[MHA] Kesshôdan Kodama, Neveu De Stain- Terminé

Chapitre 29 : Etat second

Je ne sais combien de temps je suis resté là à pleurer en hurlant à la mort de me rendre la seule personne que j'aime en ce bas monde.

Tout ce que je sais c'est que je ne sais comment j'ai trouvé la force d'enterrer la seule personne à qui je tenais.

J'ai gardé son écharpe avec moi. Je voulais au moins garder ça de lui.

Je l'ai enterré en haut d'une colline qui donne sur un lac dans la forêt où son âme a quitté son corps. Dans le lieu où j'ai laissé mourir mon oncle.

Je ne sais pas non plus comment j'ai fait pour rentrer chez moi sans qu'on m'arrête. J'avais énormément de sang sur moi et étais plein de terre.

Quand j'ai passé le pas de ma porte, je suis allé dans le lit de tonton ayant besoin de son odeur et suis tombé dans un sommeil profond perturbé par les actes de la veille.

Mon téléphone sonna me tirant la tête de l'oreiller plein de larmes, de sang et de terre.

L'écran affichait que Mirio essayait de me joindre. Celui-ci ayant appelé une bonne 15eine de fois. Tout en laissant le portable sonner je regarde l'heure : 10h48.

Je relaisse tomber ma tête et me remets à pleurer en silence.

Moi : tonton...

Je me lève tant bien que mal et vais dans la salle de bain. Je me regarde l'espace d'un instant dans le miroir avant de m'asseoir sur les WC et de repleurer encore.

Son odeur est présente et me réchauffe le cœur brisé qui me tiens en vie.

Je me tiens les cheveux et me tire des mèches dans l'espoir que la douleur physique prenne le pas sur la douleur psychologique. Sans succès.

Au bout d'un moment, vide et mécaniquement je me déshabille en mettant mes vêtements dans un sac et m'assoie dans la baignoire et je mets de l'eau sans même regarder le mitigeur.

C'est vraiment froid mais ce n'est pas grave. Je me sens engourdi. Je suis si fatigué... J'ai juste envie de m'endormir et de ne plus jamais me réveiller.

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? : hey réveil toi. Kodama. Réveil toi !

J'ouvre des yeux collés par les larmes que j'ai dû verser. Je vois floue. Une tête blonde me secoue du fond de ma baignoire.

Moi d'une voix rauque : laisse-moi.

Je lui fais lâcher sa prise, ce qui a pour effet de me faire tomber contre la baignoire.

? : tu vas attraper la mort. Bouge-toi !

La personne me reprend et me tire tant bien que mal hors de la baignoire. Je glisse au sol comme du slim.

Moi criant la voix cassée : arrête. Lâche-moi.

? : je n'abandonnerai pas mon meilleur pote ! Ne m'oblige pas à te trainer sur le sol ! Lève-toi, bouge ton cul Kodama.

A l'entente de mon nom je me roule en boule et recommence à pleurer toutes les larmes qu'il me reste dans mon corps épuisé.
Quelque chose de chaud m'enveloppe. Ça fait du bien. Je me cale contre et sombre dans l'obscurité. J'ai si froid.

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Lorsque j'ouvre les yeux, je constate que je ne suis plus au même endroit.
Il y a beaucoup trop de lumière pour mes pauvres yeux.

Je lève une main et me frotte les yeux.

Je suis où ?

Je regarde et vois un environnement blanc. J'ai un tuyau planté dans le bras.

Je suis donc à l'hôpital.