Ça y est. Le jour est arrivé. Nous sommes le 13 octobre.
Je marche dans le couloir à l'odeur de renfermé.
Je traîne les pieds au sol. Les chaînes me font mal. La camisole en acier, qui m'empêche de bouger mes bras, est trop lourde pour moi. J'ai beaucoup perdue depuis que je suis ici.Il y a une bonne dizaine de gardiens autour de moi. Ils sont armés, comme d'habitude. Ils ont peur que je tente d'échapper à la sentence décidé par un jugement auquel je n'ai pas pu participer.
Tous concidère que le fait que je sorte de ma cellule est dangereux. Est ce qu'une personne ayant abandonné tout espoirs de sentir le vent dans ses cheveux avant de mourir est dangereux ? Est ce qu'une personne qui ne parle plus et ne mange plus est dangereuse ? Je ne sais pas.
Peut être concidèrent ils qu'une personne ayant tué quelques 142 personnes est dangereuse ? J'étais jeune. Ne fait on pas tous des erreurs de jeunesse ? De plus j'étais mineur à l'époque...
J'ai deux bracelets et un collier anti alter sur moi en permanence. Et vue mon état physique, je ne pourrai même pas me défendre si jamais les gardiens décident de me passer à tabac. Ils ne l'ont jamais fait. Cependant vue les regards qu'ils me portent depuis le début, ça ne m'étonnerai même pas qu'ils le fassent.Je crois que d'une certaine manière je n'avais pas réellement réfléchi à ce que je ressentirai le jour où on allait m'enlever la vie.
Je crois que j'ai peur. Enfin je ne suis pas trop sûr...
C'est comme de l' appréhension je dirai mais aussi de l'impatience.
Vu que ca fait très longtemps que je suis enfermé ici, je pense que c'est lié au fait de vouloir en finir avec l'attente insoutenable que je ressens depuis maintenant 4 ans.
4 années où je n'ai reçu que peu de visites.Ce jour là, j'aurai dû mourir. D'ailleurs en réalité j'étais mort. C'est Denki qui m'a réanimé. Il n'aurait pas dû. Ça m'aurait évité d'attendre la mort inutilement.
À l'hôpital, je me rappelle vaguement l'avoir vue mais je ne me souviens pas de ce dont on a parlé. Plus tard, ici, au Tartare, nous avons eu quelques parloir. Bon ils étaient hyper surveillés mais il voulait me voir.
La dernière fois que nous avons parlé c'était il y a 2 ans. Nous nous sommes disputé avec force au point que les gardiens ont dû intervenir des deux côtés de la vitre. Depuis, à part mon avocat, je n'ai eu aucunes visites.Nous passons la porte de la salle où je vais mourir.
Même si ça fait un bon moment que je n'ai pas levé les yeux pour observé autour de moi, je ne regarde pas la salle d'ailleurs. Tout ici se ressemble... Des murs blancs, un sol au carrelage tout aussi blanc, des néons dont tout le monde pourrait deviner la couleur...
Mon avocat m'a expliqué que la pièce d'à côté était un espace où ceux qui avaient un lien avec le condamné à mort pouvaient regarder l'euthanasie via une vitre.Au début ce mot me faisait bizarre, mais je m'y suis habitué depuis bien longtemps. Le public voulait que le cas de RavenKiller soit prononcé au plus vite. Mon nom n'a pas été cité. Sûrement pour garder la crédibilité de l'état face à l'affaire.
Je ne sais pas si lui est là. Je le voudrais tellement... Mais lui le peut il ? Le veut il ? Et même s'il souhaitait venir, en a t il eu seulement la force ?
J'ai eu le temps de réfléchir à tout ce que j'ai pu lui dire. Je m'en veux cruellement d'ailleurs...Des souvenirs maintes fois recassés me reviennent. Je ne pleure plus en pensant à eux depuis bien longtemps.
Les gardiens me poussent contre le table et m'allongent dessus. Je les sens m'attacher les extrémités sur la table. Mon avocat a dit que ça m'empêchera de trop bouger quand je convulserai sous l'effet des produits.
Je regarde le plafond.
Je voudrais lui dire tant de choses, beaucoup trop de choses. Je ne sais même pas si la vitre laisse passer les sons.Je sens ma lèvre trembler. Non pas maintenant Kodama, pas maintenant. Pas devant eux, il ne faut pas.
En fait ça se trouve il n'y a personne. D'une certaine manière ça ne m'étonnerai pas.Quelque chose me pique le cou. Ils sont en train de mettre l'aiguille qui servira au liquide mortel de venir dans mon sang.
Je calme ma respiration comme je peux.
Je crois que je commence à angoisser. Pour me couper de ce qui m'entoure je ferme les yeux.Un bip commence à envahir la pièce. Il suit le rythme des battements effrénés de mon cœur.
De nouveau, une main touche à mon cou. Ça y est c'est l'heure....
Je tourne la tête vers la salle. Avant de partir je veux voir s'il a répondu présent à mon appel.
Les chaises sont toutes vides à l'exception de deux. Il y a un blond aux cheveux courts et au visage crispé. Il est accompagné d'une femme aux cheveux noirs qui regarde le sol.Mon ancien et seul meilleur ami est là. Il a continué sa vie, c'est bien.
Aurai je dû ne pas le déranger, je pense.
Il avait dû m'oublier avec le temps, pourquoi donc l'ai je dérangé ? Où avais je la tête ?
Ai je été égoïste en lui demandant de venir ou juste effrayé par le fait de mourir seul, sous terre ?Nos regards se croisent. Il tente de me sourire en vain. Je vois clairement qu'il n'y arrive pas et ça me déchire le cœur...
Sans un son je lui dis merci. Merci d'être là. Merci de m'avoir fait sourire les quelques mois que j'ai pu passer à ses côtés.Il passe sa main dans ses cheveux et se lève brusquement en se précipitant contre la vitre. Il me montre une photo.
C'était notre photo préférée. Nous étions chez lui, sa mère nous avait acheté des pyjamas bleus accordés. C'était avant que tonton ne soit tué.La sensation de bonheur oubliée me submergea.
Une larme coula sur ma joue.
1100 mots...
J'ai pleuré tout le long de l'écriture du dernier chapitre. J'ai le cœur en miettes... 😭😭😭😭😭💔
Peut-être qu'il y aura un hors série du point de vue de Denki pour '' fêter ? '' le dernier chapitre 😉😅😢
Donnez moi vos avis sur ce chapitre svp 🙏😉
Et aussi sur l'histoire en totalité 😊😉
FINISH
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[MHA] Kesshôdan Kodama, Neveu De Stain- Terminé
FanficKodama est le neveu de Chizome, alias Stain le tueur de héros. Ils vivent ensemble suite à la mort des géniteurs du jeune. Celui ci rêve de devenir un héros au sens propre du terme, ainsi que d'ouvrir les yeux de la société tout en restant dans le c...