Petites histoires

64 (Dazai x Chûya)

Et voilà, ma life, tu l'as enfin ton Soukoku et je peux enfin écrire sur ce magnifique ship ! 💙

J'espère qu'il te plaira, mokalapin ! 💙

Par contre, tu vas me tuer 😅💙

***

Il sourit doucement en pensant à lui.

Lui et son regard perçant, lui et son sourire charmant, lui et son passé pesant.

Il sourit tendrement en repensant à eux.

Eux et leurs constantes disputes, eux et leur longue et sombre chute.

Son sourire se fait plus espiègle tandis qu'il se remémore le goût de ses lèvres, la saveur de sa chair et la couleur de ses prunelles.

Il l'aime.

Dieu, mais qu'est-ce qu'il l'aime !

Sous ses iris azur, le ciel devient un peu plus pur, sous ses paumes aimantes, l'air se fait un peu plus tendre, sous ses étreintes rassurantes, la misère est moins présente.

Il est la seule personne grâce à laquelle, la vie lui semble un peu plus belle, la seule grâce à laquelle, rester lui apparaît moins irréel. Il est le rayon de soleil qui perce les ténèbres de son quotidien gris, la lumière qui le guide à travers la nuit, le phare qui l'appelle vers une nouvelle vie. Il est ce que personne n'a jamais su être, il est la source de ses joies et de ses peines, l'ange descendu du ciel. Et pendant si longtemps, il ne lui a pas montré, leur relation se borgnant à rester telle qu'elle était, pleine de chamailleries et d'envie de tuer. Mais malgré leurs cris constamment poussés, leur haine mutuelle couramment citée, chacun savait qu'au moindre danger, l'autre accourerait, terriblement inquiet.

Il l'aime et il l'admire, et jamais un jour, il ne pensait lui dire. Il croyait devoir continuer à lui mentir, jusqu'au jour où il réussirait enfin à partir. Mais, pour la première fois, les événements ne se sont pas déroulés comme il l'avait imaginé, ils n'ont pas suivi le fil de sa pensée et tout s'est chamboulé.

Un soir, ils s'étaient croisés dans les rues de leur ville bien-aimée, et une fois de plus, ils s'étaient disputés, souhaitant la mort de l'un, regrettant la survie de l'autre et plus ils parlaient, plus ils se rapprochaient quand tout à coup, ils ont arrêté de parler. Soudainement, leur souffle s'est accéléré et leurs lèvres se sont scellées dans une étreinte passionnée.

Il sourit joyeusement en se remémorant ce souvenir si important à ses yeux aux reflets tristes.

- Salut, le maquereau !

Son sourire s'agrandit en entendant cette voix qu'il attendait avec impatience et une légère étincelle de joie vient se loger dans ses prunelles sombres depuis trop longtemps.

- Salut, limace ! Tu vas bien ?

L'autre s'approche doucement avant de l'embrasser chastement.

- Ça va et toi, comment tu vas ?

- Bien mieux depuis que tu es arrivé, lance-t-il avec un clin d'œil charmeur.

L'autre s'éloigne en soupirant, mais un léger sourire vient trahir sa supposée exaspération.

Il commence à sortir un verre du placard quand deux bras viennent lui entourer la taille chaleureusement. Il sourit gentiment en posant sa main sur son avant-bras avant de soupirer doucement.