a commencé. À cause d'un message, un unique message, ma vie s'est transformée en cauchemar.

"Va-t-en !"

Deux syllabes, cinq lettres, qui m'ont brisé, entièrement. Mais auxquelles je ne voulais pas croire jusqu'à ce que je le vois.

Il était là, droit, ses beaux cheveux de jais en bataille. Il était là, devant la porte de notre chambre, froid, distant. Notre bague n'ornait plus son doigt, et ce détail m'a bouleversé.

Lentement, j'ai relevé la tête, quittant le vision de sa main pâle, mais je n'aurais pas dû, car rien ne m'avait préparé à la vision de son regard haineux. Je ne comprenais pas, une heure plus tôt, il me prenait dans ses bras, et maintenant, il semblait me haïr plus que tout au monde.

- Bon, tu prends tes affaires, et tu fous le camp ! avait-il craché.

Je ne l'avais jamais entendu parler aussi vulgairement, mais surtout, il n'avait jamais usé d'un tel ton envers quiconque, moi en particulier. Un ton sec, agressif, méprisant. Les couleurs désertaient mon visage, mon corps tremblait, tout comme ma voix quand je me décidai à prendre la parole :

- Yu... Yuri ?...

Jamais ma voix n'avait été si incertaine, si hésitante, si suppliante.

- P... Pourquoi ?...

Il me regardait avec dureté, semblant perdre partience.

- Je t'ai dit de foutre le camp, c'est pas assez clair ?! Tu prends tes affaires et tu dégages ! Je finirai la finale seul, je ne veux plus te voir !

Il avait haussé la voix, mon regard se figeait, j'avais peur, peur de lui, de ce que ses mots signifiaient, peur d'entendre la suite.

- M... Mais... Et nous ?...

Ma voix vacillait, tremblait, tout comme mon corps.

- II n'y a plus de nous, Victor ! Ni en tant qu'élève et coach, ni en tant que couple ! Maintenant, dégage !

Il avait hurlé sa dernière phrase, m'anéantissant. Je reculai en chancelant, m'appuyai contre le mur en face de cet homme que je pensais connaître. Les larmes avaient commencé à dévaler mes joues, la douleur à prendre possession de mon être. Je me tenais au mur pour ne pas m'effondrer.

Voyant que je ne bougeais pas, Yuri est allé dans la chambre avant de jeter mes affaires dans le couloir, à mes pieds. Je ne pouvais pas le laisser faire, je ne voulais pas, je l'aimais.

- Yuri, tu ne peux pas faire ça ! S'il te plaît... Explique-moi, laisse-moi une chance... Je t'en prie... Ne m'abandonne pas...

Les sanglots hachaient ma voix qui n'était plus qu'une supplique. Mes yeux brillaient de douleur, de souffrance, d'incompréhension, de colère. Je ne comprenais pas, il ne pouvait pas faire ça sans rien m'expliquer en retour, ce n'était pas juste !

- Je n'ai rien à te dire, Victor Nikiforov ! Va-t-en ! Tout de suite !

Et il a claqué la porte, me laissant là, dans ce long couloir, mes affaires éparpillées et une porte, derrière laquelle se trouvait tous mes rêves, fermée à jamais.

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