Petites histoires

75 (Hisoka x Irumi)

Salut tout le monde !

Je vous souhaite un bon nouvel an pour ce soir, j'espère que vous vous amuserez bien et que cette nouvelle année sera super pour vous !
Merci encore de lire mes OS, de voter et de laisser des commentaires, je ne le dis pas assez mais c'est très important pour moi !
J'espère qu'ils vous plaisent et que celui-ci aussi vous plaira

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Et s'il l'avait prévenu qu'il lui briserait le cœur ?

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L'homme se déplace nonchalamment dans ces rues parfois couvertes de sang. Il observe, cherche, espère. Avant de détourner le regard, déçu de ne pas avoir croisé un joli foulard, ou une belle chevelure noire.

Il s'en retourne et soupire, l'attente n'est pas son jeu favori même si souvent, sa patience en vaut le prix. Il se contente de lever les yeux vers le ciel, d'admirer cette jolie teinte pastel, jouant avec ses cartes en rêvant de ses lèvres au goût de miel.

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L'homme pleure et avance, se meurt et se balance, l'esprit plein de rancoeur et le coeur plein d'espérance. Il ne peut le laisser partir, il ne peut voit leur histoire se finir, sous peine d'en mourir. Il sait qu'il veut le protéger de ses démons cachés, le préserver de son âme détraquée. Mais cela ne suffit pas, car même si leur relation comporte des risques, il préfère les prendre qu'assister à son trépas. Alors il court, rapide comme le vent, puissant comme un ouragan, il s'envole, léger comme une plume, mystérieux comme la lune. Il accélère et s'arrête, doute et se motive, cojite et s'active. Pour le retrouver. Pour échanger à nouveau un baiser.

Les foulées s'enchaînent, encore et toujours. Les cheveux, dans la vitesse, s'emmêlent, sous les derniers rayons du jour.

Les nuages passent, rapides, le soleil couchant se prélasse, vide, les regrets s'entassent, invisibles. Il veut le rattraper, pouvoir à nouveau l'aimer et l'embrasser.

Les étoiles se montrent, petites, la course contre la temps augmente, impossible, la nuit tombe, câline.

Mais il ne le voit pas, malgré les pas qui se posent, le souffle qui s'accomode, les muscles qui frisonnent, il ne le voit pas.

Il s'entête, alors que son esprit lui crie arrête. Il se démène, quand son coeur lui hurle de ne pas perdre haleine.

Il est en conflit intérieur, sa raison le priant de bien vouloir écouter les conseils du magicien, ses sentiments lui intimant de le retrouver pour le faire sien. Et il a beau savoir qu'il devrait écouter la première option, toute son âme lui murmure "Continuons !".

Ainsi il s'accroche, il s'agrippe en oubliant les reproches.

Et il le voit. Enfin, il espère le voir.

Mais soudainement, il s'arrête, le coeur en miettes.

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Et s'il lui avait murmuré qu'il ne connaissait pas la douceur ?

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